Nous avons marché
avec tout notre équipement jusqu'à la gare de minibus. Après 2 heures et demie de
route, nous avons pris un « dolmus » d’Igdir vers notre destination
finale. Un «dolmus » est un camion econoline et nous étions 20 à
l’intérieur, Zachary était assis sur nous.
Comme des sardines |
La route était
très jolie avec de belles montagnes remplies de moutons et leur berger avec
encore quelques étendus de neige. Il y a de l’herbe partout.
Une des équipes Turc très populaire |
Un garçon qui
vendait des croissants sur la rue nous a conduit à notre hôtel Hôtel Tahran. Une fois installés, nous sommes
allés nous promener dans le centre-ville. Dogubayazit est une ville de 36 000
habitants à 1 950 mètres d’altitude avec le mystique mont Ararat, le plus haut
sommet du pays comme jolie toile de fond. La population est d’une très grande
majorité Kurdes. La frontière de l’Iran est à 35 km.
Nous cherchions
une agence pour visiter les sites de la région quand un homme est venu à notre
rencontre. Quand il a su que nous étions des canadiens français, il connaissait
notre histoire disant que leur situation était la même que celle des Québécois
en raison qu’ils étaient un peuple minoritaire entouré.
Finalement, cet
individu était propriétaire d’une agence et après avoir négocié, nous nous
sommes entendu pour visiter les sites, le lendemain.
Il y avait des
jeunes qui se promenaient avec des balances et ils voulaient que nous nous pesions.
Nous avons refusé car nous craignons d’avoir pris du poids depuis notre arrivée
en Turquie. Ils servent du pain croûté en quantité industrielle à tous les
repas et ils ont trois pouces d’épaisseur. Il y a également beaucoup de viande
dans leur nourriture. Nous allons tenter d’être disciplinés, à suivre.
Remplace le diner |
Le lendemain,
notre M. Kurde nous attendait avec un chauffeur. Le premier endroit où nous sommes
allés est dans un village Kurde au pied du mont Ararat. Il s’agit du mont,
selon la bible, où l’arche de Noé se serait échouée après 40 jours à naviguer.
C’est la plus haute montagne de la Turquie à 5 137 mètres. Le sommet était
enneigé et dans les nuages.
Mont Ararat avec un gros maman moineau avec ses bébés |
Des enfants sont
venus à notre rencontre. Les maisons étaient typiquement Kurdes faites en boue
avec les toits plats. En quittant, nous avons vu un très gros nid d’oiseau sur
le haut d’un poteau électrique. Il y avait un énorme oiseau blanc avec deux
bébés.
Nous nous sommes,
par la suite, rendus près de la frontière de l’Iran pour voir le deuxième plus
gros cratère de météorite de la terre. La garnotte cosmique aurait supposément
tombée à cet endroit en 1898 causant un trou d’un diamètre de 35 mètres et
d’une profondeur de 60 mètres. Il est possible que ce soit juste un trou
naturel.
Le trou |
Pour se rendre au
site, nous avons passé un poste de contrôle de l’armée où deux soldats munis de
mitraillettes ont gardé les papiers de notre chauffeur le temps d’aller voir le
trou. Il y avait plusieurs tours d’observation de l’armée dans le secteur car
il y a beaucoup de contrebande et d’Iraniens qui tentent de passer.
Circulons à sens inverse |
Ce qui nous a le
plus impressionné c’est la très longue file de camions qui attendaient pour
passer la frontière. La ligne avait plus de 8 kilomètres de long et elle
prenait les deux voies. Nous avons été obligés de rouler en sens inverse pour
nous rendre au site pendant 7 km.
Les camions qui attendent vu du site Durupinar au mont Maser Dagi |
Selon notre guide
et de ce que nous avons lu, les camionneurs peuvent attendre plusieurs jours et
même semaines pour pouvoir passer les douanes et entrer en Iran. Camionneur ici
= patience, beaucoup de patience.
À 3 kilomètres de
la frontière, nous sommes allés au site Durupinar. En 1960, un capitaine
de l’armée, Ilhan Durupinar étudiant les cartographies aériennes de la région
des montagnes Tenderuk a constaté
une forme au sol qui ressemblait à une empreinte d’un bateau dont les grandeurs
pouvaient correspondre à celles de l’arche de Noé.
La forme est plus
facile à voir sur les photos à l’intérieur du petit musée broche à foin que lorsque
nous sommes à l’extérieur, sur une pente, à regarder au loin où l’empreinte du
navire biblique se trouve. Des études ont été faites sur les lieux à quelques
reprises et rien ne prouve à 100 % qu’il s’agisse de la grosse chaloupe.
Zachary a été
impressionné par l’histoire de l’arche de Noé et il l’a drôlement racontée à
Annie et Francis sur Skype durant la soirée. Notre garçon a maturé dernièrement,
il semble apprécier de plus en plus ses journées d’exploration et il se
souvient de certaines choses. C’est plaisant comme parents de constater ces
grands changements !
La belle partie
de cette excursion a été quand nous sommes parties du site Durupinar pour nous
rendre au palais d’Ishak Pasa, près de Dogubayazit. Nous avons circulé sur des
chemins de terre à travers quelques montagnes et nuages. Nous avons passé
quelques villages kurdes au milieu de nulle part. Il y avait plusieurs
pâturages de moutons accompagnés de leur fidèle berger. Toutes les montagnes sont
recouvertes d’herbe, les moutons ne manquent pas d’endroits pour brouter. C’est
d’une beauté époustouflante !
Village typique au milieu de nulle part |
Palais d'Ishak Pasa |
Après une heure à
circuler à basse vitesse en flanc de montagnes, nous étions rendus au palais
d’Ishak Pasa à 6 km au sud/est de Dogubayazit.
Cour intérieur |
L'entrée de ce joli palais |
Il s’agit d’un
château sur un plateau en flanc de montagne avec une vue exceptionnelle sur
Dogubayazit et le mont Ararat en fond de toile. La construction a débuté en
1685 par Çolak Abdi Pasa et terminée par son fils Ishak en 1784.
Salle à manger |
Zachary a eu beaucoup
de plaisir à se promener à travers les nombreuses pièces de ce vaste château.
Celui-ci a sûrement été rénové car il est en très bon état.
Vu de Dogubayazit |
En soirée, nous sommes
allés prendre un dessert (nous manquons de discipline) dans l’une des
pâtisseries de la rue centrale. Il y avait deux hommes qui jouaient au
backgammon et cela a attiré l’attention de notre fils. Prendre du thé turc et
jouer à ce jeu est populaire en Turquie.
Zachary a utilisé
sa technique habituelle pour apprivoiser ces deux hommes et ce jeu.
Premier
étape : Étudier la situation de notre table.
Deuxième
étape : Aller à la table à côté d’eux pour les regarder.
2 |
Troisième
étape : Établir un contact en s’approchant de leur table.
3 |
Dernière
étape : S’asseoir avec eux.
Étape finale, très sérieux dans son approche |
À un certain
moment, les deux hommes discutaient et Zachary suivait religieusement leur
conversation, sa tête se promenait d’un bord à l’autre comme quand on regarde
un match de tennis. On aurait dit qu’il comprenait le turc, c’était drôle à
voir. Voici un aperçu.
À la suite d’une
petite déprime après l’Indonésie, depuis que nous sommes en Turquie, c’est
maintenant Manon qui choisi et planifie nos itinéraires. Elle accomplie ses
nouvelles taches avec brio et commence à apprivoiser le turc parce que peu
d’entre eux parlent anglais, elle m’épate, bravo !
A+
-Sylvain
DERNIER RAPPEL : Manon a exprimé le désir d’être chez elle pour son 4 ?ième anniversaires de naissance et nous le serons.
Sa fête est samedi le 29 juin. Nous profitons de l’occasion pour vous inviter à
venir célébrer son anniversaire, celui de Zachary et notre retour à cette date.
Cela nous fera plaisir de vous accueillir.
SVP nous confirmer votre présence via nos courriels, merci.
C'est DUR de faire un arrêt complet |
1 commentaire:
Plus de traffic que sur le pont Champlain!
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