7 janvier 2020

Zachary en Voyage - Costa Rica - Noël 2019



 

 

23 décembre 2019

 

Pour les Fêtes de la fin d’année 2019, Zachary en Voyage se passe au Costa Rica. C’est un pays d’Amérique centrale situé entre le Nicaragua et le Panama. La mer des Caraïbes couvre le nord du Costa Rica et l’océan du Pacifique couvre le Sud.

 Pour ce voyage, Zachary était accompagné de ses parents et de sa grande sœur; Catherine était en pause d’étude de l’UQTR. Pour l’hébergement et le transport, le narrateur avait loué un campeur, un van muni d’une tente sur le toit.


Drapeau du Costa Rica

 Nous avions un vol direct de Montréal-San José sur Air Canada. Encore une fois, notre bon ami Denis Bourgeois s’est levé à 3 h 30 et il est parti de Saint-Basile pour venir nous chercher à St-Jean-sur-Richelieu pour nous amener à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau à Dorval, car notre vol partait à 7 h. MERCI Denis!

 

Finalement, notre vol d’Air Canada s’est fait sur un Airbus d’Air Transat en raison de la vente récente d’Air Transat à Air Canada. Zachary s’est tenu occupé tout au long du vol avec l’écran en regardant des films.

 

13 h 30, nous voilà arrivés à destination - Aéroport international Juan Santamaria. Nous étions attendus par le père de la gérante. Celui-ci tenait un panneau de Pura Van avec l’inscription : «Sylvain Préseault & familia». À notre grande déception, le ciel était gris et il tombait des cordes.

 

Celui-ci nous a amenés chez Pura Van, situé à une vingtaine de minutes de l’aéroport, à Alajuela. La gérante, Ivania Rojas Rojas, nous attentait avec des cocktails tropicaux. Après des salutations d’usage et avoir signé les papiers concernant la location du véhicule, elle nous a présenté notre véhicule maison, nommé «Bratshi» pour les 15 prochains jours.


La famile Préseault-Leduc avec "Bratshi"

«Bratshi» est une van Hyundai Starex 2003 avec beaucoup d’expérience ayant cumulé 239,000 km au compteur.

Ivania nous a montré l’équipement et son fonctionnement. Il faut ouvrir le hayon arrière de «Bratshi» pour retrouver l’eau, le lavabo, le comptoir, le poêle, etc. Le narrateur était impressionné de voir comment se faire un bon café costaricain à bord de «Bratshi». (voir photo)


Un bon café Costaricain

Aidée de son frère, elle nous a fait une démonstration du montage de la tente sur le toit. Manon stressait et elle voulait que le narrateur filme toutes les manœuvres. Suite aux explications à propos de «Bratshi», Ivania nous a proposé des itinéraires.

 

Le narrateur commençait à stresser, car il regrettait de n’avoir fait aucune planification; il voulait aller se procurer une carte Sim pour son iPhone au plus sacrant pour pouvoir utiliser l’Internet et surtout GoogleMap.

 

À bord de «Bratshi», nous nous sommes rendus au Wal-Mart, près de l’aéroport de San José, pour faire des emplettes et surtout pour se procurer une carte Sim. Première constatation, le Costa Rica est plus cher que le Canada.


 Une fois nos achats placés à bord de «Bratshi», nous étions en fin d’après-midi et le soleil se préparait à aller se coucher. La fatigue de notre très longue journée commençait à se ressentir. Le narrateur était soulagé et sécurisé de pouvoir utiliser son iPhone et GoogleMap pour retourner à Alajuila, chez Pura Van, pour y passer la nuit étant également un camping.

 

GoogleMap nous a fait arriver de l’autre direction vers Pura Van et dans la noirceur, nous étions perdus. Nous sommes aboutis dans un restaurant local et nous en avons profité pour souper. C’est Catherine qui a découvert l’énigme! Celui d’être arrivés chez Pura Van de l’autre sens, donc nous regardions du mauvais coté de la route!

 

Après le souper, nous nous sommes bien rendus chez Pura Van où nous nous sommes installés pour la nuit. Malgré une grande chaleur et l’humidité, nous sommes rapidement tombés dans les bras de Morphée.



24 décembre 2019

 

Après une première nuit passée à bord de «Bratshi», nous avons apprivoisé sa cuisinette arrière en nous concoctant un bon déjeuner. Par la suite, Ivania nous a aidés à faire la réservation pour aller voir le volcan Poas en utilisant son ordinateur, car c’est la seule façon de se procurer ces billets. Elle a également aidé Manon et Catherine a planifié l’itinéraire de nos deux semaines au Costa Rica.

 Première destination de Zachary en Voyage Noël 2019 : le volcan Poas. Le narrateur était aux commandes de «Bratshi», assisté du copilote et GPS man Zachary à l’avant. À l’arrière, la planificatrice navigatrice Manon, accompagnée de son assistante Catherine.

 

Après avoir passé par une partie de San José, nous avons commencé une longue montée en zigzaguant vers Poas. Nous avons pu apprécier quelques beaux paysages et les belles vues de San José. Nous sommes arrivés à Poas sur l’heure du midi et nous en avons profité pour diner dans le stationnement.

 Notre visite était prévue à 13 h 20. Comme nous étions à l’avance, le narrateur et son copilote se sont rendus au centre d’accueil et nous avons pu devancer notre visite. Après avoir reçu des casques de protection rouge et avoir reçu la direction du chemin pour nous rendre au volcan, nous nous sommes mis en marche.

La légère montée de +/- 1 km vers le cratère s’est bien déroulée. Rendus au bout, à notre grande déception, nous avons vu que des nuages. Tout le trou, d’un diamètre de 2 km et de 300 m de profondeur, était rempli de nuage.

 Il y a une station près du point d’observation avec des antennes de lecture pour mesurer le pourcentage de particules de soufre qui était représenté par un feu tricolore, vert, jaune et rouge. Nous étions en mode risque moyen.

Malheureusement, nous ne pouvions rien voir.

Nous avons passé 20 minutes à attendre que les nuages se dispersent pour voir quelque chose, mais en vain. Le narrateur était frustré d’avoir dû débourser 50 $ US pour ne rien voir. (Pour le plaisir, les filles se sont imaginé qu’il s’agissait de la vapeur du volcan!)

Ce que nous aurions dû voir

 Ensuite, la navigatrice en chef Manon et son assistante Catherine nous ont fait mettre le cap pour visiter La Paz Waterfalls Gardens situé à +/- 30 minutes de Poas. La route s’est faite en montée zigzagante et nous roulions vers les nuages.

 

La Paz Waterfall Gardens est un hôtel de luxe, une réserve d’animaux du Costa Rica, un centre d’informations animalières et un magnifique sentier pédestre banalisé de plusieurs cascades.

 


 Le narrateur rageait à nouveau quand il a dû débourser plusieurs $ américains pour l’entrée (160 $). Heureusement, la préposée nous a dit qu’on pouvait camper dans le stationnement pour la nuit gratuitement; ce qui a quelque peu fait dérager le narrateur. La pluie s’est mise de la partie.

Des colibris au grand plaisir de Manon

 Au grand plaisir de Zachary et Manon, la première chose que nous avons vue fut des colibris; ce sont les oiseaux préférés de Manon. Voir ces oiseaux minuscules et hyper rapides est impressionnant, surtout qu’il était facile de les observer, car il y en avait plusieurs qui venaient s’hydrater dans les mangeoires tout près de nous. 

 Suite à ce joli spectacle, nous sommes descendus vers le site des oiseaux. Il s’agit d’une très grande cage au milieu de la végétation. En entrant, nous avons aperçu des aigles et des perroquets colorés. Il y en avait un qui flirtait Manon en lui sifflant après.

Zachary et son nouvel amis, M. Toucan


 À l’intérieur de cette cage immense, il y avait une section remplie d’oiseaux préférés du narrateur, les toucans; leur long bec est spectaculaire. Il y en a un qui faisait de l’œil à Catherine, il la regardait et l’a suivi jusqu’à la sortie. À la sortie de la section des oiseaux, la pluie s’est intensifiée. L’endroit suivant fut l’enclos des paresseux. Il y avait un groupe qui était en train de leur donner des fruits. Tout se passait au ralenti. Nous avons tenté d’entrer dans l’enclos, mais nous nous sommes poliment fait dire que c’était réservé aux riches clients de l’hôtel du site. C’était quand même impressionnant de les voir de près de l’autre côté de l’enclos.

 

Prochaine section les papillons et les insectes, nous avons vu des papillons de toutes les couleurs, dont le magnifique papillon bleu… WOW! En ce qui concerne les insectes, Zachary se faisait un plaisir de dire à sa mère de venir voir les tarentules

 

Pour nous rendre aux prochains pavillons, nous retournions sur le sentier où, au grand bonheur de Manon, il y avait une autre section pour les colibris et cette fois-ci, ils virevoltaient autour de nos oreilles, car il y avait 4 à 5 arbres remplis de mangeoires et nous étions entre les arbres; Manon était aux anges!

 

 Par la suite, nous avons visité les pavillons des serpents (sauf le narrateur), des grenouilles avec des couleurs éclatantes (il ne vaut mieux pas les toucher, car certaines sont vénéneuses!) et des jaguars dans lequel Zachary a beaucoup ri lorsqu’un jaguar léchait sa main de l’autre côté de la vitre.

Zachary le fermier

 La dernière section était une maison d’époque «Casita de La Paz» où nous avons pu boire du thé local et goûter à du pain de maïs. Zachary en a profité pour traire une vache. Il était hésitant au début, mais il a surpassé ses craintes au grand plaisir du narrateur. Après quelques tentatives infructueuses, il a réussi à extraire du lait de la pie à sa grande joie.

Les multiples chutes de La Paz


 Malgré la pluie qui ne cessait pas, nous avons parcouru le sentier des chutes de La Paz. C’est spectaculaire! Nous avons fait 5 paliers de chute sur une distance de 1,5 kilomètre. Heureusement, ce sentier se faisait en descendant. Rendus au bout du sentier, nous avons attendu une navette pour retourner vers l’entrée de La Paz Waterfall Gardens. 

Nous étions rendus en fin d’après-midi, trempés et fatigués. La pluie était toujours de la partie. Le narrateur a amené «Bratshi» au fond du stationnement pour la nuit. En famille, nous avons sorti l’auvent et ouvert la tente sur le toit. 

Le narrateur était dépressif et il se culpabilisait de faire subir ces conditions à sa famille. Zachary et Manon ne semblaient pas découragés. Vu que la pluie augmentait, Catherine a suggéré d’entrer la table dans «Bratshi».

 

L’exercice d’entrer la table dans «Bratshi» fut compliqué, mais après quelques tentatives et l’aide de tout le groupe, elle était installée dans le camion au sec, quel bonheur! Nous avons pris notre souper de la veille de Noël et joué aux dés.

 

Joyeux Noël !!! dans la pluie

Suite à notre première journée complète en tant que voyageurs-aventuriers du Costa Rica, le sommeil arriva rapidement sous le son de la pluie continuelle.

  



25 décembre 2019 JOYEUX NOËL!

 

 

Hey oui, au réveil il mouillait toujours! Le narrateur a préparé des cocos en ce matin de Noël. Tout le monde semblait avoir bien dormi.

Jour de Noël, encore de la pluie.

 Manon et Catherine se sont mises à faire des vérifications sur MétéoMedia pour savoir les prévisions météorologiques à l’endroit où nous prévoyions aller aujourd’hui, soit La Fortuna et le Parc National du Volcon Arénal.

 

Celles-ci étaient merdiques, de la pluie mur à mur pour plusieurs jours. Par conséquent, un petit meeting en famille s’impose, il fut convenu de changer nos plans. Nous avons mis le cap pour Monteverde. Catherine a pitonné les coordonnés dans l’iPhone sur GoogleMap et l’a remis au copilote. Avant de quitter La Paz Waterfalls Gardens, nous sommes allés faire notre toilette dans le bâtiment des employés de l’endroit à leur grande surprise!

 

Question de tourner le fer dans la plaie, la route s’est faite sous un beau ciel bleu. Il y avait plusieurs montées en serpentin.

En route pour MonteVerde

 160 km et 4 h plus tard, nous étions rendus à Monteverde dans le haut des montagnes. Le narrateur a constaté que Monteverde est un petit village rempli de touristes, de backpackers et d’agences de toute sorte.

 

Ivannia de PuraVan nous avait suggéré un camping, SantaMaria’s Night Walk. À notre arrivée, l’endroit était désertique, pas une âme sur place. Le narrateur a composé au numéro de téléphone indiqué sur l’affiche et a remis immédiatement l’appareil à Catherine qui se débrouille très bien en espagnol. MERCI Catherine!

 

Elle en a profité pour réserver un tour guidé en soirée pour observer les animaux en forêt le soir venu. Étant donné que nous faisions le tour guidé, nous avions le camping gratuitement.

 

Nous sommes retournés à bord de «Bratshi» au village de Monteverde et nous avons réservé notre activité du lendemain 100 % Aventura Aventure Park. Il s’agit d’un parc en plein air avec tyroliennes, ponts d’arbre en arbre et benji. Le narrateur bouillonnait en raison du prix exorbitant pour cette aventure. Deux mégas dépenses en deux jours. La bonne nouvelle était que les gens de 100 % Aventura Aventure Park viendraient nous chercher au camping demain pour nous amener sur leur site.

Tree House Restaurant, Monteverde

 L’heure du midi était largement dépassée et la faim des troupes était au rendez-vous. Zachary a choisi un beau restaurant construit autour d’un énorme Higuerön (figuier) vieux d’un demi-siècle dans le centre de Monteverde, le Tree House Restaurant. Genre d’endroit où il y a seulement des touristes.

  Les pizzas étaient succulentes et dispendieuses au grand détriment du narrateur. Après quelques photos autour de l’arbre, pièce maitresse du restaurant et une petite marche au village de Monteverde, nous sommes retournés au camping.

 

Rendus au camping, nous nous sommes installés sous la toiture servant à nous protéger des intempéries. Zachary et Catherine ont emprunté un ballon de soccer au propriétaire et ils se sont amusés à pratiquer le sport préféré de la grande sœur de Zachary.

 

Prêt pour une aventure nocturne
Vers 18 h 15, nous sommes allés à la réception du camping qui sert également de point de rencontre pour le SantaMaria’s Night Walk. Nous étions les premiers et rapidement, plusieurs mini vans de touristes sont arrivées en même temps que la noirceur. Prix pour cette visite nocturne, 25 $ US par personne.

Notre guide, Dennis, nous a remis des lampes de poche et nous sommes partis à la recherche de bibittes costaricaines, accompagnés d’un couple américain voisin du Vermont et un couple suisse/Brésilienne.

Zachary a adoré sa soirée

 C’était impressionnant de voir les groupes se promener dans la noirceur de la forêt avec leur lampe de poche. Nous avons vu des serpents de couleur vert lime, une tarentule cachée dans son trou de couleur noire et rouge (Catherine a demandé au guide de prendre une petite branche pour faire sortir la tarentule; celui-ci lui a répondu que normalement il ne fait pas ça, mais il a fait une exception pour Catherine! Ce qui a fait en sorte qu’elle a eu la chance avec son frère de la voir sortir de son trou et voir sa mère courir dans l’autre direction), un paresseux juché en haut d’un arbre et des insectes. Zachary était fidèle à son habitude marchant, pas à pas, à côté de Dennis bien qu’il parlait seulement anglais. Il a apprécié sa marche nocturne. Le guide nous a appris qu’il y avait un insecte appelé? (Voir photo?) qui se logeait dans le cou dans la tarentule pour aller pondre ses œufs et lors de l’éclosion, ceux-ci dévoraient le cerveau de la tarentule et bien entendu celle-ci mourait après une semaine.

Serpent vert fluo

  


26 décembre 2020

 

 

 Pas de Boxing Day pour la gang de Zachary en Voyage Noël 2019. Après avoir pris un bon déjeuné préparé depuis l’arrière de «Bratshi», nous sommes retournés à la réception du camping attendre notre transport pour nous rendre au 100 % Aventura Aventure Park. L’autobus est finalement arrivé avec 10 minutes de retard. Il était bondé et nous avons été obligés de nous assoir dans l’allée centrale.

 

À notre arrivée sur les lieux, un responsable est entré dans l’autobus pour nous accueillir et pour nous expliquer le déroulement de nos trois prochaines heures parmi eux. Une fois équipés de harnais, d’un casque de protection et de gants de cuir doublé, nous avons eu une petite formation sur la sécurité et la manière d’installer le harnais et nos mains sur les fils de fer sans nous blesser lors de la descente. Manon stressait à s’assurer que Zachary comprenne bien, car les instructions étaient en anglais.

Munis de casques et d'harnais, prêt a se lancer dans le vide
Manon prêt pour un 1.5 km. de tyrolienne

 Nous voilà enfin prêts pour affronter le parcours 100 % Aventure qui débutait par 3 tyroliennes, un long pont suspendu, 5 tyroliennes, une descente en rappel, une 1 tyrolienne de 60 m, un tour de 4 x 4, suivi de 2 longues tyroliennes en position Superman, dont une de 1590 m (la plus longue du Costa Rica) et l’autre de 700 m et nous avons terminé ce parcours bravement en traversant un pont suspendu très ballotant qui menait au point, sans retour, soit un méga saut de Tarzan haut de 148 pieds. 

Zachary, n’étant pas assez lourd, ne pouvait pas faire les longues tyroliennes en position superman (120 livres et moins) ni sa sœur d’ailleurs… on ne sait toujours pas pourquoi! Probablement que le moniteur voulait lui dire qu’elle ne faisait pas son poids!

 Tout au long du parcours, il a été très brave, surtout lors de son saut de Tarzan; il a lâché un méchant cri de mort pour finir en riant et vouloir recommencer. De plus, il a eu un plaisir fou à entendre sa sœur et sa mère crier aussi fort que lui sinon plus.

 Le point culminant de la journée de la famille fut la tyrolienne de 1,5 km sur laquelle nous survolions entre deux vallées et d’où nous contemplions un arc-en-ciel tout autour de nous. Quelle belle expérience!

 Nous étions de retour au camping sur l’heure du midi et nous avons plié la tente, pris nos douches et diner. Nous avons pris la décision de ne pas aller à la Réserve biologique de Monteverde pour ne pas rester une journée de plus dans la région. Nous nous sommes donc dirigés vers le Parc National Rincon de la Vieja.

 

Première expérience des routes cahoteuses du Costa Rica. Nous avons emprunté la route 606 qui descendait la montagne vers la route Nationale 1. Assisté du copilote Zachary, «Bratshi» circulait à +/- 15 km/h parmi les champs de mines et la poussière.

 Quel soulagement lorsque nous avons rejoint l’asphalte de la route 1! Nous pouvions rouler à 90 km/h. Passé la ville de Liberia, nous sommes montés vers le Nord jusqu’au Parc National Rincon de la Vieja.

 

Nous sommes arrivés à notre destination pour la nuit, Rincon de la Vieja Mountain Lodge. Il s’agit d’un Lodge de luxe avec des cabanes de bois, une piscine et un restaurant. Nous avons installé «Bratshi» dans le fond du stationnement gazonné. Zachary, Manon et Catherine sont allés se rafraichir à la piscine. L’eau n’étant pas très chaude, seul Zachary s’est vraiment baigné; les filles se sont mouillées jusqu’aux cuisses. 

Le narrateur a préparé le souper et après celui-ci, lui et Zachary sont partis faire une marche autour du petit lac de l’hôtel pour terminer celle-ci, allongés sur les chaises longues à contempler le beau ciel étoilé. Le narrateur appréciait ce moment privilégié avec son fils.

 

Lecture avant le dodo

 L'heure du coucher arrivée, Zachary et sa sœur sont montés dans la section tente de «Bratshi»; muni de sa lampe frontale, Zachary lui a lu son livre qu’il a reçu à Noël 1000 Questions Réponses autour du Monde. Il adore ce livre!Merci, Geneviève et Pascal!

 

 


27 décembre 2019

 

 

L’équipage de Zachary en Voyage Noël 2019 n’a pas bien dormi. La nuit s’est passée sous de violents vents. Nous pouvions entendre les vents provenir de loin dans la montagne, puis frapper la tente de «Bratshi» avec une telle intensité que le camion en tremblait.

 

Au matin, les crochets retenant la tente au sol étaient courbés. Le narrateur se demande encore comment ceux-ci sont restés plantés dans la terre malgré la forte intensité des vents de la nuit.

Manon qui prépare les "lunchs" pour la randonné

En tant que touristes économes, nous avons marché 3 km sur la route pour nous rendre à l’entrée du Parc National Rincon de la Vieja. 45 minutes plus tard, nous étions en ligne pour payer nos frais d’entrée. Nous avons constaté qu’il y a des prix différents pour les Costaricains et les touristes. Nous payons plus que la moitié.

Le porteur de "lunchs" en route pour le Parc National Rincon de la Vieja

 Une fois à l’intérieur du parc, nous avons rempli nos bouteilles d’eau et nous sommes partis à la découverte de ce Parc National. Nous avons opté pour faire un trek vers les chutes. Nous avons découvert en route qu’il fallait marcher 5 km pour nous rendre à une chute et 5 km pour y revenir.

 Sur le sentier, nous avons vu des singes hurleurs à face blanche. Il y en avait plusieurs se balançant d’arbre en arbre. Zachary était heureux d’observer ces animaux habiles. Ceux-ci émettaient des cris ressemblant à un jappement d’un chien qui s’est fait enlever ses cordes vocales.

 Après deux bonnes heures de marche dans la forêt, nous voilà arrivés à La Cangreja Waterfalls fatigués, soulagés, heureux et fiers. Il y avait déjà plusieurs personnes sur les lieux en train d’admirer ces belles chutes et un bon nombre de personnes se baignaient, malgré les affiches d’interdiction.

 Nous nous sommes assis sur un rocher près de l’eau pour nous reposer et admirer l’endroit de l’UNESCO en mangeant notre repas préparé par Manon. L’appétit était au rendez-vous pour tous, sauf Zachary qui a mangé seulement la demie de son Warp.

 

 Manon et Zachary ont fait également fis des consignes (surprenant de Manon! mais j’imagine qu’elle adore trop l’eau) et ils se sont rendus aux chutes à la nage. Zachary était quelque peu hésitant au début, mais il a été corrompu par sa maman et il l’a suivie. Il semblait fier de s’être rendu sous les puissantes chutes.

 

Une fois les deux réfractaires sortis de l’eau, nous nous sommes préparés pour refaire le 5 km en sens inverse. Nous sommes arrivés à la sortie vers 15 h 30. Étant donné que le parc fermait à 16 h, il ne nous restait plus assez de temps pour aller voir le volcan. En plus, nos réservoirs d’énergie étaient bas et il nous restait 3 km de marche pour nous rendre à «Bratshi» qui était stationné au Rincon de la Vieja Mountain Lodge.

 

Sur le chemin du retour, un pickup s’est arrêté à notre hauteur et le conducteur nous a invités à embarquer dans la boite arrière. Sans hésiter, alors qu’il y avait déjà des touristes femmes et enfants à bord, nous avons embarqué et débarqué au Rincon de la Vieja Mountain Lodge nous faisant sauver 1 ½ km de marche. Les autres touristes s’en allaient dans des bains thermaux situés non loin de notre Lodge.

 

Nous sommes allés relaxer à la piscine où nous avons revu des Québécois rencontrés plus tôt sur le sentier du Parc National. C’était des familles demeurant à Boucherville et à Sainte-Julie.

 

Cadeau de Noël deux jours en retard

 Le narrateur payait la traite à la gang, nous sommes allés souper au restaurant du Lodge. Ça faisait du bien de manger de la bonne bouffe, c’était notre cadeau de Noël en retard de deux jours.

 

 


28 décembre 2019

 

 

Après une nuit beaucoup moins venteuse que la précédente, un déjeuner rapide et la fermeture de la tente, nous étions «🎼On the Road Again🎼». Nous avons profité de notre passage à Liberia pour faire le plein de glace et de nourriture dans une belle épicerie.

 

En quittant Liberia, sur la route 21, il y avait une grosse congestion, sûrement en raison d’un accident, car nous avons vu une ambulance et des auto-patrouilles passées. Avec l’aide du copilote Zachary et GoogleMap, nous avons pu contourner cet embouteillage en prenant de petites rues. Zachary était frustré de constater à quel point les locaux ne respectent pas les codes de la route, ceux-ci circulaient à sens inverse, essayaient de passer sur les côtés ou entre les véhicules alors qu’il n’y avait pas d’espace afin d’éviter de rester bloqués dans la circulation. Zachary ne voulait pas que son père les laisse passer et lui demandait de les bloquer. La maman avait un peu peur que les locaux sortent de leur véhicule pour venir à notre rencontre sans connaitre leur réaction alors que c’est peut-être leur façon faire lors de congestion!

 À l’heure du midi, nous étions rendus à notre premier camping costaricain le Congos Hostel & Camping à Playa Hermosa. Nous constatons alors que les campings costaricains sont un grand terrain sur lequel des tentes sont cordées les unes sur les autres. Aucune perspective de vie privée! Nous avons donc installé «Bratshi» dans le stationnement du camping où nous avons diné.

 

C’était le début des vacances à la plage! Nous étions à un coin de rue de la plage Hermosa et au soleil en décembre dans un pays chaud.

Zachary qui découvre la Playa Hermosa



Cette plage, d’une largeur d’environ 1 km, est située dans une vaste baie parsemée de cocotiers et d’oliviers nous permettant ainsi de nous protéger du soleil. Malheureusement, une chose bizarre est survenue lorsque nous étions dans la mer, nous avions une sensation de petites piqures sur notre corps; comme si nous étions entourés de Jelly Fish, mais nous ne voyions absolument rien. Nous venions de comprendre pourquoi, il n’y avait pas grand monde dans l’eau et nous espérions ne pas avoir cette sensation aux autres plages. 

 Même Zachary et Manon, étant des poissons dans l’eau, ne restaient pas longtemps. Nous avons donc passé l’après-midi à profiter des lieux.

Vendeur de slush

  Lors de leur promenade sur la plage, Manon, Catherine et Zachary se sont pris une sorte de crème glacée mélangée avec de la glace, une saveur de fruit exotique et comme paille une Pirouline au chocolat; ce qui ressemblait tout compte fait à de la slush! Alors que le marchand de glace préparait le tout, Catherine en a profité pour lui demander ce qu’il y avait dans l’eau qui nous piquait. Celui-ci nous a expliqué qu’il s’agissait de la poudre d’or provenant d'un volcan.

 

En fin de journée, nous sommes retournés à notre camping bondé de locaux et nous sommes arrivés juste à temps pour avoir une table pour le souper. Pour la première fois des vacances, nous avons utilisé le mini BBQ à charbon à bord de «Bratshi» pour manger nos steaks achetés plus tôt à Liberia. Il y avait un groupe de jeunes qui patientaient pour prendre notre table.

 Après nos douches, nous sommes allés marcher dans les rues et nous sommes retournés à la plage. Au retour, nous nous sommes arrêtés au Aquasport Bar pour écouter un groupe de musique, qui malheureusement terminait leur prestation. Nous en avons profité pour utiliser leurs très jolies toilettes, beaucoup mieux que celles du Congo’s Hostel & Camping.

 

Ce fut une très belle journée ensoleillée! Malheureusement, le sommeil fut très difficile pour Zachary et Manon. Zachary a probablement eu un coup de chaleur, il avait très chaud, il ne cessait pas de se lamenter et il était incapable de dormir . Manon a tenté de trouver des solutions, soit de dormir dans le camion, dehors sur une chaise les jambes allongées et il n’était pas question pour Zachary d’aller prendre une bonne douche fraiche. En plus, nous avions un petit ventilateur portatif, mais il ne fonctionnait pas!

 

Finalement, sa maman lui a passé une débarbouillette partout sur le corps et l’a envoyé dormir sans elle dans la tente afin de lui laisser de l’espace; elle lui laissa une débarbouillette humide pour qu’il puisse la mettre sur sa nuque. La maman quant à elle a essayé de dormir dehors, mais en vain. Elle a donc attendu qu’il s’endorme afin de s’assurer de ne pas le réveiller.

 


29 décembre 2019

 

 

C’était le début de la nouvelle routine de vacances. Après que toute la famille ait préparé le déjeuner, refermé la tente, rangé les choses, nous étions prêts à partir pour une nouvelle journée de découverte et d’aventure. La navigatrice, Manon et son assistante, Catherine ont programmé la destination dans le iPhone et l’ont remis au GPS Man, Zachary. Le narrateur-pilote n’avait qu’à suivre les indications du copilote.

 

Destination du jour, la route 911, direction sud/ouest, vers le village de Potrero. Moins d’une heure plus tard, nous étions rendus. Passé le village du Potrero, nous avons pris la direction de Camino Las Catalinas vers le Nord à la recherche de la Monkey Trail pour accéder à la plage Pan de Azūcar, suggérée par le Lonely Planet mentionnant qu’il s’agissait d’un endroit reculé et secret ayant qu’un seul hébergement Hôtel Sugar Beach sur cette plage et dans la région participant ainsi à une ambiance d’isolement total; quoi de mieux pour passer une journée magnifique?

 

Nous avons roulé jusqu’au bout de route, sans vraiment trouver de chemin proche de la mer ni la fameuse Monkey Trail, nous étions sûrement rendus trop loin, car il y avait plein de Villas luxueuses. La route se terminait dans un immense stationnement bondé de voitures et les gens se dirigeaient avec leurs sacs de plage sur un passage piétonnier qui semblait se rendre à une plage.

 

Nous avons donc décidé d’aller voir à l’Hôtel Sugar Beach pour demander si nous pouvions passer la journée et la nuit dans leur stationnement. Arrivées à l’hôtel, un jeune homme s’est approché pour connaitre nos intentions. C’est alors que Catherine s’est approchée de la fenêtre arrière pour lui demander en espagnol, celui-ci, sous le charme de Catherine, a fait tout son possible pour répondre à nos besoins, mais malheureusement l’hôtel était bondé de clients et nous avons dû renoncer à cette option.

Seul sur la Plage de Azūcar

 Sur le chemin de retour, à quelques distances de l’hôtel, le narrateur a constaté une camionnette immobilisée sur le côté de la route près d’un sentier qui semblait abandonné. Le narrateur a garé Bratshi et nous avons emprunté le sentier boisé et marché environ 200 m jusqu’à cette belle plage. Nous sommes retournés à «Bratshi» prendre des chaises, la glacière, les serviettes, l’équipement pour le snorkeling sans oublier un hamac pour le narrateur.

 

Nous venions de découvrir l’accès pour nous rendre à la plage Pan de Azūcar au sable blanc, nous étions seuls au monde, mis à part quelques baigneurs à 400 m au sud soit des clients de l’Hôtel Sugar Beach.

 Aussitôt installés, Zachary et sa famille sont allés se saucer et profiter de l’eau chaude et des vagues. Nous étions soulagés de constater que nous n’avions plus la sensation d’avoir des piqures dans l’eau comme à la Plage Hermosa.

 

Notre plaisir d’être seuls sur une plage a duré 1 h, car quelques groupes locaux se sont joints à nous. Nous avons pu observer des pélicans bruns pêcher en faisant des vols piqués en entrant dans l’eau la tête première à pleine vitesse pour attraper des poissons avec leur gueule et les gober.

 Après un bon diner préparé par Manon et Catherine, le narrateur s’est installé dans son hamac avec son livre, Catherine s’est installée sur la plage avec sa musique à travailler son bronzage tandis que Manon et Zachary ont passé de longs moments à se baigner et à faire du snorkeling.

 

En fin d’après-midi, Zachary a creusé un chemin dans le sable dans lequel il a placé plusieurs Bernard-l’hermite pour les faire courser. Alors que le soleil commençait à descendre, nous avons plié bagage et nous sommes retournés vers «Bratshi».

 De retour dans notre maison mobile, nous sommes partis à la recherche de l’endroit où nous allions passer la nuit. Grâce à l’application iOverlander, nous nous sommes rendus à Las Brisas Potrero Restaurant Bar. Ce restaurant est sur le bord de la mer à Potrero. «Bratshi» a circulé sur le sable entre le restaurant et la mer jusqu’au bout de la baie où nous nous sommes installés. Nous avons procédé à l’ouverture de notre loft ayant une magnifique vue sur la Bahia de Potrero et l’Isla Plata.

"Bratshi" installé pour la nuit sur le bord de la plage à Potero
Souper au restaurant Las Brisas à Potero

Nous avons pris notre souper au restaurant Las Brisas sur une table extérieure près d’un feu de camp. La princesse Manon et la duchesse Catherine se sont payées des cocktails puis Zachary a pris une entrée de calmars. Nous avons profité du Wifi pour communiquer avec nous amis et parents. Après le repas, nous sommes allés à l’intérieur du bar joué au babyfoot au grand plaisir de Zachary.

 


      Ce fut une autre très belle journée ensoleillée et le sommeil fut facile.

 

 


Un bon café Costaricain

30 décembre 2019

 

 

Après une belle nuit et un bon déjeuner, le narrateur a dégusté son bon café costaricain en marchant quelques kilomètres sur la plage de la Bahia de Potrero. Zachary a commencé la marche avec son papa, mais il a vite rebroussé chemin voulant encore aller jouer au Babyfoot.

Ca commence bien une journée

Durant ce temps, Manon et sa fille ont utilisé la douche extérieure de «Bratshi». Il s’agit d’un tuyau fixé sur le côté du véhicule qui est rempli d’eau. À elles seules, elles l’ont vidé au grand mécontentement du narrateur.

 

En route pour Playa Junquillal

Manon, Catherine et Zachary ont répété leurs actions du jour précédent et nous étions      «🎼On The Road Again🎼» vers une nouvelle destination. En partant, nous sommes allés voir la péninsule de la plage Flamingo. C’est un endroit avec de gros hôtels et une jolie plage. Ayant besoin d’un sac de glace chaque jour pour la glacière de «Bratshi», nous en avons fait le ravitaillement en chemin avec quelques emplettes.

 Après 1 h ¼ de route cahoteuse, nous étions rendus à plage Junquillal au sable gris; notre première plage sauvage destinée aux surfeurs. 


Zachary adore jouer dans le sable

Celle-ci avait les plus grosses vagues jusqu’à maintenant. Après s’être installés, nous étions de retour à notre routine des derniers jours soit: nous baigner, plonger dans les vagues, marcher sur la plage, faire du hamac, lire, jouer et prendre du soleil. Lors de sa marche routinière vers le sud, le narrateur a découvert un parc zoné pour protéger les œufs de tortues olivâtres lorsqu’elles viennent nidifier.

 

"Dinner Time"


Tout en observant le soleil en train de descendre au bout de la mer, le narrateur a coupé un bon melon d’eau et l’a dégusté avec sa famille sur la plage en jouant aux dés. Après le souper, nous avons déménagé
«Bratshi» plus près d’autres campeurs.



  A la grande surprise du narrateur, «Bratshi» était stationné devant un vieux Volkswagen Bus avec des plaques d’immatriculation qui ne connaissait pas. Le Bus Volks est un modèle que nous avons eu au Québec dans les années 60 et début 70. Curieux de nature, le narrateur est allé voir le propriétaire pour en savoir plus sur sa provenance. Celui-ci lui a dit qu’il venait du Brésil et qu’il prévoyait se rendre en Alaska. Le narrateur est tombé en bas de sa chaise quand le Brésilien lui a dit que c’était un modèle 2005. N’étant pas sûr de bien avoir entendu, le narrateur lui a demandé à trois reprises. Au Brésil, ce modèle a été fabriqué jusqu’en 2014 au grand étonnement du narrateur.

 

Une fois «Bratshi» déménagé, le narrateur et Zachary ont fait un feu sur le bord de la mer et ont mangé des saucisses à hot-dog.

 

Ce fut une autre très belle journée ensoleillée et le sommeil fut facile.

 

 

 

 


31 décembre 2019

 

 Encore un réveil paradisiaque sur le bord de la mer. Sur le toit de «Bratshi», nous pouvions contempler la vue par la grande fenêtre de la tente. Nous avons fait notre routine du matin, soit déjeuner, café, marche, baignade et fermeture de la tente de «Bratshi».

Petite baignade avant de le déjeuner

 

"Bratshi" avec son nouveau ami Brésilien
Remplissage d'eau de la douche exterieur  

La route était sinueuse, poussiéreuse, cahoteuse et à plusieurs endroits, nous devions circuler à 10 km/h pour ne pas trop endommager «Bratshi». Notre plus grand fait saillant de la journée fut de traverser une rivière sur la route 160, la Rio Buena Vista. 

Au début, nous n’étions pas sûrs de pouvoir la traverser étant donné que «Bratshi» n’est pas un véhicule à 4 roues motrices. Nous avons donc décidé de descendre du véhicule pour aller marcher dans la rivière et vérifier sa profondeur. Nous étions toujours embêtés, car la profondeur était très différente d’une place à l’autre.

 

Après avoir vu quelques 4 x 4 traverser facilement, nous n’étions toujours pas convaincus de pouvoir passer. Finalement, lorsque nous avons vu traverser un petit véhicule, nous avons observé attentivement le trajet emprunté. Le narrateur, étant rassuré, a effectué la traversée stressante.

 

 Une fois la réussite de cette traversée, nous nous sommes dirigés vers la Playa Barrigonas qui, selon les informations reçues de nos amis Sonia et Dominic, est une magnifique plage sauvage isolée de tous. Lors de leur séjour en mars l’année dernière, ceux-ci étaient seuls au monde et ils nous la recommandaient fortement. Pour nous y rendre, nous avons suivi la signalisation artisanale indiquant le chemin vers la plage et chemin faisant, nous nous sommes arrêtés pour observer plusieurs singes, dont une maman qui portait ses bébés sur son dos.

 Rendus à la plage Barrigonas, à notre grande surprise, il y avait plein de véhicules et il était impossible pour nous de stationner «Bratshi» sur ce chemin étroit et rudimentaire. La plage secrète de Sonia et Dominic était dévoilée au grand jour!

Playa Barrigonas

 Quelques 4 heures et 115 km plus tard, nous étions rendus à notre destination de la journée, Samara. Premières constatations, il s’agit d’une grande ville touristique et commerciale avec beaucoup d’hôtels, de bars, d’agences et de restaurants.

 

En regardant sur l’application iOverlander, nous avons remarqué qu’il y avait un camping situé directement sur la plage de Samara. Nous avons donc stationné «Bratshi» sur la rue longeant la plage et nous sommes allés y marcher afin de le trouver et regarder, par la même occasion, les écoles de surfs étant donné que les enfants désiraient en faire le lendemain.

 

 A peine quelques pas faits, nous voilà en face du camping tout juste à côté de l’école de surfs Pato’s Surf School recommandée par nos amis. Après avoir discuté avec le propriétaire du camping, le narrateur est retourné par la plage pour trouver l’accès au camping par la route, tandis que les autres sont restés au camping pour ne pas nous faire prendre l’emplacement.

 

Trouvant que le narrateur mettait du temps à s’en venir, Manon a décidé de marcher dans l’allée du camping qui se rendait à la route, pour découvrir que l’entrée du camping se trouvait à l’endroit même où nous avions stationné «Bratshi». Malheureusement, en plus de ne pas avoir remarqué l’affiche artisanale «Camping Cocos» à notre arrivée, Sylvain ne l’a toujours pas remarqué lorsqu’il est venu récupérer le véhicule.

Camping Cocos à Samara

 

C’est lorsqu’en se retournant qu’elle voit apparaitre en haut de la route, le narrateur au volant de «Bratshi» découragé de ne pas avoir trouvé le camping, mais surtout de ne pas avoir vu l’affiche alors qu’il s’y trouvait déjà.

 

Finalement, après avoir emprunté une étroite ruelle cahoteuse et avoir manœuvré entre quelques arbres pour placer «Bratshi», nous étions installés au Camping Cocos pour deux nuits. Étant la veille du Jour de l’An, il était bondé de tentes empilées les unes sur les autres.  

 

Notre premier objectif était de prendre un rendez-vous avec une école de surf pour Zachary et Catherine. L'école, voisine immédiate de notre camping, Pato’s Surf School, était en train de fermer et fermait le 1er janvier 2020. Heureusement, quelques emplacements plus loin, nous avons trouvé l’école C & C Surf School qui commençait une leçon de groupe à 15 h 30 et qui était ouverte le lendemain pour prêter des planches.

 Zachary, Catherine et une touriste suédoise aux cheveux roux participaient au cours de 15 h 30. L’instructeur leur a remis des chandails aux couleurs de l’école.

 

Première leçon - comment cirer la planche de surf : Après avoir étalé une bonne couche de cire, il faut prendre une sorte de peigne pour faire des rayures pour ne pas que les pieds glissent.


 

Deuxième leçon - comment se positionner à plat ventre sur la planche : Les pieds doivent être sur l’extrémité arrière de la planche; une fois les pieds bien positionnés, on ramène l’une des jambes pliées jusqu’aux genoux, on place le pied avant à plat; par la suite, avec l’appui des deux mains situées le long du corps, on se lève en prenant soin de garder les pieds et le poids au centre sinon il y a une perte d’équilibre suivie de la chute.

 L’instructeur donnait ses consignes en anglais et le narrateur traduisait les informations à Zachary. Manon stressait et n’arrêtait pas de répéter les instructions ce qui irritait le narrateur et Zachary.

 

Après 30 minutes de pratique sur la terre ferme, nos trois apprentis surfeurs étaient prêts pour les vagues de Samara. Zachary avait beaucoup de difficulté à centrer ses pieds sur la planche quand il se levait causant ainsi des chutes. Catherine a réussi quelques belles levées. L’instructeur commençait à être découragé de Zachary et m’a demandé de lui transmettre quelques conseils pour qu’il parvienne à rester en équilibre sur son surf.

   

Catherine a commencé à être essoufflée et elle a été la première à retourner à la plage. Zachary a persisté et il a finalement réussi à se lever à la toute fin de la leçon, au grand soulagement du narrateur et de l’instructeur. Catherine et son petit frère se sont promis d’y retourner le lendemain.

 Étant en fin d’après-midi, nous sommes retournés au Camping Cocos pour nous reposer et nous préparer pour le souper. Le narrateur sortait sa gang en cette veille du Jour de l’An.

 

 Nous avons entrepris la tournée des rues touristiques de Samara à la recherche d’un restaurant adéquat pour cette soirée spéciale. Notre choix s’est arrêté sur Frank’s Secret Beer Garden, situé sur la rue principale. Les filles se sont pris des cocktails et le narrateur de la bière du pays, une Imperial Cero sans alcool.

 

L’endroit était plaisant et il y avait une belle ambiance. Il y avait plusieurs écrans télé qui présentaient divers sports au grand bonheur de Zachary. L’attente fut un peu longue pour nos repas, mais nous n’étions pas pressés, car nous voulions rester éveillés pour défoncer la nouvelle année 2020.

 À la suite de cet excellent souper, nous sommes retournés à la plage près du Camping Cocos, vers 22 h 30, attendre la nouvelle année. Il y avait plusieurs gros feux de camp tout le long de la baie de 5 km de Samara. De temps en temps, il y avait des feux d’artifice amateurs projetés vers la mer. La plage était bondée de personnes et plusieurs autres arrivaient. Les filles et Zachary se sont étendus sur le sable et Zachary s’est rapidement endormi.

 Étant morte de fatigue, Catherine n’a pas été capable d’attendre et elle est allée se coucher. Vers 23 h 45, nous avons réveillé Zachary et il s’est tranquillement préparé à défoncer la nouvelle année. Les feux de camp le long de la baie étaient toujours allumés créant un joli spectacle et les feux d’artifice s’intensifiaient.

Bonne Année 2020  !  !  !

Sur le coup de minuit, les responsables du Camping Cocos ont allumé leurs gros feux de camp et quelques instants plus tard, un gros feu d’artifice professionnel digne du Festival international de Montréal a débuté au grand plaisir de Zachary et des milliers de personnes sur la plage de Samara. Celui-ci a duré une bonne vingtaine de minutes. Le narrateur a profité du décompte de l’année 2019 pour faire un Facebook Live.

 

Nous sommes allées par la suite rejoindre Catherine dans «Bratshi». Malgré les festivités sur la plage, le sommeil fut rapide et bénéfique.

 

 

1er janvier 2020 Bonne Année !!!

 

 En ce premier jour de l’an 2020, Zachary et Catherine avaient un rendez-vous, à 9 h 30, chez C & C Surf School pour récupérer leur planche de surf. Après leur avoir appliqué une bonne couche de cire, ils étaient prêts à affronter à nouveau les vagues de Samara. Malheureusement, les vagues étaient moins au rendez-vous qu’hier.

 Après 45 minutes d’efforts, ils ont abandonné. Manon et le narrateur ont pris la relève, mais sans plus grand succès.

 Nous avons passé le reste de la journée à profiter du soleil et de la plage, à savoir soleil, nage, frisbee, marche, soleil, nage, frisbee…

  

2 janvier 2020



Zachary qui prépare un bon déjeuner2 janvier 2020


 

 

Lors de notre souper-rencontre avec Sonia et Dominic à St-Jean-sur-Richelieu, ceux-ci nous avaient parlé de belles chutes près de Samara où nous pouvions nous baigner. Nous avons décidé qu’elles seraient notre première destination aujourd’hui. De ce fait, après un déjeuner rapide et après avoir rangé nos choses, le narrateur a tricoté aux travers les arbres et les véhicules stationnés ici et là pour réussir à sortir «Bratshi» du Camping Cocos.

Vingt minutes plus tard, nous étions rendus au stationnement des chutes de Belén. Nous avons emprunté un petit sentier pédestre pour nous y rendre. Il y avait déjà quelques clients et un chien. Nous sommes allés vers les bassins du haut et dans lesquels Zachary, Manon et Catherine se sont baignés. L’eau était semi-froide.

 

Un touriste, qui était dans les bassins du bas, est venu nous rejoindre, il est allé au bout du rocher, puis il a disparu. C’est là que nous avons constaté qu’il était possible de sauter de la falaise.

 Manon s’est risquée la première à sauter, suivie de Zachary quelques instants pour tard. Catherine était plus hésitante et ce n’est que lorsque Zachary et Manon ont effectué leur deuxième saut qu’elle a trouvé le courage de se lancer dans le vide alors que nous ne la regardions plus. Il s’agissait d’un saut de +- cinq mètres de haut, bravo aux audacieux sauteurs!

 et le narrateur ont par la suite tenté de remonter les bassins à contresens des chutes sans trop de succès, ce qui a beaucoup fait rire Manon.

 

Coaktails pour tous !

Suite à cette belle aventure, nous étions en route pour notre destination de la journée. Une bonne partie de la route s’est faite le long des falaises avec une belle vue sur la mer. Nous avons diné au restaurant Dande Cambute, un très joli restaurant flambant neuf. Nous en avons profité pour déguster de bons cocktails aux fruits; «fuck» les dépenses!

 

35 km et 1 h ½ plus tard, nous étions rendus à la plage San Miguel, plage coup de cœur du narrateur. C’est une belle longue plage sauvage sans gros hôtels avec de grosses vagues.

Playa San Miguel, plage coup de ❤️du narrateur

Nous avons rapidement installé «Bratshi» près de cette plage paradisiaque et nous nous sommes précipités vers les grosses vagues.

 Au loin, il y avait plusieurs surfeurs. Nous sommes restés dans l’eau jusqu’au coucher du soleil en jouant au frisbee et en nous faisant bercer par le son des vagues. Le ciel orangé était de toute beauté.

 

Une fois, le soleil partit, Manon avait lu dans le Lonely Planet qu’il y avait un bon restaurant sur la plage à 1 km à l’ouest. Au grand plaisir de la princesse Catherine, nous avons marché dans la noirceur jusqu’au Locos Cocos Cevicheria. La rue en gravelle était déserte et les maisons étaient espacées, les unes des autres.

Une autre belle journée se termine.

 Rendus sur place, nous avons constaté, à la grande déception de Catherine, Zachary et Manon, que le Locos Cocos Cevicheria était fermé depuis le coucher du soleil. Quant à lui, le narrateur était content, il venait de sauver une facture à payer. Nous sommes donc retournés auprès de «Bratshi» pour aller manger notre repas dépanneur, soit des pâtes.

 

Le narrateur avait installé son hamac en espérant pouvoir y passer la nuit, mais en vain. Vers deux heures du matin, il est retourné rejoindre ses amoureux à bord de «Bratshi» où le sommeil fut plus facile.

 

 

 


3 janvier 2020

 

 Alors que Zachary, Manon et Catherine dormaient encore et que le narrateur dégustait son bon café costaricain à infusion, un Costaricain qui campait avec sa famille est venu lui jaser. Pendant leur discussion, celui-ci lui a dit qu’il était ami avec les gars de construction qui travaillaient à construire la belle villa non loin de nos installations et que si nous avions besoin de prendre une douche ou d’aller à la toilette, nous pouvions utiliser celle du sentier de construction.

 

Au réveil, les filles et Zach étaient heureux d’apprendre cette nouvelle et ils se sont empressés d’y aller.

 

Zachary, alias "GPSman"

La navigatrices et le GPSman ont mis le cap pour la région de Mal Pais et Santa Teresa située à l’extrémité sud de la Peninsula de Nicoya. La route fut la plus aventurière du voyage jusqu’à maintenant, en plus d’être lente, cahoteuse et poussiéreuse, nous avions à traversier quelques rivières causant beaucoup d’anxiété à bord de «Bratshi».

 

Quand nous sommes arrivés pour traverser la rivière Rio Ario, nous étions embêtés, car ce cours d’eau nous semblait long et trop profond pour «Bratshi». Nous avons donc stationné notre véhicule en bordure pour aller marcher dans la rivière afin d’analyser les risques et la faisabilité de la traverser pendant que Catherine regardait espérant ne pas être obligée d’y mettre les pieds, ne sachant pas trop ce qui pouvait s’y retrouver.

Ou est la route ?

 Avant même moment d’avoir pu trouver le meilleur passage, un touriste suisse est arrivé en 4 x 4 de l’autre côté de la Rio Ario. Celui-ci est sorti de son véhicule en nous demandant notre opinion et en glissant tout doucement en anglais «il n’y a pas de crocodiles dans cette rivière!» et Manon qui lui répond nerveusement dans son anglais «J’espère que NON». Nous lui avons suggéré le meilleur passage et il a traversé celle-ci sans avoir vraiment de problème. Après la traversée, le narrateur lui a demandé d’attendre qu’il ait effectué notre traversée afin qu’il puisse l’aider avec son 4 x 4 si «Bratshi» s’enlisait.

 

Filmé par Catherine, le narrateur a nerveusement débuté la traversée avec les encouragements du Suisse. Malheureusement, se trouvant sur l’autre rive, Catherine était découragée d’être obligée de traverser à pied la rivière pour venir nous rejoindre. Après quelques autres traversées de cours d’eau moins hasardeuses, nous étions rendus dans la région de Santa Teresa et Mal Pais.



Santa Teresa

 Après quelques emplettes et l’achat de glace à Santa Teresa, ville baleinière, nous avons pris la route vers Mal Pais jusqu’à l’extrémité sud de celle-ci menant à la Playa Cuevas. Après avoir stationné «Bratshi» et payé le préposé, nous avons emprunté un court sentier qui nous a amenées à la plage.

 

Snorkling à la Playa Cuevas
Celle-ci était quelque peu décevante, car elle était rocheuse, l’espace pour se baigner était très restreint et le sable était quasi absent, nous devions marcher sur de petites roches pour nous rendre à la mer et même dans la mer; ce qui n’était pas agréable et nous n’avions pas tous des souliers de plage. L’endroit semblait propice pour le snorkling; Zachary, Manon et le narrateur espéraient voir des , mais ils en ont vu à peine quelques-uns, l’eau n’était pas très claire et les vagues nous ramenaient vers les récifs.

 

A la recherche d'un site pour la nuit

Dans le milieu de l’après-midi, nous avons plié bagage et nous avons remonté vers Santa Theresa à la recherche d’une plage propice pour «Bratshi» et pour y passer la nuit. Après avoir exploré quelques sentiers vers la mer, nous nous sommes installés à la plage Del Carmen située au cœur de Santa Theresa.

 

Plusieurs personnes étaient présentes avec nous sur la plage pour assister au coucher du soleil. Pour la deuxième soirée consécutive, le spectacle lumineux était au rendez-vous.

 

 











Aidé d’un local, qui nous a prêté sa bonbonne au butane pour allumer notre feu, le narrateur a pu facilement allumer les charbons pour faire cuire de bons burgers. Suite au souper, nous sommes allés marcher sur la rue principale de San Theresa.

 

Cette localité a rapidement explosé depuis 1990. Il y a plein de beaux restaurants de fines cuisines et des hôtels. Le seul bémol, c’est qu’il y a de belles terrasses le long de la rue principale faite en terre battue et en raison de la forte circulation, l’endroit est très poussiéreux. Les restaurateurs passent leurs temps à épousseter leurs tables.

 

Cette belle soirée s’est terminée avec de délicieux conos * , deux boules au grand plaisir de Zachary, Catherine et Manon.

 

Ce fut une autre très belle journée ensoleillée et le sommeil fut facile.

 

*Cornet en espagnol

 

 

 


4 janvier 2020

 

 

Après un bon déjeuner au bord de la mer de la plage Del Carmen en admirant les surfeurs sur les belles grandes vagues et avoir utilisé les belles toilettes du Restaurant Playa Carmen, nous étions en route pour notre prochaine destination.

 Le GPSman Zachary, muni du iPhone sur l’application GoogleMap, guidait le conducteur-narrateur vers la Reserva Natural Absoluta Cabo Blanco située à l’extrémité sud de la péninsule de Nicoya.

 

Pour nous rendre à l’entrée de ce premier parc protégé d’Amérique du Sud, nous devions le contourner de l’ouest de la péninsule vers l’est. Nous avons pris le chemin le plus hasardeux du voyage. Il y a avait de grandes montées et de grandes descentes sur une route en terre battue, remplies de cratères causés par les pluies du passé. Le narrateur a eu envie de rebrousser chemin, mais «Bratshi» a réussi.

 

27km et 1 heure plus tard, nous étions à l’entrée de la Reserva Natural Absoluta Cabo Blanco. Nous avons rempli nos sacs à dos de bouteilles d’eau, de collations et de nos maillots de bain. À l’entrée, il y a des tableaux présentant l’historique du parc. Voici en résumé pris sur Wikipédia :

Les instigateurs du 1er Parc National du Costa Rica

 «La réserve nationale absolue de Cabo Blanco a été créée en 1963, avant la création du système de parcs nationaux du Costa Rica (1970), par le suédois Olof Wessberg et son épouse, la Danoise Karen Morgenssen, dans le but de conserver les dernières forêts naturelles de la région, qui risquait de disparaître. Ce couple a réussi à susciter l’intérêt des organisations internationales et des institutions nationales pour financer le projet. La fondation de la réserve de Cabo Blanco marque le moment où le Costa Rica entame sa politique de conservation de l’environnement naturel, puisqu’il s’agit de la première zone protégée créée à cet effet. Sa création a également été une étape importante qui a conduit à la création du système national actuel d’aires de conservation.» 

Après avoir payé et reçu les explications du gentil guide à l’entrée, nous étions en route pour un trek de 5 km vers la plage Cabo Blanco. Le sentier est bien indiqué et se fait assez facilement. Nous entendions toute sorte de bruit de la nature et aucun n’est causé par les humains à l’exception de nos pas sur le sol.

 

En route pour la Playa Cabo Blanco

Deux heures plus tard, nous étions rendus à la plage Cabo Blanco. La plage est sauvage, aucun signe de l’homme, à part deux douches près d’une forêt de bambous. La plage est rocheuse et peu propice à la baignade, nous sommes allés tout de même nous saucer malgré les roches, mais Zachary s’est blessé aux orteils, donc nous ne sommes pas restés longtemps.

 Après un peu de repos, des collations et une douche plein air, nous étions prêts pour le chemin de retour.

 En chemin, nous avons observé une armée de Coati à nez blanc qui marchait en battu dans la forêt en utilisant leur museau pour fouiller sous les feuillages. 

De retour à l’entrée, après 10 km de marche, le narrateur a pris des photos de Zachary, Catherine et Manon devant le panneau du parc pour souligner leur exploit du jour.

 





Bravo pour votre trek



À bord de «Bratshi», nous sommes partis à la recherche d’un camping pour notre dernière soirée sur la péninsule de Nicoya. En chemin, en sortant d’un magasin général après l’achat quotidien de glace, le narrateur a vu une pancarte avec l’inscription:

«For sale Fresh Fish – Se Vende Percado Fresco 50 m. → ».

 

Nous  sommes allés voir et grâce à notre interprète Catherine, le gentil pécheur a sorti un gros poisson du frigo et il a coupé 8 filets en direct. Zachary en a profité pour se faire prendre en photo avec le poisson qui faisait la moitié de sa grandeur au grand plaisir des gens de la place. 

Nous nous sommes installés au Camping Fernado Morales situé à Cedros en bordure de la mer. Il y avait une autre tente sur le site, un couple canadien parti de la Colombie-Britannique il y six mois à vélo. Ils étaient nos héros du jour. Le narrateur a écouté leurs péripéties avec émerveillement. Ils étaient un peu démoralisés, car leur voyage se terminait dans une semaine.

 

Zachary, Manon et Catherine ont été relaxés à la plage et le narrateur a été terminer son roman policier dans l’un des hamacs du camping. Il était dérangé par les cris et les mouvements des singes dans les arbres au-dessus de lui.

 

Les filets du poisson inconnu furent enveloppés dans du papier aluminium et placés sur un feu de charbon. Zachary a adoré son souper au grand plaisir du chef narrateur. Nous avons terminé la soirée en jouant aux cartes, nous avons joué au 8.

 

Ce fut une autre très belle journée ensoleillée et le sommeil fut facile.

 

 







5 janvier 2020

 

 

Étant incapables de réserver via l’Internet le traversier pour quitter Peninsula de Nicoya de Paquera vers Puntarenas, nous sommes partis tôt de Cedros afin de rejoindre le traversier et espérer avoir une place à bord.

 

La route était belle, finit les champs de mine en garnotte, vive le bel asphalte! Une heure et demie et 43 km plus tard, «Bratshi» était en ligne pour le traversier. Un homme est venu nous remettre une passe signifiant que nous avions une place sur le traversier de 11 h. Youppi!

 

Catherine et Manon munies de la passe sont allées payer et récupérer les billets pour le traversier. Zachary et le narrateur se sont occupés de «Bratshi» pour ne pas perdre sa place dans la filée de véhicules.

 

 En attendant le bateau, nous avons acheté des brochettes d’un vendeur de rue et elles étaient succulentes. Le traversier Tambor II arrivait au quai et nous nous sommes préparés à monter à bord.

 La traversée de 24,5 km a duré 45 minutes et elle s’est bien déroulée. De Puntarenas, nous avons pris la route 17, puis la 27 et finalement la 34, soit 75 km plus tard, nous étions rendus à notre dernière destination balnéaire de Zachary en voyage Noël 2019, Jaco.

 

Jaco est une grande ville touristique avec des édifices à tour munis de condos luxueux. La rue principale (Avenue Pastor-Diaz) est bondée de restaurants franchisés et d’agences de VTT, de centres de plongées, de visites de ci et de ça, etc., et même des casinos. Il semble y avoir beaucoup de «snowbirds» américains. Un sac de glace coûte le double ici. Nous étions déjà nostalgiques de la Pénisule de Nicoya.

 

Ayant lu que Jaco était peut-être propice aux voleurs et aux sans-abris, nous avons opté pour le Camping Hicaco situé sur la rue du même nom en plein cœur de la ville près de la plage.

 

En arrivant au camping, à notre grande surprise, il y avait un camion de la compagnie DICOM Express avec l’inscription «livraison partout au Québec et en Ontario» avec une plaque d’immatriculation du Québec. 

Tout excité, le narrateur est allé à la rencontre du propriétaire du camion. C’était un jeune homme de Montréal qui avait acheté ce camion Sprinter rouillé avec 160000 km au compteur de DICOM pour 5000 $. Il a investi 10000 $ pour le convertir en campeur. Il était sur la route depuis 2 ans. Il dit qu’il a moins aimé le Costa Rica comparé au Mexique, Guatemala, le Nicaragua et le Salvador. Quand le narrateur lui a demandé comment il gagnait sa vie, il lui a pointé la table de pique-nique près de son camion où il y avait un portable. Il était fier de dire qu’il travaillait sur le Web et que c’était son bureau. C’était notre héros du jour.

 Après nous être installés, n’ayant pas vraiment diné alors qu’il était déjà 15 h, nous sommes allés sur l’avenue Pastor-Diaz faire la chasse aux souvenirs et trouver un restaurant. Il y avait plusieurs établissements qui diffusaient le match des séries du football de la NFL et ceux-ci étaient remplis d’Américains.

 

Nous avons opté pour le Rioasis Pizzeria où le narrateur a commandé une Imperial Cero et des cocktails aux fruits pour ses amours; deux pizzas cuites sur le bois et sans oublier de bonnes fritas. 

Nous avons profité du camping pour prendre des douches et laver quelques morceaux de linge pour le retour. Zachary et le narrateur sont allés se promener en soirée dans un centre d’achats hyper moderne et luxueux muni de belles terrasses et de fontaines d’eau. Au centre, il y avait un chansonnier accompagné d’un guitariste qui faisait un spectacle. Zachary était attentif à leur musique.

 

De retour au Camping Hicaco, nous avons joué toute la famille à quelques parties de cartes avant d’aller nous coucher.

 

La fin des vacances approche.

 

 


6 janvier 2020

 

 

Suite à un déjeuner et après avoir replié la tente sur le toit de «Bratshi», nous sommes partis du camping chacun de notre côté, les filles sont parties à la plage profiter de leur dernière journée de plage en s’assurant de s’installer près du stationnement de la plage et les gars sont partis se promener à bord de «Bratshi» explorer la banlieue de Jaco. À notre départ, notre Québécois Dicom était toujours à son bureau en train de travailler.

 

Après avoir fait l’achat du cadeau de notre petit voisin Antoine, qui a eu la gentillesse de s’occuper de notre chatte Pantoufle et prendre soin de nos plantes, les gars sont retournés à la plage de Jaco. 

Dès que le narrateur a aperçu les filles, il a garé «Bratshi» sur la plage et s’est empressé d’accrocher le hamac pour partir faire sa marche quotidienne sur la plage et Zachary est parti joué dans les vagues avec sa mère et Catherine est restée pour se faire bronzer afin de revenir le plus brune possible.

 

Par la suite, ce sont les filles qui sont parties faire une marche sur la plage de long en large. Tandis que Zachary s’est installé dans le hamac pour continuer sa lecture préférée de son livre 1000 Questions-Réponses autour du Monde.

 

En fin d’après-midi, nous avons quitté Jaco pour Alajuila vers Pura Van. Nous sommes arrivés à l’heure du souper. Nous avons déplié la tente pour la dernière fois.

 En soirée, nous sommes allés au dépanneur du coin, et comme au Québec, ce sont des Chinois qui en sont les propriétaires.

 


7 janvier 2020 - Retour à la maison

 

 

Notre vol pour Montréal était à 13 h, nous avions amplement le temps de faire la grasse matinée et de faire nos bagages. Nous avons également pris une bonne douche à l’eau chaude et nous avons décrotté «Bratshi».

 

Merci GPSman 

Malgré un superbe voyage, nous étions fébriles de retourner à la maison. Le narrateur est revenu de cette expérience, la tête remplie d’idées pour sa retraite qui approche à grande vitesse.

 Merci Zachary, pour ton ouverture à vouloir découvrir et vivre de nouvelles expériences. Papa adore te voir aller. 

Merci Manon, pour avoir encore une fois embarqué dans l’une de mes folies. Je t’aime et j’ai hâte à notre futur sur les routes du monde.

 

Merci Catherine, pour ton espagnol et ton assistance auprès de ta mère. J’espère que tu as apprécié. Bonne chance dans ton futur.

 

Merci Sylvain, pour nous avoir conduits en toute sécurité dans cette belle aventure et pour nous avoir concocté de bons soupers. Nous t’aimons!

 

Je vous laisse le mot de la fin………..

 

 Mot de la fin de Manon

 Les moments les plus appréciés durant mon séjour au Costa Rica sont ceux passés avec mes enfants dans la mer en jouant au Frezbee, nous nous amusions à sauter dans les énormes vagues et à faire des prouesses pour l’attraper afin de ne pas perdre des points; Zachary se faisait un plaisir à attendre qu’une vague arrive pour me l’envoyer, mais à sa grande surprise et la mienne je réussissais la plupart du temps l’exploit. 

 

Sans oublier les faits cocasses à rire à ne plus finir :

 

·      Alors que nous nous apprêtions à plonger dans l’énorme vague un énorme poisson (près d’un mètre) à sauter devant nous, nous nous sommes aussitôt virer de bord, nous avons nagés à toute vitesse et couru en direction de la plage!

 

·      Ou encore alors que nous nous lancions le Frezbee dans l’eau peu profonde (playa Arucar), Zachary s’est mis à crier d’un son aigu en courant à toute vitesse vers la plage, car il venait de se faire pincer les deux gros orteils par un crabe. Zachary se trouvait au travers de rochers que la marée avait cachés, le crabe était probablement entre ses jambes. Effectivement, il avait deux marques rouges (diamètre 1$) qui ont virées bleues pour disparaître à la fin janvier; il ne l’avait pas manqué!

 

Ce que j’ai adoré le plus et qui sera à jamais gravé dans ma mémoire, c’est de voir et de ressentir les colibris qui virevoltaient autour de moi et de voir toutes ses couleurs intenses de ces minuscules oiseaux-mouches, leur vitesse, leur agilité et bien plus encore.  Avoir eu la chance de pouvoir dormir au bord de magnifiques plages isolées où nous nous retrouvions seuls à écouter la nature et à profiter de la vie.  Merci au narrateur de nous avoir conduits dans ces endroits magnifiques et de m’avoir offert ce voyage familial.

 

                               A+

 


Voici le vidéo de Zachary en Voyage - Noël 2019 - Costa Rica

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