7 août 2017

Lac Louise et Jasper, Alberta

Nous sommes arrivés tard au camping du Lac Louise. Nous avons fait la ligne d’attente pour nous enregistrer. Pendant que nous attendions, Manon a lu les règlements pour rester sur ce site.

Malheureusement, le narrateur ne lit jamais jusqu'à fin et Manon a réalisé que nous n’avions pas le droit d’être sur ce site, car seuls les campeurs et les roulottes à parois rigides sont admis en raison des ours et lorsque nous ouvrons le toit de Zackou97, les côtés sont en toile, donc parois souples. Sachant que tous les campings étaient pleins, le narrateur espérait pouvoir passer quand même et Manon était déjà en mode panique.

Nous avons pu passer, car la demoiselle à la guérite n’a rien remarqué. Nous n’avons pas pris de chance, les enfants ont couché au rez-de-chaussée protégés par les cotés rigides et nous avons couché à l’étage nous offrant aux gros méchants ours.

PS : Le paragraphe ci-haut est seulement inclus parce ce que Maxime l’a raconté à sa mère, Bianca, car Manon lui avait dit. Cependant, le narrateur a monté la garde jusqu’à 3 h du matin; Manon avait réussi à lui donner quelque peu la chienne.

Le lendemain, aussitôt réveillés, nous avons plié bagage le plus vite possible pour nous rendre au Lac Louise en espérant pouvoir nous rendre au Lac Moraine en premier, car celui-ci a un plus petit stationnement.

Déjeuner  sur le Thule de Zackou97 en regardant le stationnement se remplir
Il était 9 h et l’accès pour le Lac Moraine était déjà fermé car le stationnement était complet. Le narrateur était débiné pour Manon et les boys.

Nous sommes arrivés juste à temps au Lac Louise car le stationnement était presque complet. Nous avons déjeuné dans le stationnement, les boys avait mis leur bol de céréale sur le Thuile (boite rigide) arrière de Zackou97 regardant la cohue des gens et préposés se débattent pour trouver une place.

Une fois les ventres remplis, nous sommes partis vers l’une des merveilles du monde. Le narrateur a pris les devants car il voulait regarder la réaction de sa gang au moment qu’ils voient ce fameux lac. Réaction médium de Manon, il ne reste plus beaucoup de neige au bout du lac. Les boys ont trouvé cela très joli.

L’endroit était infesté de touristes d’autobus et sa jouait du coude pour prendre des photos. Après quelques photos, Zachary s’est mis à ramasser des mini-escargots sur le bord du lac et il voulait les ramener à la maison.
Maxime et Zachary au Lac Louise

Nous avons décidé de faire un trek de 3.3 km en montant qui débute en longeant le lac Louise pour nous rendre au Lac Agnes. Maxime était en forme resplendissante, il prenait continuellement les devants et Zachary tentait de le suivre mais à certain moment, il disait ne plus être capable d’avancer.


Mirror Lake
À 2.6 km, nous sommes arrivés au Mirror Lake et Zachary a vite oublié sa fatigue car lui et son ami ont commencé à lancer des roches plates pour les faire rebondir sur la surface de l’eau. Ce lac est situé devant une grosse façade de roche et nous pouvions voir notre but ultime de la journée, le Lake Agnes Tea House. L’endroit est joli.
Le dernier 600 m s’est fait en monté près des chutes qui relient le Mirror Lake au Lac Agnes. Rendu en haut, à bout d’énergie et se fouettant des dépenses, nous sommes entrés dans cette jolie petite cabane en bois rond qui se nomme : Lake Agnes Tea House.  L’endroit était complet, mais en entrant, une table s’est libérée et nous nous sommes assis. Menu assez restreint car toute la marchandise est apportée à cheval ou en hélicoptère. Un sandwich, trois soupes, deux thés, deux limonades 50$ (pourboire inclus), pas de trouble!

Lake Agnes Tea House
Nous avons laissé les enfants aller jouer sur le bord du lac pendant que nous terminions de siroter notre thé aux bleuets. Une fois la panse récompensée et le portefeuille amoindri, nous sommes allés rejoindre les enfants qui lançaient des roches.

En les regardant, nous avons admiré les lieux, de toute beauté! C’est souvent le même modus operandis dans les rocheuses, un lac avec de l’eau aux couleurs sublimes et au bout une ou des montagnes.

Zachary, Maxime derrière en orange lui aussi
En quittant ce lieu magique, le narrateur a dit à son groupe qu’ils allaient se revoir en bas au lac Louise, car il descend plus lentement qu’eux. Les boys ont prit les devants.

Une fois le narrateur rendu à Mirror Lake, Zachary était en train de lancer des roches dans l’eau et Maxime avait continué son chemin, malgré les avertissements de Manon. Le temps de ramener Zachary au sentier, qui n’obéit jamais du premier coup, nous avions perdu de vue Maxime.  Le narrateur a donc continué, alors que Manon tentait encore de se faire écouter par Zachary qui disait : « une dernière, une dernière, promis une dernière » et la dernière n’était jamais la dernière.  Manon a dû aller le chercher par le bras.  Celui-ci en colère est parti en courant pour tenter de rejoindre son père et Maxime, sachant très bien qu’il n’avait pas le droit de courir.

Le narrateur, qui n’aime pas descendre, est parti d’un pas rapide après notre fugitif croyant le rejoindre rapidement. Après dix longues minutes, toujours pas de Maxime en vue, le narrateur prend la souffrante décision de courir en descendant.

Après dix longues et souffrantes minutes, toujours pas de Maxime en vue, mais qui le rattrape en courant et ne souffrant pas, Zachary. Nous sommes maintenant deux en poursuite du speedy Maxime.

Après dix longues minutes de souffrance et de zig-zags à travers les autres randonneurs, Zachary trébuche et effectue une glissade à plat ventre s’écorchant un avant-bras et criant au meurtre. Poursuite terminée en raison du dérapage de Zachary, il saigne.

Manon arrive quelques instants plus tard munie de sa trousse de premier soin et s’occupe de Zachary. Le narrateur retourne en poursuite.

Après dix minutes, la course se transforme en un pas rapide.

Après dix minutes, le pas rapide se transforme en marche normale.

Après dix minutes, début des douleurs aux cuisses.

Après dix minutes et rendu au Lac Louise, Maxime est assis sagement et nous attend.

Après cinq minutes de sérieuse discussion entre le narrateur et Maxime concernant les consignes de toujours rester près des uns des autres, du moins de rester avec Zachary,  Maxime a le cœur gros et commence à pleurer. Le narrateur se sentant mal change de sujet et le petit bonhomme recommence à sourire.

Le narrateur a pris l’habitude de prendre des photos avec son iPhone et de les envoyer aux parents de Maxime. C’est rendu que sa maman Bianca me retexte demandant de prendre d’autre photos, mais sans casquette, de tel angle, avec plus de soleil, sans Zachary, etc.
Pas facile de plaire à la Mme de Brownsburg.

Commande de Bianca via message texte
De retour dans le stationnement du Lac Louise vers 16 h 30, le narrateur a quitté en espérant que l’accès au Lac Moraine serait ouvert en cette heure tardive. Rendus à la route pour ce fameux lac, qui était derrière nos anciens billets de 20$, il y avait des barricades avec un panneau lumineux affichant «Parking Full ».

La voiture devant nous s’est arrêtée pour parler avec le signaleur et il a continué son chemin. À notre tour à sa hauteur, je lui ai demandé s’il y avait des navettes qui effectuaient le trajet vers le lac Moraine. Il m’a dit que oui à partir du village, mais qui faillait payer. Quand il a vu les enfants derrière, il a dit : « Oh my god, you have two kids, you’ve got to go, the parking is full, drive slowly, there will probably be parkings open by the time you reach there. » et il nous a laissé passé.

Le narrateur était très soulagé et il a remercié les boys car c’était grâce a eux. Le lac Moraine est un incontournable des Rocheuses. Zackou97 a tranquillement monté la route de 14 km vers le cul-de-sac.
Lac Moraine

Rendus au stationnement, nous avons trouvé un espace. Manon a semblé plus éblouie par cet endroit que le précédent. L’endroit est magique et succulent pour les yeux. La couleur est d’un vert aqua turquoise incroyable avec 4 sommets au bout.

Plusieurs personnes marchaient sur des billots pour se rendre de l’autre coté du petit ruisseau au bout du lac pour avoir une plus belle vue. L’une des personne a glissé est  tombée à l’eau. Les boys ont trouvé cela très drôle. Les deux voulaient traverser de l’autre côté et nous avons imposé notre droit de véto « non». Zachary rend son ami plus téméraire.

Nous avons, par la suite, pris le sentier qui mène de l’autre côté du petit ruisseau et nous avons monté un petit sommet, wow!!!! Quelle belle vue. Merci monsieur de nous avoir laisser passer. Les enfants s’amusaient à marcher sur de gros rochers.

Vu suite a une petite marche de 700m.
De retour à bord de Zackou97, nous nous sommes mis en route pour Jasper et les 260 quelques kilomètres à faire. En route, nous avons vu le lac Peyto après une marche de 10 minutes à partir du stationnement.

Lac Peyto
Les boys commençaient à avoir de la broue dans le toupet. Lorsque nous sommes arrivés au lac, il y avait un gros belvédère surplombant un restant de glacier et le lac. Nos impressions du lac, idem des autres.

On the road again vers 17 h 30, la chef Manon demande à ce qu’on arrête vers 18 h pour manger. Le narrateur sachant que c’est la période du mois où il ne faut pas la contredire, il trouve un superbe endroit sur le bord de la rivière Bow.

Pas pire pour un souper sur la route
Il sort sa table pliante et la place sur le bord de l’eau, fait cuire une pizza sur le BBQ, des bruschettas et fait une salade. M & Z attendent en lançant des roches. Le souper ne fut pas aussi bon que la vue des lieux.

Le narrateur a eu l’idée de tremper ses pieds dans l’eau suite à sa longue journée de marche et il s’est ramassé les pieds pleins de boue. C’est sûr que les boys l’ont imité et Zachary s’est ramassé le pantalon mouillé, attaboy!

Nous sommes arrivés à Jasper vers 21 h et nous avons fait une petite épicerie. Étant hyper brulé de sa journée, le narrateur, malgré le fait qu’il avait besoin de faire le plein d’essence, a décidé de remettre le plein au lendemain et de se rendre à leur camping réservé plus tôt ce matin, Pocahantas.

Il a fait le saut quand sa copilote lui a dit qu’il restait 34 km à faire. N’étant pas encore trop habitué avec Zackou97, l’aguille à essence s’est mis à descendre dans le rouge rapidement. La panique s’est installée. En raison de l’heure, la fatigue et la distance parcourue, nous avons décidé de continuer notre chemin vers le site, sûrement sur les vapeurs du réservoir d’essence. Lorsque nous sommes arrivés au camping, il faisait déjà noir.

Nous avons pu dormir un peu et nous lever tard, car nous n’avions rien de prévu en matinée. À cause du dossier d’essence qu’il fallait régler, nous avons quand même déjeuné rapidement une fois levée. Comme nous devions être à Jasper à 13h, le narrateur a décidé de partir plus tôt en tentant notre chance de rouler sur les vapeurs jusqu'à Jasper ou jusqu'à la panne sèche.

Sur les conseils de Manon, en sortant du camping, le narrateur a demandé au préposé à la guérite s’il avait un peu d’essence. Le gardien du parc, Steve, m’a dit qu’il avait un bidon d’essence de 5 litres qu’il gardait en cas d’urgence. Quel soulagement, il m’a mis les 5 litres et il m’a demandé 5$. Je lui ai donné avec joie et un écusson de l’endroit où travaille Manon.

En roulant vers Jasper, il y avait un bouchon de circulation, plusieurs voitures étaient garées sur l’accotement et les gens traversaient la route. Il y avait un troupeau de cerf. Nous avons fait la même chose. Les enfants ont pu s’approcher d’assez proche.

À 12 h 15, nous étions dans le stationnement du Jasper Riding Stables car nous avions une réservation pour faire deux heures de cheval dans les Rocheuses près de Pyramide Lake et Patricia Lake. Nous avons profité de l’attente pour diner à bord de Zackou97.

Manon avait hâte de voir de beaux cowboys, mais c’est des cowgirls au jean serré et chemise carottée qui étaient sur place. Vu que Maxime en était à sa première expérience de cavalier, il a eu un cheval lent qui se nommait Bullet, Zachary est monté sur Jazz, Manon sur Artie et le narrateur était sur Sonny. Nous avons suivi notre guide Lorraine dans cet ordre.

La plupart du trajet s’est faite dans le bois, mais il y quelques beaux moments où nous longions le lac Patricia et un autre ou nous étions le long d’une montagne d’où nous avions une belle vue des montagnes et de la rivière Athabaska, qui est supposément l’une des rare rivière où son débit d’eau va vers le nord pour se décharger dans l’océan Article.

Des cowboys
À la fin de notre randonnée, il y avait un Wapiti muni d’un beau panache avec fourrure qui était près de l’entrée du ranch. Les boys se sont assis sur la clôture pour mieux l’observer.

Un Wapiti pas trop nerveux
Par la suite, nous nous sommes rendus dans le centre-ville de Jasper et nous avons trouvé une buanderie, car nous avions de la lessive à faire. Nous avions deux laveuses. Pendant les brassées, Manon en a profité pour faire la correction du blogue et les hommes sont allés à l’ancienne caserne de pompier de Jasper dans laquelle les Parcs Canada en a fait un atelier d’information aux sujets des différents animaux et arbres que l’ont retrouvent dans le Parc de Jasper. Ils ont passé beaucoup de temps à jouer avec les télescopes. Maxime en a profité pour parler à ses parents, Bianca et Stéphane.
En attendant le séchage

Manon a la correction de texte
De retour au 3 Sheets Laudermat, Manon était rendue au séchage et M & Z en ont profité pour brancher leur tablette et accompagner Manon.

Nous avons souper et coucher au terrain de camping  Whistlers, près du téléphérique qui monte le mont du même nom.  C’était la fin de notre aventure des Parcs Nationaux des Rocheuses.

A+





















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