15 juin 2013

Fethiye, Turquie


Nous avons pris un « dolmus » de Pamukkale jusqu'à la prochaine grande ville, Denizli, d’où nous avons pris un minibus pour quatre heures de route vers Fethiye. Rendus à l’otogare, un homme est venu à notre rencontre pour nous dire qu’il avait un endroit pour un bon prix et que quelqu’un de l’hôtel viendrait nous chercher. Le terminus étant loin du centre de la ville, nous nous sommes dits que si l’endroit n’était pas à notre gout, nous serions déjà dans le centre et nous aurions eu un transport gratuit, donc nous avons accepté l’offre.

Rendu au Gorême Pansyion, les chambres étaient correctes, mais pas assez bien situées à notre gout. Manon et Catherine sont parties à la recherche d’un meilleur endroit et nous les avons attendues, attendues et encore attendues. Diego a été d’une grande gentillesse et patience en jouant avec Zachary. Cependant, il commençait à être inquiet pour son amoureuse pensant qu’elle était perdue.

Après deux grosses heures d’attente, nos deux magasineuses d’hôtels sont revenues. Elles avaient visité 8 endroits et elles en avaient trouvé un plus beau, mais situé à l’autre extrémité du centre. Conclusion, nous sommes restés au Gorême Pansyion.
Vue du port de Fethiye
Fethiye est une ville située sur le bord de la mer Épée avec un très joli port. En soirée, nous avons marché le long de la mer où il y avait un beau belvédère avec des fontaines et des parcs. Zachary a passé quelques temps au parc et il s’est aussi beaucoup amusé avec les jets d’eau qui provenaient du sol (voir la photo). Nous nous sommes rendus au port pour finaliser notre prochaine aventure.
Encore des autos dans les mains
Fethiye est une ville de vacanciers et il y a toute sorte de boutiques. Manon, Diego et Catherine sont entrés dans une boutique de chandails de soccer. Ils étaient trois à parler et négocier avec le vendeur et cela créait une situation confuse. Pauvre vendeur, il ne savait plus où donner de la tête! À un certain moment, il semblait découragé. C’était tellement long que Zachary, de son propre chef, est allé se chercher une chaise qu’il a ramenée proche d’eux et il s’est assis pour les écouter, c’était joli et drôle.

Pauvre M. le vendeur, Zack qui est tanné, le photographe aussi
Le lendemain, nous avons marché vers les montagnes au nord de la ville pour aller voir les vestiges de l’antique Telmessos datant de 400 ans av. J-C. Il s’agit de tombes lyciennes, taillées dans la roche de falaises, ayant des façades de temples avec des tombeaux à l’intérieur, qui rappellent un Petra miniature en Jordanie.

En route pour les très vieux tombeaux
Il y en a plusieurs et de différentes grandeurs. Nous avons monté plusieurs marches pour nous rendre au plus haut et gros tombeau, celui d’Amyntas datant de 350 av .J-C. Du haut, nous avions un beau panorama du port, de la ville et des iles au loin.

Plusieurs façades de temples sculptés dans les roches
La montée en a valu la peine
Tombeau d’Amyntas
Ensuite, nous avons pris un « dolmus » pour nous rendre à Kayaköy. Il s’agit d’un village fantôme avec plus de deux milles maisons en pierre abandonnées en flanc de montagnes. L’endroit est magnifique!


Quand la Turquie est devenue un pays en 1923, suite à la guerre entre elle et la Grèce, une entente fut conclue "le traité de Lausanne" pour déplacer les populations turques de Grèce et grecques de la Turquie. Selon les chiffres, 120 000 Grecs ont quitté la Turquie et 65 000 Turcs sont sortis de la Grèce.


Les nouveaux arrivants ont pris possession des maisons de Kayaköy, mais les ont quittées après un certain temps car ceux-ci étaient des cultivateurs à l’origine laissant toute la ville à l’abandon.

Village fantôme de Kayaköy
Nous sommes montés jusqu’au sommet et rendus en haut, nous nous sommes faits un chemin à travers les broussailles pour avoir la meilleure vue possible pour pouvoir prendre de jolies photos.

Nous avons entendu Catherine crier souvent
Faire notre propre chemin ne fut pas facile car il y avait des plantes piquantes et nous étions tous en gougounes. En plus des plantes, il faillait marcher sur des roches volcaniques. Diego et Zachary avaient beaucoup de plaisir car ils faisaient semblant d’être à la guerre et ils lançaient des grenades dans les maisons et tiraient sur l’ennemi. Nous ne savons pas lequel des deux a eu le plus de plaisir!

"Allo, y a quelqu'un ? "
Souffrir des pics-pics sur les pieds, en a valu la peine! Voir ces plus de 2 000 maisons de pierre abandonnées et sans vie, en flanc de montagnes, était quelque chose à voir! Le silence des fantômes et le calme régnaient.

Nous en avons profité pour enregistrer des messages pour nos papas pour la Fête de pères, car nous n’aurons pas accès à l’Internet dimanche prochain. Nous sommes redescendus par un autre chemin tout aussi difficile et aventureux. Catherine a dit que cela avait été sa journée la plus plaisante jusqu'à maintenant.

Demain nous quittons pour une aventure de 4 jours et 3 nuits.


A+

- Sylvain
















1 commentaire:

juliescrapbook a dit…

J'adore la ville fantôme. Bonne fête des pères!