14 juin 2013

Pamukkale, Turquie

La leader qui se prépare pour notre prochaine destination
Nous voilà à Pamukkale. Un gars nous a offert de nous amener à son hôtel Sunrise Aya près du site pour un très bon prix, nous avons accepté. Il y avait deux Québécoise de Sherbrooke à cet hôtel.

Non, ce n'est pas le mont St-Sauveur !
Le narrateur est un peu tanné d’écrire, il manque d’inspiration et il veut donner congé à sa correctrice qu’il veut épargner un peu avant son retour. Donc, avec l’aide de Wikipédia, voici pourquoi nous sommes ici et ce que nous avons vu. Catherine nous a dit que c’était sa plus belle journée jusqu’à maintenant. Voici ce Wiki dit :
« Pamukkale (« château de coton ») ou Pamukalé est un site naturel et touristique de Turquie composé de sources formant une tufière. Il est inscrit depuis 1988 conjointement avec Hiérapolis sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. Une ville du même nom se trouve à proximité.

"Allez Zachary, ils attendent après nous"
Pamukkale se trouve au sud-ouest de la Turquie, plus précisément dans la vallée du Méandre, dans la province de Denizli, à quinze kilomètres au nord-est de la ville du même nom.

Des bassins l'un après l'autre
Pamukkale est une tufière entièrement élaborée par les eaux chaudes qui s'écoulent des entrailles de la montagne. Le site comporte 17 sources. Certaines d'entre elles ont une température de plus de 45 °C, et sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique. Ce dioxyde de carbone, en se libérant dans l'air, fait précipiter le carbonate de calcium contenu dans l'eau, lequel se dépose, sous forme pâteuse, sur les flancs de la colline et durcit ensuite lors de l'évaporation de l'eau. Chaque litre d'eau délivre un demi-gramme de carbonate de calcium.

Cette section était malheureusement interdite
Pas glissant du tout, une chance !

Un aborigène rencontré sur les lieux
Ce phénomène naturel laisse des couches blanches sur la pierre, ce qui donne à la montagne une apparence de forteresse de coton ou d’une chute d’eau gelée. Comme exemples similaires, on peut citer la Mammoth Hot Springs du parc national de Yellowstone, Egerszalók en Hongrie, les Pink and White Terraces — détruites par une éruption volcanique en 1886 — en Nouvelle-Zélande ou encore Huanglong en Chine.
Vraiment joli!
Le site est également intéressant d'un point de vue archéologique. Fondée au iie siècle av. J.-C. par un des rois de Pergame, la cité antique de Hiérapolis se développa grâce à l'exploitation de ses sources thermales. Hiéra était le nom de la femme de Téléphore, fondateur légendaire de Pergame.

Une dernière "saucette" avant le souper
Cependant, ce sont les Romains qui construisirent le plus grand nombre de bâtiments, avant que la ville ne soit complètement reconstruite à la suite d'un violent séisme en 60. La ville était dédiée au dieu Apollon, ainsi qu'au dieu Pluton qui avait un oracle dans les sous-sols du temple d'Apollon.

Au nord du site se trouve la nécropole, les thermes et la porte de Domitien, bel arc de triomphe à trois baies flanqué de deux grosses tours rondes. La nécropole compte plus de 1 200 tombes de différentes époques, puisqu'on y retrouve des tumuli circulaires, mais aussi des tombes grecques recouvertes de graffitis et des tombes d'époque romaine.

Le tombeau de saint Philippe aurait, selon certaines sources, été retrouvé sur le site, près du martyrium du même nom, fin juillet 2011.

La piscine thermale est toujours exploitée. Elle a été baptisée « piscine de Cléopâtre » par Marc-Antoine en l'honneur de cette dernière qui s'y était baignée une fois et aurait fait venir cette eau jusqu'à Rome ensuite, par convois.

Piscine Antique, tout semble avoir tombé lors d'un tremblement de terre
L'eau est naturellement chaude à 36 °C et par endroit très pétillante. Elle est censée rajeunir et guérir de certaines maladies ou infections. »

Je n’aurais pas pu vous l’expliquer mieux qu’eux. Nous sommes partis de l’hôtel vers 15 h 30 qui était situé juste au bas de Pamukkale. Rendus près du sol blanc, il fallait enlever nos sandales et marcher pieds nus jusqu’au sommet. L’eau était chaude et le sol non glissant.

La montée fut longue car Zachary s’est baigné dans tous les bassins, sans exception. Rendus en haut, nous sommes allés voir la piscine antique où les gens se baignaient avec des anciennes colonnes en ruine au fond de l’eau. Nous avons passé notre tour pour des raisons économiques et l’heure tardive. Nous avons, par contre, goûté à l’eau, qui selon la légende devrait nous guérir de plein de choses. Elle avait très mauvais goût. Zachary lui en buvait car il disait que ce n’était pas grave car ça guérit les bobos dans son corps. Nous en avons mis sur les très nombreuses verrues de Zachary et moi, j’en ai profité pour en mettre sur ma tête en espérant que cela empêche la perte de cheveux. À suivre.

Nous avons, par la suite, visité les ruines de la cité antique de Hiérapolis juste en haut des bassins d’eau. Nous avons marché jusqu’au théâtre restauré qui contenait à l’époque 12 000 places. Zachary a crié à l’intérieur de celui-ci pour entendre son écho. Les marches étaient quelque peu dangereuses car elles étaient sculptées à partir de gros blocs et usées par le temps.
Partie au-dessus des colonnes centrales
Diego, Manon, "Le clown" (regardez ses yeux) et Catherine Paredes
Des escaliers difficiles à utiliser
En soirée, nous sommes allés souper dans un restaurant où le propriétaire arrivait de Montréal après y avoir passé 20 ans. C’était drôle de se faire parler en français par un Turc avec un accent québécois. De retour dans son pays, depuis onze mois, il dit s’ennuyer des cafés Tim Hortons, des hot-dogs et des poutines, comme certain parmi nous.

Encore en autobus, regardez les beaux paysages !
A+

-Sylvain





















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