23 décembre 2019
Pour les Fêtes de la fin d’année 2019, Zachary en Voyage se passe au Costa Rica. C’est un pays d’Amérique centrale situé entre le Nicaragua et le Panama. La mer des Caraïbes couvre le nord du Costa Rica et l’océan du Pacifique couvre le Sud.
Drapeau du Costa Rica |
Finalement, notre vol d’Air Canada s’est fait sur un Airbus d’Air Transat en raison de la vente récente d’Air Transat à Air Canada. Zachary s’est tenu occupé tout au long du vol avec l’écran en regardant des films.
13 h 30, nous voilà arrivés à destination - Aéroport international Juan Santamaria. Nous étions attendus par le père de la gérante. Celui-ci tenait un panneau de Pura Van avec l’inscription : « Sylvain Préseault & familia ». À notre grande déception, le ciel était gris et il tombait des cordes.
Celui-ci nous a amenés chez Pura Van, situé à une vingtaine de minutes de l’aéroport, à Alajuela. La gérante, Ivania Rojas Rojas, nous attentait avec des cocktails tropicaux. Après des salutations d’usage et avoir signé les papiers concernant la location du véhicule, elle nous a présenté notre véhicule maison, nommé « Bratshi » pour les 15 prochains jours.
La famile Préseault-Leduc avec "Bratshi" |
« Bratshi » est une van Hyundai Starex 2003 avec beaucoup d’expérience ayant cumulé 239,000 km au compteur.
Ivania nous a montré l’équipement et son fonctionnement. Il faut ouvrir le hayon arrière de « Bratshi » pour retrouver l’eau, le lavabo, le comptoir, le poêle, etc. Le narrateur était impressionné de voir comment se faire un bon café costaricain à bord de « Bratshi ». (voir photo)
Un bon café Costaricain |
Aidée de son frère, elle nous a fait une démonstration du montage de la tente sur le toit. Manon stressait et elle voulait que le narrateur filme toutes les manœuvres. Suite aux explications à propos de « Bratshi », Ivania nous a proposé des itinéraires.
Le narrateur commençait à stresser, car il regrettait de n’avoir fait aucune planification ; il voulait aller se procurer une carte Sim pour son iPhone au plus sacrant pour pouvoir utiliser l’Internet et surtout GoogleMap.
À bord de « Bratshi », nous nous sommes rendus au Wal-Mart, près de l’aéroport de San José, pour faire des emplettes et surtout pour se procurer une carte Sim. Première constatation, le Costa Rica est plus cher que le Canada.
GoogleMap nous a fait arriver de l’autre direction vers Pura Van et dans la noirceur, nous étions perdus. Nous sommes aboutis dans un restaurant local et nous en avons profité pour souper. C’est Catherine qui a découvert l’énigme ! Celui d’être arrivés chez Pura Van de l’autre sens, donc nous regardions du mauvais coté de la route !
Après le souper, nous nous sommes bien rendus chez Pura Van où nous nous sommes installés pour la nuit. Malgré une grande chaleur et l’humidité, nous sommes rapidement tombés dans les bras de Morphée.
24 décembre 2019
Après une première nuit passée à bord de « Bratshi », nous avons apprivoisé sa cuisinette arrière en nous concoctant un bon déjeuner. Par la suite, Ivania nous a aidés à faire la réservation pour aller voir le volcan Poas en utilisant son ordinateur, car c’est la seule façon de se procurer ces billets. Elle a également aidé Manon et Catherine a planifié l’itinéraire de nos deux semaines au Costa Rica.
Après avoir passé par une partie de San José,
nous avons commencé une longue montée en zigzaguant vers Poas. Nous avons pu
apprécier quelques beaux paysages et les belles vues de San José. Nous sommes arrivés
à Poas sur l’heure du midi et nous en avons profité pour diner dans le
stationnement.
La légère montée de +/- 1 km vers le
cratère s’est bien déroulée. Rendus au bout, à notre grande déception, nous
avons vu que des nuages. Tout le trou, d’un diamètre de 2 km et de 300 m
de profondeur, était rempli de nuage.
Malheureusement, nous ne pouvions rien voir. |
Nous avons passé 20 minutes à attendre que les
nuages se dispersent pour voir quelque chose, mais en vain. Le narrateur était
frustré d’avoir dû débourser 50 $ US pour ne rien voir. (Pour le plaisir, les
filles se sont imaginé qu’il s’agissait de la vapeur du volcan !)
Ce que nous aurions dû voir |
La Paz Waterfall Gardens est un hôtel de luxe,
une réserve d’animaux du Costa Rica, un centre d’informations animalières et un
magnifique sentier pédestre banalisé de plusieurs cascades.
Le narrateur rageait à nouveau quand il a dû
débourser plusieurs $ américains pour l’entrée (160 $). Heureusement, la
préposée nous a dit qu’on pouvait camper dans le stationnement pour la nuit
gratuitement ;
ce qui a quelque peu fait dérager le narrateur. La pluie s’est mise de la
partie.
Des colibris au grand plaisir de Manon |
Zachary et son nouvel amis, M. Toucan |
Prochaine section les papillons et les insectes,
nous avons vu des papillons de toutes les couleurs, dont le magnifique papillon
bleu… WOW ! En ce qui concerne les insectes, Zachary se
faisait un plaisir de dire à sa mère de venir voir les tarentules !
Pour nous rendre aux prochains pavillons, nous
retournions sur le sentier où, au grand bonheur de Manon, il y avait une autre
section pour les colibris et cette fois-ci, ils virevoltaient autour de nos
oreilles, car il y avait 4 à 5 arbres remplis de mangeoires et nous étions
entre les arbres ; Manon était aux anges !
Par la suite, nous avons visité les pavillons des
serpents (sauf le narrateur), des grenouilles avec des couleurs éclatantes (il
ne vaut mieux pas les toucher, car certaines sont vénéneuses !)
et des jaguars dans lequel Zachary a beaucoup ri lorsqu’un jaguar léchait sa
main de l’autre côté de la vitre.
Zachary le fermier |
Les multiples chutes de La Paz |
Nous étions rendus en fin d’après-midi, trempés et fatigués. La pluie était toujours de la partie. Le narrateur a amené « Bratshi » au fond du stationnement pour la nuit. En famille, nous avons sorti l’auvent et ouvert la tente sur le toit.
Le narrateur était dépressif et il se
culpabilisait de faire subir ces conditions à sa famille. Zachary et Manon ne
semblaient pas découragés. Vu que la pluie augmentait, Catherine a suggéré
d’entrer la table dans « Bratshi ».
L’exercice d’entrer la table dans « Bratshi » fut compliqué, mais après quelques tentatives et
l’aide de tout le groupe, elle était installée dans le camion au sec, quel
bonheur ! Nous avons pris notre souper de la veille de
Noël et joué aux dés.
Joyeux Noël !!! dans la pluie |
Suite à notre première journée complète en tant que voyageurs-aventuriers du Costa Rica, le sommeil arriva rapidement sous le son de la pluie continuelle.
25 décembre 2019 JOYEUX NOËL !
Hey oui, au réveil il mouillait toujours !
Le narrateur a préparé des cocos en ce matin de Noël. Tout le monde semblait
avoir bien dormi.
Jour de Noël, encore de la pluie. |
Celles-ci étaient merdiques, de la pluie mur à
mur pour plusieurs jours. Par conséquent, un petit meeting en famille s’impose,
il fut convenu de changer nos plans. Nous avons mis le cap pour Monteverde.
Catherine a pitonné les coordonnés dans l’iPhone sur GoogleMap et l’a
remis au copilote. Avant de quitter La Paz Waterfalls Gardens, nous sommes
allés faire notre toilette dans le bâtiment des employés de l’endroit à leur
grande surprise !
Question de tourner le fer dans la plaie, la
route s’est faite sous un beau ciel bleu. Il y avait plusieurs montées en
serpentin.
En route pour MonteVerde |
Ivannia de PuraVan nous avait suggéré un
camping, SantaMaria’s Night Walk. À
notre arrivée, l’endroit était désertique, pas une âme sur place. Le narrateur
a composé au numéro de téléphone indiqué sur l’affiche et a remis immédiatement
l’appareil à Catherine qui se débrouille très bien en espagnol. MERCI Catherine !
Elle en a profité pour réserver un tour guidé en
soirée pour observer les animaux en forêt le soir venu. Étant donné que nous
faisions le tour guidé, nous avions le camping gratuitement.
Nous sommes retournés à bord de « Bratshi » au village de Monteverde et nous avons réservé
notre activité du lendemain 100 %
Aventura Aventure Park. Il s’agit d’un parc en plein air avec tyroliennes,
ponts d’arbre en arbre et benji. Le narrateur bouillonnait en raison du prix
exorbitant pour cette aventure. Deux mégas dépenses en deux jours. La bonne
nouvelle était que les gens de 100 %
Aventura Aventure Park viendraient nous chercher au camping demain pour
nous amener sur leur site.
Tree House Restaurant, Monteverde |
Rendus au camping, nous nous sommes installés
sous la toiture servant à nous protéger des intempéries. Zachary et Catherine ont
emprunté un ballon de soccer au propriétaire et ils se sont amusés à pratiquer
le sport préféré de la grande sœur de Zachary.
Prêt pour une aventure nocturne |
Notre guide, Dennis, nous a remis des lampes de
poche et nous sommes partis à la recherche de bibittes costaricaines,
accompagnés d’un couple américain voisin du Vermont et un couple suisse/Brésilienne.
Zachary a adoré sa soirée |
Serpent vert fluo |
26 décembre 2020
Pas de Boxing
Day pour la gang de Zachary en Voyage Noël 2019. Après avoir pris un
bon déjeuné préparé depuis l’arrière de « Bratshi »,
nous sommes retournés à la réception du camping attendre notre transport pour
nous rendre au 100 % Aventura
Aventure Park. L’autobus est finalement arrivé avec 10 minutes de retard. Il
était bondé et nous avons été obligés de nous assoir dans l’allée centrale.
À notre arrivée sur les lieux, un responsable
est entré dans l’autobus pour nous accueillir et pour nous expliquer le
déroulement de nos trois prochaines heures parmi eux. Une fois équipés de harnais,
d’un casque de protection et de gants de cuir doublé, nous avons eu une petite
formation sur la sécurité et la manière d’installer le harnais et nos mains sur
les fils de fer sans nous blesser lors de la descente. Manon stressait à
s’assurer que Zachary comprenne bien, car les instructions étaient en anglais.
Munis de casques et d'harnais, prêt a se lancer dans le vide |
Manon prêt pour un 1.5 km. de tyrolienne |
Zachary, n’étant pas assez lourd, ne pouvait pas
faire les longues tyroliennes en position superman (120 livres et moins)
ni sa sœur d’ailleurs… on ne sait toujours pas pourquoi !
Probablement que le moniteur voulait lui dire qu’elle ne faisait pas son poids !
Première expérience des routes cahoteuses du
Costa Rica. Nous avons emprunté la route 606 qui descendait la montagne
vers la route Nationale 1. Assisté du copilote Zachary, « Bratshi » circulait à +/- 15 km/h parmi les champs de
mines et la poussière.
Nous sommes arrivés à notre destination pour la nuit, Rincon de la Vieja Mountain Lodge. Il s’agit d’un Lodge de luxe avec des cabanes de bois, une piscine et un restaurant. Nous avons installé « Bratshi » dans le fond du stationnement gazonné. Zachary, Manon et Catherine sont allés se rafraichir à la piscine. L’eau n’étant pas très chaude, seul Zachary s’est vraiment baigné ; les filles se sont mouillées jusqu’aux cuisses.
Le narrateur a préparé le souper et après celui-ci, lui et Zachary sont partis faire une marche autour du petit lac de l’hôtel pour terminer celle-ci, allongés sur les chaises longues à contempler le beau ciel étoilé. Le narrateur appréciait ce moment privilégié avec son fils.
Lecture avant le dodo |
L'heure du coucher arrivée, Zachary et sa sœur sont
montés dans la section tente de « Bratshi » ; muni de sa lampe frontale, Zachary lui a lu son
livre qu’il a reçu à Noël 1000 Questions Réponses autour du Monde. Il adore
ce livre! Merci, Geneviève et Pascal !
27 décembre 2019
L’équipage de Zachary en Voyage Noël 2019
n’a pas bien dormi. La nuit s’est passée sous de violents vents. Nous pouvions
entendre les vents provenir de loin dans la montagne, puis frapper la tente de « Bratshi » avec une telle intensité que le camion en
tremblait.
Au matin, les crochets retenant la tente au sol
étaient courbés. Le narrateur se demande encore comment ceux-ci sont restés
plantés dans la terre malgré la forte intensité des vents de la nuit.
Manon qui prépare les "lunchs" pour la randonné |
En tant que touristes économes, nous avons marché
3 km sur la route pour nous rendre à l’entrée du Parc National Rincon de
la Vieja. 45 minutes plus tard, nous étions en ligne pour payer nos frais
d’entrée. Nous avons constaté qu’il y a des prix différents pour les
Costaricains et les touristes. Nous payons plus que la moitié.
Le porteur de "lunchs" en route pour le Parc National Rincon de la Vieja |
Sur le sentier, nous avons vu des singes hurleurs
à face blanche. Il y en avait plusieurs se balançant d’arbre en arbre. Zachary
était heureux d’observer ces animaux habiles. Ceux-ci émettaient des cris ressemblant
à un jappement d’un chien qui s’est fait enlever ses cordes vocales.
Manon et Zachary ont fait également fis des
consignes (surprenant de Manon ! mais j’imagine qu’elle adore trop l’eau) et
ils se sont rendus aux chutes à la nage. Zachary était quelque peu hésitant au
début, mais il a été corrompu par sa maman et il l’a suivie. Il semblait fier
de s’être rendu sous les puissantes chutes.
Une fois les deux réfractaires sortis de l’eau, nous nous sommes préparés pour refaire le 5 km en sens inverse. Nous sommes arrivés à la sortie vers 15 h 30. Étant donné que le parc fermait à 16 h, il ne nous restait plus assez de temps pour aller voir le volcan. En plus, nos réservoirs d’énergie étaient bas et il nous restait 3 km de marche pour nous rendre à « Bratshi » qui était stationné au Rincon de la Vieja Mountain Lodge.
Sur le chemin du retour, un pickup s’est arrêté à
notre hauteur et le conducteur nous a invités à embarquer dans la boite arrière.
Sans hésiter, alors qu’il y avait déjà des touristes femmes et enfants à bord, nous
avons embarqué et débarqué au Rincon de
la Vieja Mountain Lodge nous faisant sauver 1 ½
km de marche. Les autres touristes s’en allaient dans des bains thermaux situés
non loin de notre Lodge.
Nous sommes allés relaxer à la piscine où nous
avons revu des Québécois rencontrés plus tôt sur le sentier du Parc National.
C’était des familles demeurant à Boucherville et à Sainte-Julie.
Cadeau de Noël deux jours en retard |
Le narrateur payait la traite à la gang, nous sommes
allés souper au restaurant du Lodge. Ça faisait du bien de manger de la bonne
bouffe, c’était notre cadeau de Noël en retard de deux jours.
28 décembre 2019
Après une nuit beaucoup moins venteuse que la
précédente, un déjeuner rapide et la fermeture de la tente, nous étions « 🎼On the Road Again 🎼». Nous
avons profité de notre passage à Liberia pour faire le plein de glace et de
nourriture dans une belle épicerie.
En quittant Liberia, sur la route 21, il y
avait une grosse congestion, sûrement en raison d’un accident, car nous avons
vu une ambulance et des auto-patrouilles passées. Avec l’aide du copilote
Zachary et GoogleMap, nous avons pu contourner cet embouteillage en
prenant de petites rues. Zachary était frustré de constater à quel point les
locaux ne respectent pas les codes de la route, ceux-ci circulaient à sens
inverse, essayaient de passer sur les côtés ou entre les véhicules alors qu’il
n’y avait pas d’espace afin d’éviter de rester bloqués dans la circulation.
Zachary ne voulait pas que son père les laisse passer et lui demandait de les
bloquer. La maman avait un peu peur que les locaux sortent de leur véhicule
pour venir à notre rencontre sans connaitre leur réaction alors que c’est
peut-être leur façon faire lors de congestion !
C’était le début des vacances à la plage !
Nous étions à un coin de rue de la plage Hermosa et au soleil en décembre dans
un pays chaud.
Zachary qui découvre la Playa Hermosa |
Cette plage, d’une largeur d’environ 1 km, est située dans une vaste baie parsemée de cocotiers et d’oliviers nous permettant ainsi de nous protéger du soleil. Malheureusement, une chose bizarre est survenue lorsque nous étions dans la mer, nous avions une sensation de petites piqures sur notre corps ; comme si nous étions entourés de Jelly Fish, mais nous ne voyions absolument rien. Nous venions de comprendre pourquoi, il n’y avait pas grand monde dans l’eau et nous espérions ne pas avoir cette sensation aux autres plages.
Vendeur de slush |
En fin de journée, nous sommes retournés à notre camping bondé de locaux et nous sommes arrivés juste à temps pour avoir une table pour le souper. Pour la première fois des vacances, nous avons utilisé le mini BBQ à charbon à bord de « Bratshi » pour manger nos steaks achetés plus tôt à Liberia. Il y avait un groupe de jeunes qui patientaient pour prendre notre table.
Ce fut une très belle journée ensoleillée !
Malheureusement, le sommeil fut très difficile pour Zachary et Manon. Zachary a
probablement eu un coup de chaleur, il
avait très chaud, il ne cessait pas de se lamenter et il était incapable de dormir
. Manon a tenté de trouver des solutions, soit de dormir dans le camion, dehors
sur une chaise les jambes allongées et il n’était pas question pour Zachary
d’aller prendre une bonne douche fraiche. En plus, nous avions un petit
ventilateur portatif, mais il ne fonctionnait pas !
Finalement, sa maman lui a passé une
débarbouillette partout sur le corps et l’a envoyé dormir sans elle dans la
tente afin de lui laisser de l’espace ; elle lui laissa une débarbouillette humide pour
qu’il puisse la mettre sur sa nuque. La maman quant à elle a essayé de dormir
dehors, mais en vain. Elle a donc attendu qu’il s’endorme afin de s’assurer de
ne pas le réveiller.
29 décembre 2019
C’était le début de la nouvelle routine de
vacances. Après que toute la famille ait préparé le déjeuner, refermé la tente,
rangé les choses, nous étions prêts à partir pour une nouvelle journée de
découverte et d’aventure. La navigatrice, Manon et son assistante, Catherine
ont programmé la destination dans le iPhone et l’ont remis au GPS Man,
Zachary. Le narrateur-pilote n’avait qu’à suivre les indications du copilote.
Destination du jour, la route 911, direction
sud/ouest, vers le village de Potrero. Moins d’une heure plus tard, nous étions
rendus. Passé le village du Potrero, nous avons pris la direction de Camino Las
Catalinas vers le Nord à la recherche de la Monkey Trail pour accéder à la plage
Pan de Azūcar, suggérée par le Lonely Planet mentionnant
qu’il s’agissait d’un endroit reculé et secret ayant qu’un seul hébergement Hôtel Sugar Beach sur cette plage et
dans la région participant ainsi à une ambiance d’isolement total ;
quoi de mieux pour passer une journée magnifique ?
Nous avons roulé jusqu’au bout de route, sans
vraiment trouver de chemin proche de la mer ni la fameuse Monkey Trail, nous
étions sûrement rendus trop loin, car il y avait plein de Villas luxueuses. La
route se terminait dans un immense stationnement bondé de voitures et les gens
se dirigeaient avec leurs sacs de plage sur un passage piétonnier qui semblait
se rendre à une plage.
Nous avons donc décidé d’aller voir à l’Hôtel Sugar
Beach pour demander si nous pouvions passer la journée et la nuit dans leur
stationnement. Arrivées à l’hôtel, un jeune homme s’est approché pour connaitre
nos intentions. C’est alors que Catherine s’est approchée de la fenêtre arrière
pour lui demander en espagnol, celui-ci, sous le charme de Catherine, a fait
tout son possible pour répondre à nos besoins, mais malheureusement l’hôtel
était bondé de clients et nous avons dû renoncer à cette option.
Seul sur la Plage de Azūcar |
Nous venions de découvrir l’accès pour nous
rendre à la plage Pan de Azūcar au sable blanc, nous étions seuls au monde,
mis à part quelques baigneurs à 400 m au sud soit des clients de l’Hôtel
Sugar Beach.
Notre plaisir d’être seuls sur une plage a duré
1 h, car quelques groupes locaux se sont joints à nous. Nous avons pu
observer des pélicans bruns pêcher en faisant des vols piqués en entrant dans
l’eau la tête première à pleine vitesse pour attraper des poissons avec leur gueule
et les gober.
En fin d’après-midi, Zachary a creusé un chemin
dans le sable dans lequel il a placé plusieurs Bernard-l’hermite pour les faire
courser. Alors que le soleil commençait à descendre, nous avons plié bagage et nous
sommes retournés vers « Bratshi ».
"Bratshi" installé pour la nuit sur le bord de la plage à Potero |
Souper au restaurant Las Brisas à Potero |
Nous avons pris notre souper au restaurant Las Brisas sur une table extérieure près
d’un feu de camp. La princesse Manon et la duchesse Catherine se sont payées
des cocktails puis Zachary a pris une entrée de calmars. Nous avons profité du
Wifi pour communiquer avec nous amis et parents. Après le repas, nous sommes
allés à l’intérieur du bar joué au babyfoot au
grand plaisir de Zachary.
Ce fut une autre très belle journée ensoleillée
et le sommeil fut facile.
Un bon café Costaricain |
30 décembre 2019
Après une belle nuit et un bon déjeuner, le
narrateur a dégusté son bon café costaricain en marchant quelques kilomètres
sur la plage de la Bahia de Potrero. Zachary
a commencé la marche avec son papa, mais il a vite rebroussé chemin voulant
encore aller jouer au Babyfoot.
Ca commence bien une journée |
Durant ce temps, Manon et sa fille ont utilisé la douche extérieure de « Bratshi ». Il s’agit d’un tuyau fixé sur le côté du véhicule qui est rempli d’eau. À elles seules, elles l’ont vidé au grand mécontentement du narrateur.
En route pour Playa Junquillal |
Manon, Catherine et Zachary ont répété leurs actions du jour précédent et nous étions « 🎼On The Road Again🎼 » vers une nouvelle destination. En partant, nous sommes allés voir la péninsule de la plage Flamingo. C’est un endroit avec de gros hôtels et une jolie plage. Ayant besoin d’un sac de glace chaque jour pour la glacière de « Bratshi », nous en avons fait le ravitaillement en chemin avec quelques emplettes.
Zachary adore jouer dans le sable |
Celle-ci avait les plus grosses vagues jusqu’à maintenant. Après s’être installés, nous étions de retour à notre routine des derniers jours soit: nous baigner, plonger dans les vagues, marcher sur la plage, faire du hamac, lire, jouer et prendre du soleil. Lors de sa marche routinière vers le sud, le narrateur a découvert un parc zoné pour protéger les œufs de tortues olivâtres lorsqu’elles viennent nidifier.
"Dinner Time" |
Tout en
observant le soleil en train de descendre au bout de la mer, le narrateur a
coupé un bon melon d’eau et l’a dégusté avec sa famille sur la plage en jouant
aux dés. Après le souper, nous avons déménagé « Bratshi »
plus près d’autres campeurs.
Une fois « Bratshi » déménagé,
le narrateur et Zachary ont fait un feu sur le bord de la mer et ont mangé des
saucisses à hot-dog.
Ce fut une autre très belle journée ensoleillée et le sommeil fut facile.
31 décembre 2019
Petite baignade avant de le déjeuner |
"Bratshi" avec son nouveau ami Brésilien |
Remplissage d'eau de la douche exterieur |
La route était sinueuse, poussiéreuse, cahoteuse et à plusieurs endroits, nous devions circuler à 10 km/h pour ne pas trop endommager « Bratshi ». Notre plus grand fait saillant de la journée fut de traverser une rivière sur la route 160, la Rio Buena Vista.
Au début, nous n’étions pas sûrs de pouvoir la traverser étant donné
que « Bratshi »
n’est pas un véhicule à 4 roues motrices. Nous
avons donc décidé de descendre du véhicule pour aller marcher dans la rivière et
vérifier sa profondeur. Nous étions toujours embêtés, car la profondeur était
très différente d’une place à l’autre.
Après avoir vu quelques 4 x 4 traverser facilement, nous n’étions
toujours pas convaincus de pouvoir passer. Finalement, lorsque nous avons vu traverser
un petit véhicule, nous avons observé attentivement le trajet emprunté. Le
narrateur, étant rassuré, a effectué la traversée stressante.
Une fois la réussite de cette traversée, nous nous sommes dirigés vers la Playa Barrigonas qui, selon les informations reçues de nos amis Sonia et Dominic, est une magnifique plage sauvage isolée de tous. Lors de leur séjour en mars l’année dernière, ceux-ci étaient seuls au monde et ils nous la recommandaient fortement. Pour nous y rendre, nous avons suivi la signalisation artisanale indiquant le chemin vers la plage et chemin faisant, nous nous sommes arrêtés pour observer plusieurs singes, dont une maman qui portait ses bébés sur son dos.
Playa Barrigonas |
En regardant sur l’application iOverlander,
nous avons remarqué qu’il y avait un camping situé
directement sur la plage de Samara. Nous avons donc stationné « Bratshi » sur la rue longeant la
plage et nous sommes allés y marcher afin de le trouver et regarder, par la
même occasion, les écoles de surfs étant donné que les enfants désiraient en
faire le lendemain.
A peine quelques pas faits, nous voilà en face du camping tout juste à
côté de l’école de surfs Pato’s Surf School recommandée par nos amis. Après avoir discuté avec le propriétaire du
camping, le narrateur est retourné par la plage pour trouver l’accès au camping
par la route, tandis que les autres sont restés au camping pour ne pas nous
faire prendre l’emplacement.
Trouvant que le narrateur mettait du temps à s’en venir, Manon a décidé
de marcher dans l’allée du camping qui se rendait à la route, pour découvrir que
l’entrée du camping se trouvait à l’endroit même où nous avions stationné « Bratshi ». Malheureusement,
en plus de ne pas avoir remarqué l’affiche artisanale « Camping Cocos » à notre arrivée, Sylvain ne l’a toujours pas remarqué lorsqu’il
est venu récupérer le véhicule.
Camping Cocos à Samara |
C’est lorsqu’en se retournant qu’elle voit apparaitre en haut de la
route, le narrateur au volant de « Bratshi » découragé de ne pas avoir trouvé le camping, mais
surtout de ne pas avoir vu l’affiche alors qu’il s’y trouvait déjà.
Finalement, après avoir emprunté une étroite ruelle cahoteuse et avoir
manœuvré entre quelques arbres pour placer « Bratshi »,
nous étions installés au Camping Cocos pour deux
nuits. Étant la
veille du Jour de l’An, il était bondé de tentes empilées les unes sur les
autres.
Notre premier objectif était de prendre un rendez-vous avec une école
de surf pour Zachary et Catherine. L'école, voisine immédiate de notre camping, Pato’s Surf School, était en train de fermer et fermait le 1er janvier 2020. Heureusement,
quelques emplacements plus loin, nous avons trouvé l’école C & C Surf School qui commençait une leçon de groupe à 15 h 30 et qui était
ouverte le lendemain pour prêter des planches.
Première leçon - comment cirer la planche de surf : Après avoir
étalé une bonne couche de cire, il faut prendre une sorte de peigne pour faire
des rayures pour ne pas que les pieds glissent.
Deuxième leçon - comment se positionner à plat ventre sur la
planche : Les pieds doivent être sur l’extrémité arrière de la planche ; une fois les pieds bien positionnés, on ramène l’une
des jambes pliées jusqu’aux genoux, on place le pied avant à plat ; par la suite, avec l’appui des deux mains situées
le long du corps, on se lève en prenant soin de garder les pieds et le poids au
centre sinon il y a une perte d’équilibre suivie de la chute.
Après 30 minutes de pratique sur la terre ferme, nos trois apprentis surfeurs
étaient prêts pour les vagues de Samara. Zachary avait beaucoup de difficulté à
centrer ses pieds sur la planche quand il se levait causant ainsi des chutes.
Catherine a réussi quelques belles levées. L’instructeur commençait à être
découragé de Zachary et m’a demandé de lui transmettre quelques conseils pour
qu’il parvienne à rester en équilibre sur son surf.
Catherine a commencé à être essoufflée et elle a été la première à retourner à la plage. Zachary a persisté et il a finalement réussi à se lever à la toute fin de la leçon, au grand soulagement du narrateur et de l’instructeur. Catherine et son petit frère se sont promis d’y retourner le lendemain.
Nous avons entrepris la tournée des rues touristiques de Samara à la
recherche d’un restaurant adéquat pour cette soirée spéciale. Notre choix s’est
arrêté sur Frank’s Secret Beer Garden, situé sur la rue principale. Les filles se sont pris des cocktails et
le narrateur de la bière du pays, une Imperial Cero sans alcool.
L’endroit était plaisant et il y avait une belle ambiance. Il y avait
plusieurs écrans télé qui présentaient divers sports au grand bonheur de
Zachary. L’attente fut un peu longue pour nos repas, mais nous n’étions pas
pressés, car nous voulions rester éveillés pour défoncer la nouvelle année 2020.
Bonne Année 2020 ! ! ! |
Sur le coup de minuit,
les responsables du Camping Cocos ont
allumé leurs gros feux de camp et quelques instants plus tard, un gros feu
d’artifice professionnel digne du Festival international de Montréal a débuté
au grand plaisir de Zachary et des milliers de personnes sur la plage de
Samara. Celui-ci a duré une bonne vingtaine de minutes. Le narrateur a profité
du décompte de l’année 2019 pour faire un Facebook Live.
Nous sommes allées par
la suite rejoindre Catherine dans « Bratshi ». Malgré les festivités sur la plage, le sommeil
fut rapide et bénéfique.
1er janvier 2020 Bonne Année !!!
Zachary qui prépare un bon déjeuner2 janvier 2020 |
Lors de notre souper-rencontre
avec Sonia et Dominic à St-Jean-sur-Richelieu, ceux-ci nous avaient parlé de
belles chutes près de Samara où nous pouvions nous baigner. Nous avons décidé
qu’elles seraient notre première destination aujourd’hui. De ce fait, après un
déjeuner rapide et après avoir rangé nos choses, le narrateur a tricoté aux travers les arbres et les véhicules stationnés
ici et là pour réussir à sortir « Bratshi » du
Camping
Cocos.
Vingt minutes plus tard, nous étions rendus au stationnement des chutes de Belén. Nous avons emprunté un petit sentier pédestre pour nous y rendre. Il y avait déjà quelques clients et un chien. Nous sommes allés vers les bassins du haut et dans lesquels Zachary, Manon et Catherine se sont baignés. L’eau était semi-froide.
Un touriste, qui était
dans les bassins du bas, est venu nous rejoindre, il est allé au bout du
rocher, puis il a disparu. C’est là que nous avons constaté qu’il était
possible de sauter de la falaise.
et le narrateur ont par la suite tenté de remonter les bassins à contresens des chutes sans trop de succès, ce qui a beaucoup fait rire Manon.
Coaktails pour tous ! |
Suite à cette belle
aventure, nous étions en route pour notre destination de la journée. Une bonne
partie de la route s’est faite le long des falaises avec une belle vue sur la
mer. Nous avons diné au restaurant Dande Cambute, un
très joli restaurant flambant neuf. Nous en avons profité pour déguster de bons
cocktails aux fruits ; « fuck » les dépenses !
35 km et 1 h ½ plus tard, nous étions rendus à la plage San Miguel, plage coup de cœur du narrateur. C’est une belle longue plage sauvage sans gros hôtels avec de grosses vagues.
Playa San Miguel, plage coup de ❤️du narrateur |
Nous avons rapidement installé « Bratshi » près de cette plage paradisiaque et nous nous
sommes précipités vers les grosses vagues.
Une fois, le soleil
partit, Manon avait lu dans le Lonely Planet qu’il y avait un bon restaurant
sur la plage à 1 km à l’ouest. Au grand plaisir de la princesse Catherine,
nous avons marché dans la noirceur jusqu’au Locos Cocos Cevicheria. La
rue en gravelle était déserte et les maisons étaient espacées, les unes des
autres.
Une autre belle journée se termine. |
Le narrateur avait installé son hamac en
espérant pouvoir y passer la nuit, mais en vain. Vers deux heures du matin, il
est retourné rejoindre ses amoureux à bord de « Bratshi » où
le sommeil fut plus facile.
3 janvier 2020
Au réveil, les filles et Zach étaient heureux d’apprendre
cette nouvelle et ils se sont empressés d’y aller.
Zachary, alias "GPSman" |
La navigatrices et le GPSman ont mis le cap
pour la région de Mal Pais et Santa Teresa située à l’extrémité sud de la Peninsula de Nicoya. La route fut la plus aventurière du voyage jusqu’à
maintenant, en plus d’être lente, cahoteuse et poussiéreuse, nous avions à traversier
quelques rivières causant beaucoup d’anxiété à bord de « Bratshi ».
Quand nous sommes arrivés pour traverser la
rivière Rio Ario, nous étions embêtés, car ce cours d’eau nous
semblait long et trop profond pour « Bratshi ».
Nous avons donc stationné notre véhicule en bordure pour aller marcher dans la
rivière afin d’analyser les risques et la faisabilité de la traverser pendant
que Catherine regardait espérant ne pas être obligée d’y mettre les pieds, ne
sachant pas trop ce qui pouvait s’y retrouver.
Ou est la route ? |
Filmé par Catherine, le narrateur a
nerveusement débuté la traversée avec les encouragements du Suisse. Malheureusement,
se trouvant sur l’autre rive, Catherine était découragée d’être obligée de
traverser à pied la rivière pour venir nous rejoindre. Après quelques autres
traversées de cours d’eau moins hasardeuses, nous étions rendus dans la région
de Santa Teresa et Mal Pais.
Santa Teresa |
Snorkling à la Playa Cuevas |
A la recherche d'un site pour la nuit |
Dans le milieu de l’après-midi, nous avons plié bagage et nous avons remonté vers Santa Theresa à la recherche d’une plage propice pour « Bratshi » et pour y passer la nuit. Après avoir exploré quelques sentiers vers la mer, nous nous sommes installés à la plage Del Carmen située au cœur de Santa Theresa.
Plusieurs personnes étaient présentes avec nous sur la plage pour assister au coucher du soleil. Pour la deuxième soirée consécutive, le spectacle lumineux était au rendez-vous.
Aidé d’un local, qui nous a prêté sa bonbonne au butane pour allumer notre feu, le narrateur a pu facilement allumer les charbons pour faire cuire de bons burgers. Suite au souper, nous sommes allés marcher sur la rue principale de San Theresa.
Cette localité a rapidement explosé depuis
1990. Il y a plein de beaux restaurants de fines cuisines et des hôtels. Le
seul bémol, c’est qu’il y a de belles terrasses le long de la rue principale faite
en terre battue et en raison de la forte circulation, l’endroit est très
poussiéreux. Les restaurateurs passent leurs temps à épousseter leurs tables.
Cette belle soirée s’est terminée avec de
délicieux conos * , deux boules au grand plaisir de Zachary,
Catherine et Manon.
Ce fut une autre très
belle journée ensoleillée et le sommeil fut facile.
*Cornet en espagnol
4 janvier 2020
Après un bon déjeuner au bord de la mer de la plage
Del Carmen en admirant les surfeurs sur les belles grandes vagues et avoir
utilisé les belles toilettes du Restaurant Playa Carmen, nous
étions en route pour notre prochaine destination.
Pour nous rendre à l’entrée de ce premier parc
protégé d’Amérique du Sud, nous devions le contourner de l’ouest de la
péninsule vers l’est. Nous avons pris le chemin le plus hasardeux du voyage. Il
y a avait de grandes montées et de grandes descentes sur une route en terre
battue, remplies de cratères causés par les pluies du passé. Le narrateur a eu
envie de rebrousser chemin, mais « Bratshi » a
réussi.
27km et 1 heure plus tard, nous étions à
l’entrée de la Reserva Natural Absoluta Cabo Blanco. Nous avons rempli nos sacs à dos de bouteilles d’eau, de collations et
de nos maillots de bain. À l’entrée, il y a des tableaux présentant
l’historique du parc. Voici en résumé pris sur Wikipédia :
Les instigateurs du 1er Parc National du Costa Rica |
Après avoir payé et reçu les explications du gentil guide à
l’entrée, nous étions en route pour un trek de 5 km vers la plage Cabo
Blanco. Le sentier est bien indiqué et se fait assez facilement. Nous entendions
toute sorte de bruit de la nature et aucun n’est causé par les humains à
l’exception de nos pas sur le sol.
En route pour la Playa Cabo Blanco |
Deux heures plus tard, nous étions rendus à la plage Cabo
Blanco. La plage est sauvage, aucun signe de l’homme, à part deux douches
près d’une forêt de bambous. La plage est rocheuse et peu propice à la
baignade, nous sommes allés tout de même nous saucer malgré les roches, mais
Zachary s’est blessé aux orteils, donc nous ne sommes pas restés longtemps.
De retour à l’entrée, après 10 km de marche, le narrateur a
pris des photos de Zachary, Catherine et Manon devant le panneau du parc pour
souligner leur exploit du jour.
Bravo pour votre trek |
À bord de « Bratshi », nous sommes partis à la recherche d’un camping pour notre dernière soirée sur la péninsule de Nicoya. En chemin, en sortant d’un magasin général après l’achat quotidien de glace, le narrateur a vu une pancarte avec l’inscription:
« For sale Fresh Fish – Se Vende Percado Fresco
50 m. → ».
Nous sommes allés voir et grâce à notre interprète Catherine, le gentil pécheur a sorti un gros poisson du frigo et il a coupé 8 filets en direct. Zachary en a profité pour se faire prendre en photo avec le poisson qui faisait la moitié de sa grandeur au grand plaisir des gens de la place.
Nous nous
sommes installés au Camping Fernado Morales situé à Cedros en
bordure de la mer. Il y avait une autre tente sur le site, un couple canadien
parti de la Colombie-Britannique il y six mois à vélo. Ils étaient nos héros du
jour. Le narrateur a écouté leurs péripéties avec émerveillement. Ils étaient
un peu démoralisés, car leur voyage se terminait dans une semaine.
Zachary,
Manon et Catherine ont été relaxés à la plage et le narrateur a été terminer
son roman policier dans l’un des hamacs du camping. Il était dérangé par les
cris et les mouvements des singes dans les arbres au-dessus de lui.
Les filets
du poisson inconnu furent enveloppés dans du papier aluminium et placés sur un
feu de charbon. Zachary a adoré son souper au grand plaisir du chef narrateur. Nous
avons terminé la soirée en jouant aux cartes, nous avons joué au 8.
Ce fut une autre très
belle journée ensoleillée et le sommeil fut facile.
5 janvier 2020
Étant incapables de
réserver via l’Internet le traversier pour quitter Peninsula de Nicoya de Paquera vers
Puntarenas, nous sommes partis tôt de Cedros afin de rejoindre le traversier et
espérer avoir une place à bord.
La route était belle, finit les champs de mine
en garnotte, vive le bel asphalte ! Une heure et demie et 43 km plus tard, « Bratshi » était en ligne pour le traversier. Un homme
est venu nous remettre une passe signifiant que nous avions une place sur le
traversier de 11 h. Youppi !
Catherine et Manon munies de la passe sont
allées payer et récupérer les billets pour le traversier. Zachary et le
narrateur se sont occupés de « Bratshi » pour
ne pas perdre sa place dans la filée de véhicules.
En attendant le bateau, nous avons acheté des
brochettes d’un vendeur de rue et elles étaient succulentes. Le traversier Tambor II arrivait au quai et nous nous sommes préparés
à monter à bord.
Jaco est une grande ville touristique avec des
édifices à tour munis de condos luxueux. La rue principale (Avenue Pastor-Diaz)
est bondée de restaurants franchisés et d’agences de VTT, de centres de plongées,
de visites de ci et de ça, etc., et même des casinos. Il semble y avoir
beaucoup de « snowbirds » américains. Un sac de glace coûte le double
ici. Nous étions déjà nostalgiques de la Pénisule de Nicoya.
Ayant lu que Jaco était peut-être propice aux
voleurs et aux sans-abris, nous avons opté pour le Camping Hicaco situé sur la rue du même nom en plein cœur de la ville près de la
plage.
En arrivant au camping, à notre grande surprise, il y avait un camion de la compagnie DICOM Express avec l’inscription « livraison partout au Québec et en Ontario » avec une plaque d’immatriculation du Québec.
Tout excité, le narrateur est allé à la
rencontre du propriétaire du camion. C’était un jeune homme de Montréal qui
avait acheté ce camion Sprinter rouillé avec 160 000 km au compteur de DICOM pour 5 000 $. Il a investi
10 000 $
pour le convertir en campeur. Il était sur la route depuis 2 ans. Il dit qu’il
a moins aimé le Costa Rica comparé au Mexique, Guatemala, le Nicaragua et le
Salvador. Quand le narrateur lui a demandé comment il gagnait sa vie, il lui a
pointé la table de pique-nique près de son camion où il y avait un portable. Il
était fier de dire qu’il travaillait sur le Web et que c’était son bureau.
C’était notre héros du jour.
Nous avons opté pour le Rioasis Pizzeria où le narrateur a commandé une Imperial Cero et des cocktails aux fruits pour ses amours ; deux pizzas cuites sur le bois et sans oublier de bonnes fritas.
Nous avons profité du camping pour prendre des
douches et laver quelques morceaux de linge pour le retour. Zachary et le
narrateur sont allés se promener en soirée dans un centre d’achats hyper
moderne et luxueux muni de belles terrasses et de fontaines d’eau. Au centre,
il y avait un chansonnier accompagné d’un guitariste qui faisait un spectacle.
Zachary était attentif à leur musique.
De retour au Camping Hicaco, nous avons joué toute la famille à quelques parties de cartes avant
d’aller nous coucher.
La fin des vacances approche.
6 janvier 2020
Suite à un déjeuner et après avoir replié la
tente sur le toit de « Bratshi »,
nous sommes partis du camping chacun de notre côté, les filles sont parties à
la plage profiter de leur dernière journée de plage en s’assurant de
s’installer près du stationnement de la plage et les gars sont partis se
promener à bord de « Bratshi » explorer
la banlieue de Jaco. À notre départ, notre Québécois Dicom était toujours à son
bureau en train de travailler.
Après avoir fait l’achat du cadeau de notre petit voisin Antoine, qui a eu la gentillesse de s’occuper de notre chatte Pantoufle et prendre soin de nos plantes, les gars sont retournés à la plage de Jaco.
Dès que le narrateur a aperçu les filles, il a
garé « Bratshi » sur la plage et s’est empressé d’accrocher le
hamac pour partir faire sa marche quotidienne sur la plage et Zachary est parti
joué dans les vagues avec sa mère et Catherine est restée pour se faire bronzer
afin de revenir le plus brune possible.
Par la suite, ce sont les filles qui sont
parties faire une marche sur la plage de long en large. Tandis que Zachary
s’est installé dans le hamac pour continuer sa lecture préférée de son livre 1000 Questions-Réponses autour
du Monde.
En fin d’après-midi, nous avons quitté Jaco
pour Alajuila
vers Pura Van. Nous sommes arrivés à l’heure du souper. Nous avons déplié la
tente pour la dernière fois.
7 janvier 2020 - Retour
à la maison
Notre vol pour Montréal était à 13 h,
nous avions amplement le temps de faire la grasse matinée et de faire nos
bagages. Nous avons également pris une bonne douche à l’eau chaude et nous
avons décrotté « Bratshi ».
Merci GPSman |
Malgré un superbe voyage, nous étions fébriles
de retourner à la maison. Le narrateur est revenu de cette expérience, la tête
remplie d’idées pour sa retraite qui approche à grande vitesse.
Merci Manon, pour avoir encore une fois
embarqué dans l’une de mes folies. Je t’aime et j’ai hâte à notre futur sur les
routes du monde.
Merci Catherine, pour ton espagnol et ton
assistance auprès de ta mère. J’espère que tu as apprécié. Bonne chance dans
ton futur.
Merci Sylvain, pour nous avoir conduits en
toute sécurité dans cette belle aventure et pour nous avoir concocté de bons
soupers. Nous t’aimons !
Je vous laisse le mot de la fin………..
Mot de la fin de Manon
Sans oublier les faits cocasses à rire à ne
plus finir :
·
Alors que nous nous
apprêtions à plonger dans l’énorme vague un énorme poisson (près d’un mètre) à
sauter devant nous, nous nous sommes aussitôt virer de bord, nous avons nagés à
toute vitesse et couru en direction de la plage!
·
Ou encore alors que nous
nous lancions le Frezbee dans l’eau peu profonde (playa Arucar), Zachary s’est
mis à crier d’un son aigu en courant à toute vitesse vers la plage, car il
venait de se faire pincer les deux gros orteils par un crabe. Zachary se
trouvait au travers de rochers que la marée avait cachés, le crabe était
probablement entre ses jambes. Effectivement, il avait deux marques rouges
(diamètre 1$) qui ont virées bleues pour disparaître à la fin janvier; il ne
l’avait pas manqué!
Ce que j’ai adoré le plus et qui sera à jamais
gravé dans ma mémoire, c’est de voir et de ressentir les colibris qui
virevoltaient autour de moi et de voir toutes ses couleurs intenses de ces
minuscules oiseaux-mouches, leur vitesse, leur agilité et bien plus
encore. Avoir eu la chance de pouvoir
dormir au bord de magnifiques plages isolées où nous nous retrouvions seuls à écouter la
nature et à profiter de la vie. Merci au
narrateur de nous avoir conduits dans ces endroits magnifiques et de m’avoir
offert ce voyage familial.
A+
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