Le voyage en autobus de Pokhara à Katmandou s’est bien
déroulé, mais ce fut long couvrir les + de 200 kilomètres, 8 heures. Il y avait
beaucoup de circulation et l’autobus n’allait pas plus vite que 20 km/h dans
les montées.
Le chauffeur nous a débarqué à environ 15 minutes de
marche du secteur Thamel. Il était 16 h 30 et les rues étaient bouchonnées. Nous avons marché en se faufilant à travers
les véhicules. Nous avons trouvé un hôtel à 8$ US la nuit. L’hôtel était
drôlement fait, il était sur plusieurs étages et sur ceux-ci, il y avait quelques
chambres et des bureaux de divers commerces.
En route pour le secteur de Thamel |
La lumière de la salle de bain ne fonctionnait pas et
l’eau prenait plusieurs secondes, voire minutes, quand nous tournions les robinets
et c’était la même chose pour l’eau chaude, même que souvent l’eau chaude ne
venait pas.
À notre première journée de retour dans la grande ville,
nous avons magasiné des souvenirs et nous sommes allés voir notre gars de
l’agence. Celui-ci n’avait pas une bonne nouvelle concernant notre prochaine
aventure au Tibet. Notre départ était retardé d’une journée, donc nous allons
revenir par avion à Katmandou à 10 h 30 et notre autre avion décolle à 12 h 20
pour la Malaisie. Il va falloir récupérer nos bagages, passer les douanes et s’enregistrer
dans un court laps de temps. Nous espérons ne pas manquer notre avion. C’est ce
qu’on appelle l’aventure. À suivre.
Petit souvenir |
Nous avons visité plusieurs galeries d’arts pour acheter
une toile qui représentait ce qui nous a marqué de nos huit jours de trek. Nous
recherchions un tableau avec les montagnes des Annapurna, des porteurs et les
rhododendrons. Après quelques heures de magasinage et de marchandage, nous
avons finalement trouvé. Une belle toile de 2’ X 4’ comme fond le Mont Machhapuchhre
(appelé fishtail 6 998 m altitude) au
lever du soleil avec plusieurs porteurs, dont un enfant, et un arbre avec les
fameuses fleurs rouges (Rhododendrons). Nous sommes tombés en amour avec les
couleurs de cette toile de Li La Dhar.
Pas facile |
À notre avant dernière soirée à Katmandou, notre guide du
trek, Gobinda (j’imagine qu’il a aimé notre pourboire), nous a amené souper
dans un restaurant typiquement Népalais. Il nous a commandé du dal bat et nous
l’avons mangé avec notre main droite comme les Népalais, pas évident. Il s’agit
du riz pas collant, un bol de sauce brune, des patates, des épinards et des
petits morceaux de poisson épicé. Tu mélanges tout cela avec tes mains et tu manges.
Zachary a bien aimé jouer dans son assiette avec ses
mains, plus que manger sa nourriture. Manger du riz avec ses mains n’est pas
une chose facile et quelque peu dégoutante. Nous sommes contents de l’avoir
essayé.
Zachary qui fait peur aux pigeons |
Pour la dernière journée, je tenais à retourner au stupa blanc, Boudhanath.
La première fois, nous l’avions visité en matinée et cette fois-ci, je voulais
y aller en fin de journée car c’est à ce moment que les gens s’y rendent pour
prier et beaucoup d’entre eux ont un chapelet dans les mains. Ils tournent autour
de ce beau stupa mystique dans le sens des aiguilles d’une horloge.
Magique |
Nous nous sommes installés au deuxième étage d’un café
d’où nous pouvions voir les gens prier, tout en sirotant un bon café latté et
Zachary un chocolat chaud, tandis que Manon s’est contentée d’une limonade bien
fraiche.
L'heure de la prière |
Nous quittons demain cette ville et le Népal pour une
autre aventure de huit jours.
Pas une Harley, mais presque, moto indienne très populaire au Népal, la moto des vrais "bikers", ROYAL ENFIELD |
A+
-Sylvain
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