Drapeau du Laos |
Premières constatations de Vientiane : ville calme et
propre; les rues sont neuves, les édifices sont biens; les véhicules neufs et
pas de klaxonnage pour rien; les gens ont fiers allures et sont bien habillés.
La plupart des drapeaux du Laos sont accompagnés du drapeau
rouge communiste. Quand nous allons au magasin, la somme de nos achats sur
l’écran de la caisse est indiquée en Bahts Thaïlandais, US, Kip Lao et en Euro.
Vat Si Saket |
Rampes de Haw Pha Kaeo |
Par la suite, nous avons traversé la rue au temple Vat Si Saket qui est le plus ancien temple de Vientiane encore debout. Tout le temple est clôturé par un grand mur en ciment et dans celui-ci, il y a des trous en forme de fer-à-repasser qui contiennent deux petites statuettes de Bouddha., il y en a pour deux milles de ces petites statuettes.
Des trous en forme de fer-à-repasser sur les 4 murs extérieur contenant 2 statuettes chacun |
De retour sur notre moto, nous avons monté la rue Th Lan
Xang vers le Patuxai. Il s’agit d’un monument qui ressemble un peu à l’Arc de
Triomphe à Paris, avec une petite touche d’Asie. Zachary et moi avons monté les
escaliers jusqu’au sommet où nous avions une vue sur la capitale du Laos. Mon
fils n’arrêtait pas de prendre des photos et j’attendais pour redescendre.
Quand je lui ai demandé de s’en venir, il m’a répondu : « Mais papa,
j’ai besoin de prendre des photos pour mes souvenir ». Il prenait alors
des photos des t-shirts à vendre au dernier étage.
Patuxai |
Un autre Buddha, celui-ci est fatigué |
Nous sommes retournés à notre hôtel Phonepaseuth Guest House
après nous avoir promené le long du fleuve Mékong. Manon et Zachary sont entrés
à la chambre et j’ai été a une agence de voyage tout près m’informer pour le
prix des vols d’avion pour notre prochaine destination. J’avais à peine eu le
temps de me faire servir, que Manon et Zachary entraient à l’agence de voyage
et j’ai immédiatement vu qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, cela
fait quand même plus de dix ans que nous sommes ensemble.
Elle m’a demandé où que j’avais mis le iPad car il n’était
plus dans la chambre. C’est là que l’aventure commence! Nous sommes retournés à
la chambre pour constater que notre MacBook était toujours branché et que la
prise du iPad était encore dans la prise, mais sans iPad à l’autre bout du fil.
C’était la première fois que nous laissions le iPad dans notre chambre. Le
voleur a eu la gentillesse de nous laisser le MacBook. Nous avons été chanceux
dans notre malchance. En plus, il a pris de la monnaie en Bahts.
Le lieu du crime, 2ième étage, chambre 201 |
Avec un de ses employés qui était pour servir de traducteur
et la femme de ménage, nous nous sommes mis en direction du poste de police.
Finalement, le supposé traducteur ne parlait presque pas l’anglais, donc c’est lui
qui a raconté l’incident aux policiers, qui eux aussi ne parlaient que très peu
anglais. Après une discussion d’une quinzaine de minutes entre les deux
policiers, l’employé et la femme de ménage, l’un des policiers a commencé à
écrire dans un cahier contenant des feuilles quadrillées et il m’a demandé mon
passeport et des informations sur ma tablette électronique. À la fin de
l’entrevue, il m’a demandé de revenir le lendemain avec une photocopie de mon
passeport et de mon visa.
Poste de Police. Il faut payer pour stationner à l'intérieur des murs |
Nous sommes retournés au guesthouse et le responsable a
tenté d’appeler la police, il n’y avait pas de réponse, il était environ 17 h
30. Avec l’employé, nous sommes partis avec chacun nos motos vers le signal de
notre iPad volé. Quand nous sommes arrivés dans le secteur, nous nous sommes
arrêtés à un commerce d’ordinateurs fermé, souvent les commerçants demeurent à
l’arrière. Le propriétaire m’a laissé utiliser son wi-fi et l’iPad n’avait pas changé
de position. Le propriétaire et l’employé m’ont dit qu’ils appelaient la police
et que je devais m’attendre à être obligé de la payer, assez spécial! Ils m’ont
trouvé drôle quand je suis parti à rire. Étant incapables de rejoindre la
police, ils se sont rendus au poste. Ils
sont revenus me chercher avec la police pour
ensuite retourner au poste mais en vain car il n’y avait pas d’Internet au
poste.
Même si la police n’était plus avec nous, nous avons décidé de nous rendre dans le
secteur du signalement. Le signal donnait pour un garage qui était fermé à
cette heure. À l’intérieur, il y avait une famille qui mangeait et l’une de
personne avait une tablette dans ses mains. J’ai ouvert la porte pour
finalement constater que ce n’était pas notre iPad. Les gens me regardaient
d’une façon bizarre, j’ai tenté de leur expliquer le mieux que je pouvais la
situation tout en m’excusant et ils ont barré la porte derrière moi.
Après une heure à se promener dans le secteur et ne sachant pas
le rayon du signalement, nous avons abandonné. Au guesthouse, Zachary était
bien déçu de me voir arriver les mains vides. Il a beaucoup pleuré, frappé dans
le lit et était fâché contre le voleur.
Le lendemain matin, le responsable du guesthouse a
communiqué avec la police pour les informer que, grâce au système de GPS
d’Apple, nous avions localisé le iPad. Je suis retourné au poste de police avec
un autre employé. Nous sommes partis avec les deux policiers à bord du véhicule
personnel de l’un d’eux
.
Nous sommes allés à un poste de police, près du signalement
émis par l’iPad, récupérer un autre policier.
En face du lieu du signalement, il y avait un café Internet.
Nous avons utilisé ce lieu comme « poste de commandement ». Après
avoir reconfirmé la position, qui n’avait pas changé depuis hier soir, il se
passait plus rien. Ils étaient alentour de moi à regarder l’écran. J’en ai
profiter pour utiliser FaceTime et montrer à un confrère l’inactivé qui se
passait dans le « poste de commandement ». J’ai finalement compris
qu’ils attendaient que le signal bouge.
À un certain moment, quelqu’un a pris place à bord d’un
camion et le signal a légèrement bougé. Ils sont partis fouiller le véhicule
qui n’avait pas l’item recherché.
Après deux heures, l’opération a été avortée et nous avons
désassemblé le « poste de commandement ». Nous sommes allés mener le policier du secteur
à son bureau. À ma grande surprise,
l’employé du guesthouse a sorti de son portefeuille 50 000 kips et l’a donnés au
policier quand il est sorti du véhicule. Les policiers à bord de leur véhicule
personnel, qui s’étouffait à chaque arrêt, sont venus nous mener au guesthouse.
Au guesthouse, à ma grande surprise, il y avait le gars du
câble, notre suspect no.1. Je n’ai pas
su par qui il avait été appelé, mais il était là et il discutait avec le responsable
et les policiers. Les policiers, après avoir négocié avec le responsable du
guesthouse pour le montant à débourser pour payer l’essence et la bouffe, sont
partis avec le suspect.
J’ai été rejoindre Manon qui dinait tout près. J’avais perdu
espoir et ma priorité était d’avoir un rapport qui n’était toujours pas fait
pour mes assurances.
Au retour du diner, le responsable nous a informé que le
suspect avait avoué, que les policiers étaient en possession de l’iPad et
étaient en direction du poste de police. Je devais aller les rejoindre.
Notre iPad une fois que la police nous l'a remis |
Je suis retourné au « sStudio » pour qu’ils m’aident
à remettre l’iPad dans la bonne langue. Ils étaient bien contents d’avoir pu
participer, à leur façon, à retrouver la tablette. Ils ont pris des photos. Le
responsable du guesthouse m’a dit qu’il a payé 400 000 kips pour les policiers.
Je vais lui en payer la moitié.
Trois jours à Vientiane, donc 1 ½ sur une enquête. Nous avons sûrement manqué des choses à voir,
mais nous quittons quand même demain.
A+
-Sylvain
1 commentaire:
Quelle histoire!!
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