16 mai 2013

Tetebatu, Lombok, Indonésie


Nous avons traversé de Gili Meno vers Bangsal sur l’île de Lombok. Nous avons été avisés que les vendeurs seraient harcelants pour transporter nos bagages et nous vendre leur service et de faire attention à nos valises à cause des vols dans le passé.

Nous avons accepté l’offre d’un gars pour nous amener à Tetebatu près du parc national du mont Gunung Rinjani . Il nous a fait embarquer dans une autre calèche vers la gare. De là, nous avons pris une voiture avec chauffeur pour 2 h 1/2 de route paradisiaque pour motards. Dans les montagnes, il y des centaines de singes le long du chemin.

Tetebatu est un petit village au milieu de nul part. Après avoir visité trois endroits, nous avons opté pour le Pondok  Tetebatu. Évidement, nous étions les seuls clients. Zachary s’est lié d’amitié avec les fils du propriétaire et il a passé l’après-midi avec eux. La nuit, nous entendons différents sons d’insectes et bibittes, en plus d’Allah. Il n’y a pas d’Internet ni de wi-fi.
Zachary et ses petites voitures et nouveaux amis

Le propriétaire est allé voir Manon pour lui demander s’il pouvait amener Z. jouer au soccer (c’est ce qu’elle a compris). Elle a accepté car le terrain de soccer était à côté de l’hôtel. C’est après quelques minutes que nous avons réalisé qu’il n’y avait personne qui jouait sur le terrain. L’employé nous a dit qu’ils étaient à un autre terrain vers le village.

Obligé de laisser passer les voitures pendant les arrêts de jeux
Nous sommes partis vers le village, un peu inquiets, pour aller le rejoindre. Après quelques centaines de mètres, qui nous croisons marchant main dans la main avec les garçons de l’hôtel? Zachary. Il ne s’est même pas arrêté quand il nous a croisé et n’avait pas le temps de nous parler. Cinq ans et déjà, il ne veut plus rien savoir de ses parents, ça promet !

Ne voulait rien savoir de nous
Il a plu une bonne partie de l’après-midi, donc nous sommes restés à l’hôtel à lire sur notre prochain pays. Au souper dans la salle à manger, il y avait une grenouille près de notre table, un chat qui tentait de monter sur notre table, plein de greckos sur le plafond au-dessus de nous et des chauves-souris qui volaient continuellement près de nos têtes. Très plaisant !


Nous sommes partis le matin suivant avec un guide et son acolyte faire un trek à travers les rizières, vergers et pâturages jusqu'au parc national Rinjani. Le guide nous a montré différentes plantes et nous les faisait sentir. Zachary les mettait tous dans ses poches.
Nous marchions entre les rizières qui étaient séparées par des paliers et une bordure de terre de + - deux pieds. Zachary a tombé dans les rizières à deux reprises. À quelques endroits, nous voyions des champs à perte de vue avec la mer au loin. Les paysages étaient époustouflants.

Z a tombé seulement deux fois dans les rizières
Mère porteuse
Nous avons traversé deux villages au milieu de nul part où aucun véhicule ne peut se rendre. Dans un des champs, des femmes étaient en train d’enlever les grains de riz de la plante et nous ont invités à essayer, ce que nous avons fait avec plaisir. Il faut prendre un paquet de plante de riz secs et le frapper fort contre une planche de bois. Tous les grains se défont et tombent sur une grande toile déposée au sol. Par la suite, ils sont placés au soleil pendant une journée pour sécher.

Après une heure et demie de marche, Zachary a eu besoin de notre aide et nous l’avons tous transporté. Rendus à l’entrée du parc national, il nous restait encore 1.5 km de marches vers les chutes. En route, nous avons vu quelques singes.

Les graines qui revolent vers le sol

                                                                           

Les chutes en soit étaient décevantes. Zachary voulait se baigner, mais il trouvé l’eau trop froide. J’ai pris une belle débarque en glissant sur une grosse roche mouillée tombant d’une hauteur de 3 pieds dans l’eau. Heureusement, aucune personne ne m’a vu et je n’ai pas été blessé.

Chutes du parc national
La randonnée de supposément 3 heures nous a pris 5 heures et demie. Une voiture nous attendait à la sortie du parc pour nous faire visiter quelques endroits. Nous sommes allés diner dans un warung, un restaurant Indonésien.

Nous avons mangé du riz avec de la viande épicée dans une toute petite cuisine pas trop propre. Tous les plats étaient déjà faits et placés dans des bols sur une table à l’air libre. On m’a servi une soupe très épicée et quand je l’ai terminée, je transpirais de partout.
Zachary a pris plusieurs gorgés d’eau durant le repas, nous aussi.

Fastfood Indonésien
Nous sommes allés visiter un endroit où ils font et vendent de la porterie. Zachary a pu faire un petit pot en vase sur la toupie. Malgré qu’il se concentrait et s’appliquait beaucoup, il a eu besoin d’aide pour compléter son projet…un cendrier.

Full concentré

Le deuxième endroit visité fut un endroit où ils font des sarraus en filage. Le gars nous a fait passer à travers d’étroits passages entre des semblants de maison. Les dames sont assises dans leur petite maison au sol et font des sarraus à la main. Un sarrau, pas trop compliqué, leur prend deux semaines à faire. C’est un art qui se transmet de génération en génération.

Dur labeur
No comment
Evidemment, à la suite de cette visite dans ce genre de bidonville, il nous a amené voir la salle de montre où il nous a habillé de sarrau. Il y avait un modèle qui avait les bonnes couleurs pour faire un centre de table pour chez nous, que nous avons longuement regardé et négocié autour d’une table avec un thé à la main.

Nous sommes en train de lire le Lonely Planet de notre prochaine destination et ils parlent de l’art de négocier. Comme le livre explique, il nous a offert le thé (disant que c’était une tradition) et on a parlé de la pluie et du beau temps. Des chants musulmans ont commencé sur les haut-parleurs de la mosquée de la ville et j’en ai profité pour leur poser des questions sur ces chants religieux que nous entendions partout dans la ville. Il y cinq chants par jours, suivi souvent d’un long sermon où le nom ALLAH est utilisé à outrance. Les heures sont 4  h (sérieux), 12 h 30, 15 h 30, 18 h 20 et 20 h 30.

Z qui prend le thé
Le prix demandé était 500 000 roupies. Manon leur a demandé qu’elle était leur meilleur prix………450 000. Elle a offert 250 000. Selon le guide, il faut rester cordial et poli et continuer de converser. Ils ont baissé à 400 000, nous avons retourné la balle à 300 000.
Ils sont revenus avec 350 000, puis 325 000. Nous nous sommes levés poliment et étions prêts à quitter.

Finalement, nous avons eu un centre de table qu’il faut faire couper et livrer pour 300 000 roupies (35$ - peut-être encore trop cher). Il va nous faire penser aux dames qui filent assises sur le sol en ciment. Négocier n’est pas dans nos gènes, mais nous n’avons pas le choix avec le prochain pays que nous allons visiter.

Zachary a passé la fin de l’après-midi a joué avec les enfants de l’hôtel. Il leurs a donné deux de ses « Matchbox » et deux de ses bracelet souvenir. Nous l’avons obligé d’aller récupérer ses bracelets qui sont des souvenirs des endroits visités et il était très content des récupérer.  

Quittons demain pour nos derniers jours à Lombok et en Indonésie, que nous allons passer évidement à la plage.

A+

-Sylvain

PS: Peut-être de bons vidéos à suivre, nous vous tenons au courant.

























1 commentaire:

juliescrapbook a dit…

Vous êtes très bronzés. J'ai hâte de voir votre prochaine destination.