Nous sommes arrivés tard au camping du Lac Louise. Nous
avons fait la ligne d’attente pour nous enregistrer. Pendant que nous
attendions, Manon a lu les règlements pour rester sur ce site.
Malheureusement, le narrateur ne lit jamais jusqu'à fin et
Manon a réalisé que nous n’avions pas le droit d’être sur ce site, car seuls
les campeurs et les roulottes à parois rigides sont admis en raison des ours et
lorsque nous ouvrons le toit de Zackou97, les côtés sont en toile, donc parois
souples. Sachant que tous les campings étaient pleins, le narrateur espérait
pouvoir passer quand même et Manon était déjà en mode panique.
Nous avons pu passer, car la demoiselle à la guérite n’a
rien remarqué. Nous n’avons pas pris de chance, les enfants ont couché au rez-de-chaussée
protégés par les cotés rigides et nous avons couché à l’étage nous offrant aux
gros méchants ours.
PS : Le paragraphe ci-haut est seulement inclus parce
ce que Maxime l’a raconté à sa mère, Bianca, car Manon lui avait dit.
Cependant, le narrateur a monté la garde jusqu’à 3 h du matin; Manon avait
réussi à lui donner quelque peu la chienne.
Le lendemain, aussitôt réveillés, nous avons plié bagage le
plus vite possible pour nous rendre au Lac Louise en espérant pouvoir nous
rendre au Lac Moraine en premier, car celui-ci a un plus petit stationnement.
Déjeuner sur le Thule de Zackou97 en regardant le stationnement se remplir |
Il était 9 h et l’accès pour le Lac Moraine était déjà fermé
car le stationnement était complet. Le narrateur était débiné pour Manon et les
boys.
Nous sommes arrivés juste à temps au Lac Louise car le
stationnement était presque complet. Nous avons déjeuné dans le stationnement,
les boys avait mis leur bol de céréale sur le Thuile (boite rigide) arrière de
Zackou97 regardant la cohue des gens et préposés se débattent pour trouver une
place.
Une fois les ventres remplis, nous sommes partis vers l’une des
merveilles du monde. Le narrateur a pris les devants car il voulait regarder la
réaction de sa gang au moment qu’ils voient ce fameux lac. Réaction médium de
Manon, il ne reste plus beaucoup de neige au bout du lac. Les boys ont trouvé
cela très joli.
L’endroit était infesté de touristes d’autobus et sa jouait
du coude pour prendre des photos. Après quelques photos, Zachary s’est mis à
ramasser des mini-escargots sur le bord du lac et il voulait les ramener à la
maison.
Maxime et Zachary au Lac Louise |
Nous avons décidé de faire un trek de 3.3 km en montant qui
débute en longeant le lac Louise pour nous rendre au Lac Agnes. Maxime était en
forme resplendissante, il prenait continuellement les devants et Zachary tentait
de le suivre mais à certain moment, il disait ne plus être capable d’avancer.
Mirror Lake |
Le dernier 600 m s’est fait en monté près des chutes qui
relient le Mirror Lake au Lac Agnes. Rendu en haut, à bout d’énergie et se
fouettant des dépenses, nous sommes entrés dans cette jolie petite cabane en
bois rond qui se nomme : Lake Agnes
Tea House. L’endroit était complet,
mais en entrant, une table s’est libérée et nous nous sommes assis. Menu assez
restreint car toute la marchandise est apportée à cheval ou en hélicoptère. Un sandwich,
trois soupes, deux thés, deux limonades 50$ (pourboire inclus), pas de trouble!
Lake Agnes Tea House |
En les regardant, nous avons admiré les lieux, de toute
beauté! C’est souvent le même modus operandis dans les rocheuses, un lac avec
de l’eau aux couleurs sublimes et au bout une ou des montagnes.
Zachary, Maxime derrière en orange lui aussi |
Une fois le narrateur rendu à Mirror Lake, Zachary était en
train de lancer des roches dans l’eau et Maxime avait continué son chemin,
malgré les avertissements de Manon. Le temps de ramener Zachary au sentier, qui
n’obéit jamais du premier coup, nous avions perdu de vue Maxime. Le narrateur a donc continué, alors que Manon
tentait encore de se faire écouter par Zachary qui disait : « une
dernière, une dernière, promis une dernière » et la dernière n’était
jamais la dernière. Manon a dû aller le
chercher par le bras. Celui-ci en colère
est parti en courant pour tenter de rejoindre son père et Maxime, sachant très
bien qu’il n’avait pas le droit de courir.
Le narrateur, qui n’aime pas descendre, est parti d’un pas
rapide après notre fugitif croyant le rejoindre rapidement. Après dix longues
minutes, toujours pas de Maxime en vue, le narrateur prend la souffrante
décision de courir en descendant.
Après dix longues et souffrantes minutes, toujours pas de
Maxime en vue, mais qui le rattrape en courant et ne souffrant pas, Zachary.
Nous sommes maintenant deux en poursuite du speedy Maxime.
Après dix longues minutes de souffrance et de zig-zags à
travers les autres randonneurs, Zachary trébuche et effectue une glissade à plat
ventre s’écorchant un avant-bras et criant au meurtre. Poursuite terminée en
raison du dérapage de Zachary, il saigne.
Manon arrive quelques instants plus tard munie de sa trousse
de premier soin et s’occupe de Zachary. Le narrateur retourne en poursuite.
Après dix minutes, la course se transforme en un pas rapide.
Après dix minutes, le pas rapide se transforme en marche
normale.
Après dix minutes, début des douleurs aux cuisses.
Après dix minutes et rendu au Lac Louise, Maxime est assis sagement
et nous attend.
Après cinq minutes de sérieuse discussion entre le narrateur
et Maxime concernant les consignes de toujours rester près des uns des autres, du
moins de rester avec Zachary, Maxime a
le cœur gros et commence à pleurer. Le narrateur se sentant mal change de sujet
et le petit bonhomme recommence à sourire.
Le narrateur a pris l’habitude de prendre des photos avec
son iPhone et de les envoyer aux parents de Maxime. C’est rendu que sa maman
Bianca me retexte demandant de prendre d’autre photos, mais sans casquette, de
tel angle, avec plus de soleil, sans Zachary, etc.
Pas facile de plaire à la Mme de Brownsburg.
Commande de Bianca via message texte |
La voiture devant nous s’est arrêtée pour parler avec le
signaleur et il a continué son chemin. À notre tour à sa hauteur, je lui ai
demandé s’il y avait des navettes qui effectuaient le trajet vers le lac
Moraine. Il m’a dit que oui à partir du village, mais qui faillait payer.
Quand il a vu les enfants derrière, il a dit : « Oh my god, you have
two kids, you’ve got to go, the parking is full, drive slowly, there will probably
be parkings open by the time you reach there. » et il nous a laissé passé.
Le narrateur était très soulagé et il a remercié les boys
car c’était grâce a eux. Le lac Moraine est un incontournable des Rocheuses.
Zackou97 a tranquillement monté la route de 14 km vers le cul-de-sac.
Rendus au stationnement, nous avons trouvé un espace. Manon
a semblé plus éblouie par cet endroit que le précédent. L’endroit est magique
et succulent pour les yeux. La couleur est d’un vert aqua turquoise incroyable
avec 4 sommets au bout.
Plusieurs personnes marchaient sur des billots pour se
rendre de l’autre coté du petit ruisseau au bout du lac pour avoir une plus
belle vue. L’une des personne a glissé est
tombée à l’eau. Les boys ont trouvé cela très drôle. Les deux voulaient
traverser de l’autre côté et nous avons imposé notre droit de véto « non».
Zachary rend son ami plus téméraire.
Nous avons, par la suite, pris le sentier qui mène de
l’autre côté du petit ruisseau et nous avons monté un petit sommet, wow!!!! Quelle
belle vue. Merci monsieur de nous avoir laisser passer. Les enfants s’amusaient
à marcher sur de gros rochers.
Vu suite a une petite marche de 700m. |
Lac Peyto |
On the road again vers 17 h 30, la chef Manon demande à ce
qu’on arrête vers 18 h pour manger. Le narrateur sachant que c’est la période
du mois où il ne faut pas la contredire, il trouve un superbe endroit sur le
bord de la rivière Bow.
Pas pire pour un souper sur la route |
Le narrateur a eu l’idée de tremper ses pieds dans l’eau
suite à sa longue journée de marche et il s’est ramassé les pieds pleins de
boue. C’est sûr que les boys l’ont imité et Zachary s’est ramassé le pantalon
mouillé, attaboy!
Nous sommes arrivés à Jasper vers 21 h et nous avons fait une
petite épicerie. Étant hyper brulé de sa journée, le narrateur, malgré le fait qu’il
avait besoin de faire le plein d’essence, a décidé de remettre le plein au
lendemain et de se rendre à leur camping réservé plus tôt ce matin, Pocahantas.
Il a fait le saut quand sa copilote lui a dit qu’il restait
34 km à faire. N’étant pas encore trop habitué avec Zackou97, l’aguille à essence
s’est mis à descendre dans le rouge rapidement. La panique s’est installée. En
raison de l’heure, la fatigue et la distance parcourue, nous avons décidé de
continuer notre chemin vers le site, sûrement sur les vapeurs du réservoir
d’essence. Lorsque nous sommes arrivés au camping, il faisait déjà noir.
Nous avons pu dormir un peu et nous lever tard, car nous
n’avions rien de prévu en matinée. À cause du dossier d’essence qu’il fallait
régler, nous avons quand même déjeuné rapidement une fois levée. Comme nous devions
être à Jasper à 13h, le narrateur a décidé de partir plus tôt en tentant notre
chance de rouler sur les vapeurs jusqu'à Jasper ou jusqu'à la panne sèche.
Sur les conseils de Manon, en sortant du camping, le
narrateur a demandé au préposé à la guérite s’il avait un peu d’essence. Le
gardien du parc, Steve, m’a dit qu’il avait un bidon d’essence de 5 litres
qu’il gardait en cas d’urgence. Quel soulagement, il m’a mis les 5 litres et il
m’a demandé 5$. Je lui ai donné avec joie et un écusson de l’endroit où travaille
Manon.
En roulant vers Jasper, il y avait un bouchon de circulation,
plusieurs voitures étaient garées sur l’accotement et les gens traversaient la
route. Il y avait un troupeau de cerf. Nous avons fait la même chose. Les
enfants ont pu s’approcher d’assez proche.
À 12 h 15, nous étions dans le stationnement du Jasper Riding Stables car nous avions
une réservation pour faire deux heures de cheval dans les Rocheuses près de
Pyramide Lake et Patricia Lake. Nous avons profité de l’attente pour diner à
bord de Zackou97.
Manon avait hâte de voir de beaux cowboys, mais c’est des
cowgirls au jean serré et chemise carottée qui étaient sur place. Vu que Maxime
en était à sa première expérience de cavalier, il a eu un cheval lent qui se
nommait Bullet, Zachary est monté sur
Jazz, Manon sur Artie et le narrateur était sur Sonny.
Nous avons suivi notre guide Lorraine dans cet ordre.
La plupart du trajet s’est faite dans le bois, mais il y
quelques beaux moments où nous longions le lac Patricia et un autre ou nous étions
le long d’une montagne d’où nous avions une belle vue des montagnes et de la
rivière Athabaska, qui est supposément l’une des rare rivière où son débit
d’eau va vers le nord pour se décharger dans l’océan Article.
Des cowboys |
Un Wapiti pas trop nerveux |
Manon a la correction de texte |
Nous avons souper et coucher au terrain de camping Whistlers,
près du téléphérique qui monte le mont du même nom. C’était la fin de notre aventure des Parcs
Nationaux des Rocheuses.
A+
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