6 mai 2013

Lovina, Bali, Indonésie


Nous avons visité trois hôtels avant d’arriver au Rini Hôtel. Il y avait deux familles avec des enfants et c’est ce que nous espérions en ce jour d’anniversaire de Zachary. De plus, nous avions une grande chambre avec deux lits et un balcon meublé.

Zachary s’est vite lié d’amitié avec les enfants, dont Léon (5 ½ ans) et sa sœur Eugénie (4 ans). Ils sont Suisses et sont sur la route en vélo depuis 10 mois et ils ont commencé leur voyage en Chine. Chapeau aux courageux parents Frédéric et Laure qui ont, jusqu’à maintenant, pédalé 10 000 kilomètres! Leur objectif 12 000 kilomètres.
Bonne Fête Zachary, 5 ans

Nous avons acheté un gâteau et ils se sont joints à nous pour lui chanter « Joyeux Anniversaire ». Plus tard, nous sommes allés souper ensemble et nous lui avons à nouveau chanté « Bonne Fête » et nous lui avons remis son cadeau. Cela a semblé faire du bien à Zachary de voir d’autres enfants qui parlaient le même langage que lui, ou presque. Le petit Léon nous a demandé ce que signifiait « Bonne Fête » car eux, ils chantent « Joyeux Anniversaire ».
Remise des cadeaux au souper

Un gros merci au groupe des chats de le CPE St-Luc et à nos petits voisins Maxime et Sofia (ainsi que leur maman Bianca) pour les vidéos envoyés à Zachary pour ses 5 ans, sans oublier ceux et celles qui ont fait parvenir des courriels ou qui l’ont skypé, merci!
Bec sucré

Nous avons passé notre deuxième journée en compagnie de « Fredo », Laure, Léon et Eugénie à la plage et à la piscine de l’hôtel. Les enfants ont eu beaucoup de plaisir. Ils déplaçaient beaucoup d’air, possiblement au détriment des quelques autres clients des lieux.

Zachary a mordu dans un piment fort rouge et il a eu la bouche en feu. C’était la panique et il se lamentait beaucoup jusqu'à temps qu’une dame Allemande vienne nous dire de lui mettre du sucre sur la bouche et le problème a été réglé instantanément.
Léon, Eugenie et Zachary

Les deux couples de parents ont également fait beaucoup de social. C’était  drôle de constater que nous parlions la même langue, mais que parfois, nous avions des expressions complètement différentes. Nous avons diner et souper encore ensemble et nous nous sommes échangés nos coordonnés. Nous les avons invités à venir nous visiter au Québec.

Photo du départ de la famille Carrard
Leur affiche
Le lendemain matin, Léon et Eugénie sont venus nous réveiller, tel que demandé, car nous ne voulions pas manquer le départ de nos nouveaux amis aventuriers. Après quelques photos, ils ont quitté pour leur prochaine étape qui va les mener dans quelques semaines en Australie. Voir la façon qu’ils sont organisés est impressionnante. Leur remorque est « Made in Québec ». Bonne route! Si vous voulez suivre leurs péripéties, allez voir leur site : www.velhorizons.ch .

Nos héros de la semaine
Après leur départ, nous avons fait un peu de magasinage et Manon s’est achetée 4 robes d’été. Le reste de la journée a été passée à la piscine. L’endroit était plutôt tranquille, sans les petits Suisses.

Départ pour voir les dauphins
Le jour suivant, nous nous sommes levés à 5 h 30 car nous avions réservé un « skipper » pour aller en mer voir le lever du soleil et les dauphins. Le capitaine du bateau araignée (pattes stabilisantes sur chaque cotés) m’a dit qu’il y avait beaucoup de touristes provenant de Kuta, un des plus gros endroits touristiques de Bali.
Arrivons dans le secteur

Le zoo
Nous avons vu beaucoup de dauphins, même que quelques-uns ont sauté près de nous. Ce qui était moins plaisant, c’est que nous étions environ 60 embarcations à les suivre. Quand ils sortaient de l’eau, tous les bateaux se dirigeaient vers eux, une vraie comédie triste. C’est surprenant qu’il n’a pas eu de collision et ils disent que nous sommes dans la saison basse.



Flipper et mini-flip
Eau très claire




Après nous sommes allés faire du snorkling près de la plage de Lovina. Zachary a mis son masque à peine cinq minutes et par la suite, il nous suivait et embarquait sur notre dos nous prenant pour des chevaux de mer. Nous avons vu plusieurs étoiles de mer bleues d’environ 8’’. Notre expérience fut moins belle que la semaine dernière car les poissons et coraux étaient moins jolis.
"La Roche" et fiston

À notre dernière journée, nous avons loué une moto pour aller dans les montagnes vers Munduk. Cet endroit est reconnu pour ses beaux paysages et ses plantations. Nous nous sommes probablement trompé de route pour nous rendre car le chemin ressemblait à un ancien champs de mine. Un bon samaritain motocycliste nous a remis sur le bon et meilleur chemin. Vers la fin, la route était sinueuse et belle.

En route pour Munduk...........perdu
Nous sommes passés par quelques petits villages et nous étions supposés arriver à Munduk de l’ouest et nous sommes finalement arrivés du côté est. Les paysages étaient à couper le souffle.

Nous sommes arrêtés au Kopi Shyop, c’est un endroit où ils cultivent et fabriquent le café dans la tradition balinaise. Après avoir pris un bon café, l’employé nous a fait visiter les lieux et expliqué la façon qu’ils procèdent.

Café
***Le kopi luwak est un café récolté dans les excréments d'une civette asiatique, le luwak de la famille des viverridés, du fait d'une digestion quasi absente.
La civette consomme en effet les cerises du caféier, digérant leur pulpe mais pas leur noyau, qui se retrouve dans ses excréments. Dans le tube digestif du Luwak, les sucs gastriques — composés d'enzymes qui divisent les chaînes de protéines en chaînes plus petites ou en acides aminés individuels — font subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café.

Luwak
Il est produit essentiellement dans l'archipel indonésien, à Sumatra, Java, Bali, Sulawesi, aux Philippines et dans le Timor oriental. Le kilogramme vaut parfois plus de 1 000 US$.***

Crotte du Luwak, graine non cuite et une fois cuite
Future employé de Tim Hortons
Après nous avoir montré ce joli petit animal, il nous a présenté quelques plantes de café. La récolte se fait une fois par année, en juin. Une fois les excréments récupérés,  ils séparent les graines de café qui sont d’une couleur beige, puis les font cuire sous un feu de bois pendant deux heures jusqu'à ce qu’elles deviennent brun-noir. Pour terminer, ils les moulent en l’écrasant à l’aide d’un gros bâton. Zachary a pu en mouler un peu.

Ensuite, il nous a montré la plante « lemongrass », il en a coupé un morceau près de la racine et nous l’a fait sentir. Ça sentait le citron et Zachary ne voulait plus s’en départir. Juste à côté, il y avait un arbre de vanille. Les feuilles de vanille semblent pousser du bas vers le haut ; la récolte se fait au mois d’août.

Arbre de vanille
Une fois la visite terminée, nous avons enfourché la moto pour nous rendre aux cascades de Munduk. Une fois la moto garée, nous avons marché une vingtaine de minutes en descendant pour voir les chutes. C’est une grande chute étroite qui tombe vers un ruisseau. Après  les photos d’usage, nous sommes retournés vers la moto.

Chutes de Munduk
En chemin, nous avons croisé une fourche et il y avait un panneau qui indiquait un restaurant écologique face à de belles chutes d’eau à 900 mètres. Nous avons décidé de nous y rendre. Nous marchions au milieu de nul part, en flanc de montagnes, sans croiser personne. Après environ 200 mètres, ce fut le déluge, voici un petit poème des évènements qui ont suivis :

Marchions dans une forêt tropicale
Suivi d’une bonne pluie tropicale
Marchions dans l’eau et la boue
Tentions de nous rendre jusqu’au bout
Monter des côtes avec des gougounes
N’est pas pour des moumounes
Rendus au resto des chutes
Qui était en bas d’une bute
La récompense fut grande
Pour les yeux et pour la panse*

"Ca spin" en gougounes
La carrière du poète s’est également terminée aussi vite que celle du surfer.

Proche du but
Evidemment, nous étions les seuls clients, nous croyons que nous avons réveillé le serveur-cuisinier-propriétaire. Nous avons pu étaler nos effets pour les faire sécher. Le site était situé directement face à de belles chutes et toutes les chaises et tables étaient stratégiquement placées face à celles-ci.

Le repas était succulent et au thème du jour. Ma soupe aux patates avait un gout de citron, avec un morceau de « lemongrass » fraichement cueilli d’une plante près de nous. Mon thé au citron en contenait aussi et celui de Manon avait une feuille de vanille.

Délicieux et jolie
À la suite du repas, la pluie avait cessée. Nous étions à six minutes de marche de la route, mais à 1.5 km à l’est de la moto. Manon et Zachary ont attendu au chemin le temps d’aller récupérer la petite Honda.

De retour avec celle-ci, nous étions en route pour les chutes GitGit. En chemin, nous avons passé le lac Danau Bayan où il y avait plein de singes dans le chemin et sur les garde-fous. L’eau du lac est d’un joli bleu turquoise avec la ville de Pancasari comme fond de toile.
Tassez vous

Rendus au stationnement des chutes, nous avons marché une autre vingtaine de minutes vers les deux chutes du site. Il y avait une corde d’où nous pouvions faire nos imitations de Tarzan. Zachary était assez bon pour se laisser aller au bout de la corde et moi, je me suis fait mal au dos en voulant faire mon jeune tarzan ! Il va falloir que je réalise que je ne suis plus jeune.
Chute de Gitgit (première)

Jane et Tarzan à Gitgit
Jane Leduc
Tarzan Préseault




















Le chemin du retour fut plaisant, juste en descente avec des longs tournants et quelques épingles ; le paradis pour les motards, il manquait juste une vraie moto !





***Wikipedia
*droit d’auteurs Zacharyenvoyage.2013

A+

-Sylvain


PS: Une petite pensée pour notre ami Martin et sa famille.








































1 mai 2013

Kintamini, Bali, Indonésie



Après 8 jours passés à la mer, nous sommes de retour dans les montagnes à Kintamani près du lac Batur et du Mont Gunung Batur qui est à 1 717 mètres d’altitude.

Nous avons loué une auto avec chauffeur pour le trajet de Sanur à ici, pour nous rendre à l’hôtel « The Volcania Kintamani » qui est en réalité à Pemboka  Une fois arrivés à l’hôtel, Manon a constaté que nous n’avions pas la chambre tel que stipulé dans le contrat de « Booking.com », donc nous nous sommes retrouvés dans une très grande chambre de roi avec trois terrasses et une grande salle de bain. Nous avons cinq ouvertures, cela fait trop de draperies à fermer avant de se coucher.

Le prince Zachary I a couché ici
Une fois installés, nous avons marché jusqu’au belvédère d’où nous avions une superbe vue du lac Batur et Mont Gunung Batur. Il y a tableau qui montre les différentes éruptions à travers le temps. Il y avait un groupe de gars qui m’ont appelé pour aller les voir. Je pensais qu’ils voulaient que je prenne une photo d’eux, mais non, ils voulaient prendre une photo de groupe avec moi au centre. C’est là que j’ai réalisé que j’étais parmi un groupe d’homosexuels assumés extravertis. Ils ont beaucoup ri à mes dépends, du moins je crois, parce que je n’ai rien compris. Il faut que j’arrête de perdre du poids!

Les multiples volcans du mont Gunung Batur et les champs de lave
Pour notre première journée complète ici, nous avons loué une moto, chose pas évidente à faire ici car il n’y a pas de commerces ou d’hôtels qui en louent. Il faut faire affaire avec des particuliers et la plupart n’ont pas de casques. Après s’être promenés un peu, nous avons finalement trouvé une moto et deux casques. Manon était la rebelle sans casques.

Nous sommes descendus au Lac Batur en utilisant continuellement les deux freins car la route était très abrupte. Zachary n’arrêtait de me demander de mettre le moteur en fonction car j’utilisais seulement les freins. Nous avons été voir le HPPGB, l’Association des guides du mont Batur qui détient le monopole sur les ascensions guidées du Gunung Batur pour réserver notre trek de demain.

Ensuite, nous avons longé le lac du côté ouest vers le nord jusqu’au bout du chemin au temple Pura Ulun Danu Batur en passant par les villages de Kedisan, Toya Bungkah et Songan. Nous n’avons pas visité le temple parce que nous avons notre cotât des temples et nous ne sommes pas attirés par la religion Hindoue. 

Après le diner, nous avons fait l’autre côté du lac en passant par Buahan, Abang et Trunyan. Le chemin serpentait le lac et nous avions une belle vue du mont Gunung Batur et ses nombreux volcans.

Ce que nous n'avons pas vu
À Trunyan, plusieurs personnes nous ont accostés nous demandant si nous voulions aller voir le cimetière. Nous avons refusé parce que les gens ici sont assez harcelants pour nous vendre ou proposer des choses. Ce n’est que le lendemain que nous avons appris que le cimetière en question était seulement accessible par bateau et qu’il était unique parce qu’ils n’enterrent pas leurs morts, mais les déposent sur la terre sous des gros arbres. Supposément que ce genre d’arbres fait en sorte que les corps ne dégagent pas d’odeurs. Nous croyons que c’est une bonne chose de ne pas y avoir été pour Zachary, cela aurait pu le traumatiser.


À Abang, Zachary a joué au soccer en utilisant une noix de coco vide avec quelques enfants. Ceux-ci étaient meilleurs que lui et il a commencé à les retenir et les pousser pour égaliser les forces.

Pour souper, nous avons été au restaurant du LakeView Hotel d’où nous avions, de la terrasse extérieure, une superbe vue du lac et de la montagne. Nous voyions les nuages littéralement passer par dessus nos têtes et descendre vers le lac et le mont, impressionnant. Malheureusement, il y a souvent une facture salée qui accompagne une terrasse avec une belle vue, et le souper était moins impressionnant, lui.

Le lendemain, à 9 h 30, nous avions complété un  trek de 13 kilomètres en montant 650 mètres. Nous nous sommes levés à 3 h (quelle sorte de parents sommes-nous?) et une demi-heure plus tard, nous descendions vers Toya Bungkah au point de départ du HPPGB.

Le mont Gunung Rinjani sur l'ile de Lombok vu du mont Gunung Batur à 5 h 45
À 4 h, nous marchions dans la noirceur vers le mont Gunung Batur avec une centaine d’autres touristes munis de lampes de poches fournies par les guides. Nous voyions une filée de lumière en avant plus haut et derrière nous, joli spectacle. Marcher sur de la rocaille volcanique dans la noirceur n’est pas facile, surtout après huit jours à ne rien faire à la plage.

vue du paradis
Zachary marchait bien et il avait du plaisir avec sa lampe de poche, mais quand la montée a commencé à être plus difficile, le guide l’a transporté sur son dos. Après 30 minutes de montée, Zachary était rendu à l’endroit pour regarder et admirer le lever du soleil à l’est. Le guide nous a donné du café et le déjeuner, une sandwich aux bananes cuites et des œufs à la coq pas assez cuits.
Chutes de nuages sur le lac Batur

Les nuages descendaient le long des montagnes, à l’opposé du lac, donnant l’impression de chutes d’eau. Au très loin, nous voyions les monts Rinjani et Nangi de l’ile Lombok.  À l’horizon, il y avait une fine couche de nuages et le soleil s’est montré au-dessus de ceux-ci. Le spectacle était joli. Zachary a profité de notre inattention pour tenter d’ouvrir un des œufs non cuits qui l’a éclaboussé ainsi que la couverture que nous avions amenée.

mont Gunung Abang
Il y avait 40 groupes ce matin et seulement trois, dont nous, qui faisaient le grand tour pour voir les sept cratères. Selon ce que nous avons compris, il y a eu plusieurs éruptions entre 1848 et 2000 et certains sont encore actifs. Nous sommes arrivés à l’un des sommets et il y avait plusieurs trous dans le sol qui dégageaient de la fumée. Nous avons mis nos mains près des orifices et il était impossible de la laisser là en raison de la trop grande chaleur. Le guide a pris une pierre près du trou et l’a placée proche de l’oreille de Zachary. Il s’est mis à rire parce qu’il entendait des pétillements comme du maïs soufflé.

Non, ce n'est pas le Petit Prince qui brasse ses volcans, c'est Z qui cherche des roches qui pétillent.
Nous marchions le long des divers cratères et nous voyions des champs au bas où nous pouvions facilement voir le chemin de la lave en raison de la démarcation des roches volcaniques noires. À plusieurs endroits, il y encore de la fumée qui sort de la terre.

À droite, de la fumée du volcan encore actif 





Zachary a eu beaucoup de plaisir à descendre car nous avons emprunté un endroit rempli de sable noir volcanique et il descendait comme un skieur alpin. Le reste du sentier était des roches volcaniques et nous avions l’impression de marcher sur des pierres de bar-b-q.

Nous avons passé l’après-midi dans un bain thermal (hot spring) à Troy Bungkah face au lac Batur à nous reposer de notre matinée chargée.

No comment!
À notre dernière journée, nous sommes allés à Buahan, au village du responsable de notre hôtel, assister à une fête religieuse hindoue. Il nous a amené chez lui parce qu’il faillait que nous portions des saros et une sorte de turban pour y assister.

Après qu’il nous ait habillés, nous nous sommes rendus au temple, il y avait plein d’hommes assis au sol en indien, en rangée et il y avait un homme qui parlait à l’avant. Les femmes étaient assises sur les côtés, en retrait.

Plus tard, les femmes et enfants se sont joints à eux et les prêtes ont fait le tour envoyant de l’eau sur les gens, puis ils en mettaient dans les mains et les gens en buvaient. Puis ils mettaient du riz sur le front. Étant les seuls blancs, ils sont venus nous voir et nous avons fait la même chose.

Quand les enfants autour de nous ont su que c’était l’anniversaire de Zachary demain, les enfants lui ont fait un gâteau de fleurs et ils ont fait des chandelles avec les encens, puis lui ont chanté « Happy Birthday ».

À noter que l'Indonésie est majoritairement musulmane, à l'exception de l'île de Bali qui est hindoue. Ils placent des offrandes plusieurs fois par jour devant les statuts, leur demeure et leur commerce. Les offrandes sont de l'encens, du riz et des fleurs. Quand nous sommes sur certains trottoirs, il faut faire attention de ne pas piler sur celles-ci. Heureusement, il n'y a pas de vaches qui circulent librement ici comme au Népal.


Après 45 minutes assis en indien, pu capable de me relever!


















Après, il y a eu de la musique et de la danse. Zachary a beaucoup joué avec les enfants durant la soirée. La famille nous a remis des fruits pour notre retour à l’hôtel

Z populaire avec les filles

A+

-Sylvain