7 mars 2020

Zachary en Voyage - Islande 🇮🇸 - Relâche 2020







Pour la relâche de la dernière année d’école primaire de notre fils, Zachary en Voyage 2020 se déroule en Islande du 1er ou 7 mars.


Islande, pays des Vikings insulaires nordiques aux paysages spectaculaires composés de volcans, glaciers, geysers, sources chaudes et champs de lave.


29 février 2020


Five Guys Burger
Pour sauver des sous, nous nous sommes rendus à l’aéroport international de Boston-Logan en auto pour prendre un vol direct vers l’Islande. Nous avons quitté St-Jean-sur-Richelieu vers 8 h en route pour Boston, Mass. .


En cours de route, le narrateur a initié Manon et Zachary aux délicieux burgers de Five Guys et ils ont adoré. Vu les prix exorbitants des stationnements à l’aéroport Logan, nous avons laissé notre Volks AllTrack à un hôtel à proximité et une navette nous a conduit vers Logan.



À 20 h, nous décollions vers l’Islande pour un vol de 5h à bord d’Icelandair.

Vol de nuit vers l'Islande





















1er mars




Après un vol sans histoire ou nous avons tenté de dormir, nous sommes arrivés à l’aéroport de Keflavik vers 6h AM, l’Islande à 4h d’avance comparé à l’heure de chez nous. 


Suite à la rapide récupération des bagages et du passage des douanes, le narrateur a été au kiosque de location de véhicule Europcar pour prendre possession de notre maison-véhicule pour notre congé de relâche 2020. Après avoir signé les papiers, la dame lui a remis les clés en disant que le véhicule nous attendait dans le stationnement, mais que nous devions attendre le responsable qui devait arriver à 8h AM.


Le narrateur était fébrile de faire la connaissance du véhicule. Celui-ci fut rapidement trouvé dans le stationnement malgré qu’il fût enneigé. Il s’agit d’un Mercedes Metris Marco-Polo 4 x 4 monté sur 4 pneus d’hiver à clous et la transformation en campeur est fait par la fameuse compagnie Allemande Westfalia. L’intérieur ressemble beaucoup à notre Volks Eurovan que nous appelons affectueusement Zackou97, mais en plus moderne.


Manon et Zachary ont prit un déjeuner rapide à l’aéroport et ils sont venus rejoindre le narrateur à bord du véhicule que nous avons nommé Marco. Le narrateur l’a déneigé alors que Manon a commencé à défaire nos bagages et les placers ainsi que la nourriture que nous avions apportée pour notre séjour.

Mercedes Metris Marco-Polo 

Vers 8h, le très attendu préposé d’Europcar s’est montré le bout du nez pour nous expliquer le fonctionnement de Marco et il nous a remis une tablette de marque Lenovo qui allait nous procurer l’internet 4G illimité pour notre séjour en Islande.


Dans les mois qui avait précédé cette aventure, Manon a passé plusieurs soirées à la recherche et planification de ce péril. Donc, quand il fut temps de quitter l’aéroport Keflavik, elle était bien préparée et armée de plusieurs documents pour nous guider sur cette île d’Europe. Via la tablette Lenovo, elle a consulté son iPad et elle a pitonné notre première destination.


Nous avons quitté l’aéroport en même temps que le soleil se levait. Nous avons roulé vers le sud en prenant la route 43. Au loin dans un champ de pierre volcanique, il y avait de la vapeur qui sortait du sol et nous avons réalisé que c’était le Blue Lagoon, endroit que nous allons visiter à la fin de notre voyage. 

Il y avait un oléoduc qui provenait de l’endroit et qui se rendait à la ville plus au sud, Grindavik. Nous avons lu que plusieurs villes utilisent l’énergie géothermique pour chauffer leurs maisons. Rendu à Grindavik, nous avons pris la route 427 vers l’est.


En empruntant cette route, nous avons pu avoir un premier aperçu de la météo Islandaise. Il y avait des forts vents violents et la route était blanchi de neige poudreuse. Une chance les chemins sont banalisé de piquets jaunes de chaque côté de la route a tous les 100 mètres. Le narrateur commençait à être un conducteur stressé et il était heureux d’avoir des pneus à clous.

Route 427 à l'est de Grinavik

Quand nous avons commencé à longer la côte, nous pouvions voir la mer et des énormes vagues qui heurtaient violement les rochers et nous circulions au milieu de champs de pierre de lave enneigé a perte de vue. Le mélange de pierres noir et la neige blanche faisait un spectacle visuel impressionnant. Nous nous sommes arrêtés pour prendre quelques photos et nous avons pu sentir la force du vent. 


24 km. plus tard qui nous donnait l’impression de 100 à cause des conditions, nous étions rendu à la route 42 que nous devions prendre pour aller visiter Krysuvík (zone géothermique avec sources chaudes) et le Lac Kleifarvatn. Malheureusement, celle-ci était fermé dû aux conditions métrologiques.


La planificatrice-navigatrice Manon nous a faite continuer sur la route 427 toujours aussi enneigé de poudreuse et de vents violents. Le niveau de stress du narrateur a encore monté de quelques coches. 


Après 45 minutes sur la 427, puis la 39 vers le nord, nous étions rendus sur les lieux de notre première visite de Zachary en Voyage – Relâche 2020 à Raufarhólshellir.


Nous étions rendus ici pour visiter le 4e plus long tunnel de lave d’Islande. 

***   Un tunnel de lave est formé par une coulée volcanique qui s’est refroidie en surface en formant une croûte solide mais dont le cœur est resté fluide, permettant à la lave de continuer à s’écouler. Lorsque la coulée cesse d’être alimentée par l’éruption, elle se vide et laisse une cavité en forme de galerie ou tube.         ***   (Wikipédia)


Il y avait un vent de fou quand nous sommes arrivés au The Lava Tunnel, une chance que nous avons pu stationner Marco près du bureau d’accueil. Heureusement, il restait des places pour la prochaine visite qui débutait dans 15 minutes et ils nous remirent des crampons munis de petites chaines et un casque équipé d’une lampe frontale.

Notre guide s’est présenté et après quelques explications d’usage, nous sommes sortis à l’extérieur braver les forts vents et la poudreuse pour marcher les 400 mètres pour nous rendre à l’entrée. Whow! Quelle entrée? Il s’agissait d’un minuscule trou dans un énorme banc de neige avec des marches en neige pour y descendre. 



Une fois à l’intérieur, nous étions à l’abris des vents et il régnait un grand calme. Il y avait deux trous ou il y avait des accumulations de neige. Ont avaient l’impression qu’il s’agitait de chutes et que l’eau était remplacée par la neige.



Nous avons continué à nous enfoncer dans ce tunnel formé suite à une éruption volcanique il y a plus de 5200 ans. Le sentier est superbement éclairé pour mette en valeur les différentes couleurs des rochers, des minéraux et des glaçons. 



L’endroit est muni de plusieurs passerelles. Au bout de ceux-ci, ils ont fermé les lumières et nous sommes resté dans une noirceur totale pendant une minute, assez spécial comme sensation. Il faisait noir comme dans le trou……….…d’un tunnel.

Ce fut une belle visite. Quand nous sommes sortis par l’étroite passage de neige, nous avions maintenant le vent de face et la marche vers le centre d’accueil fût difficile. Manon avait le visage rouge en guise de souvenir.


L'entrée et sortie du LAVA TUNNEL

De retour à bord de Marco, nous avons mis le cap pour la capitale de l’Islande, Reykjavik. Nous avons circulé vers le nord sur la route 39 pour rejoindre la route nationale du pays, la 1. Celle-ci fais le tour de l’île au grand complet. Zachary était impressionné par le grand nombre de carrefour giratoire. La poudreuse et les forts vents étaient derrière nous.


Étant dimanche, le stationnement était gratuit à Reykjavik et nous en avons rapidement trouvé un dans la veille partie de la ville sur la rue Pósthússtræti. Aidé de notre Lonely Planet Reykjavik et le Sud-Ouest de l’Islande, nous avons débuté l’exploration de cette ville.


Attendons pour des HotDogs 

Il  était rendu 14h30 et la faim commençait a se faire sentir. Nous sommes allés au Boejarins Bertu Pylsur. Il s’agit d’un stand à hot-dog extérieur très populaire. A notre grande surprise, il y avait une longue ligne d’attente. Le narrateur s’est placé en ligne et Manon et Zachary ont été se réfugier dans un marché au puce de l’autre côté de la rue car ils avaient froid. L’attente n’a pas value la peine car les pylsurs n’étaient pas aussi bon que ceux de chez nous, vivre La Belle Province.

Nous sommes revenus sur nos pas pour nous rendre au Lac Tjörnin ou nous avions une belle vue des environs et des maisons multi-couleur. Zachary a passé de longs moments à prendre des photos des canards et cygnes qui nageaient dans l’eau froide. 

La fatigue du vol de nuit, du décalage d’heure (+4h) et de notre première journée commençait à se faire sentir et le froid et l’humidité nous perçaient le corps. Nous avons coupé court notre itinéraire de marche et sommes retourné à bord de Marco. Nous avons continué d’explorer ce secteur à bord de celui-ci.


Nous avons abouti à l’église luthérienne Hallgrímskirkja. Nous avons pu nous garer sur la rue directe en face de celle-ci d’ou nous pouvions admirer sa tour d’une hauteur de 74,5 mètres. Cet édifice qui ressemble à une flèche a été construit en béton de 1945 a 1986.

Église luthérienne HALLGRÍMSKIKJA

En façade, il y a une statue de Leif Erikson, fils de l’Islande et découvreur de Vinland (Terre-Neuve) remis par les USA en 1930 pour célébrer les 1000 ans du premier parlement. A l’intérieur, c’est l’orgue qui impressionne le plus avec ses 5275 tuyaux et son poids de 25 tonnes.


Statue de Leif Erikson


Suite a cette visite, nous avons programmé GoogleMap pour le camping de Reykjavik. Rendu sur les lieux, celui-ci semblait fermé. Après avoir été lire les panneaux, ceux-ci disaient que le camping était fermé pour l’hiver et que nous devions nous rapporter à l’édifice à proximité qui était l’Auberge de Jeunesse.


 


Il y avait déjà quelques « campers » sur le site et même une tente malgré l’hiver. 

Nous avions le droit d’utiliser les cuisines et douches de l’Auberge de Jeunesse. Après un souper de pates à bord de Marco, nous sommes facilement et rapidement tombés sous l’emprise de Morphée.





2 mars


Suite a notre très longue journée d’hier, notre réveille fut plus tard que prévu. Après un rapide déjeuner, nous étions 🎼On the Road Again🎼. Nous avons quitté l’Auberge de Jeunesse de Reykjavik en route vers le sud-ouest pour aller explorer le Cercle d’or dans la vallée géothermique de Haukadalur.
Le Cercle d'or est une expression désignant les trois sites touristiques les plus fréquentés d’Islande : Pingvellir , les chutes de Gullfoss et le champ géothermique de Geysir. 

Zachary, le co-pilote muni de l’iPhone sur GoogleMap nous a fait prendre la route 1 vers le nord, puis la route 36 vers l’est. Le temps était nuageux et il faisait -2° C. avec un léger vent. Les chemins étaient sur asphalte. 

Nous sommes arrêtés en route admirer les paysages près du lac Pingvallavtan. Zachary en a profité pour se faire prendre en photo alors qu’il sautait d’une table de picnic. 

Malgré la supposément baisse saison touristique, le stationnement rendu au Parc National de Pingvellir était plein. Après avoir payé les frais de stationnement, nous étions prêts pour notre visite.

Le premier endroit visité était un belvédère près du centre d’accueil d’où nous avions une superbe vue du lac Pingvallavtan, de la plaque tectonique qui sépare l’Amérique du Nord et l’Europe, Lögberg et Pingvallakirkja.

Plaque tectonique qui sépare l'Amérique du Nord et l'Europe

Nous avons par la suite descendu un sentier entre des rochers qui était la plaque tectonique qui sépare l’Amérique du Nord et l’Europe, celle-ci s’élargie supposément de +- 3mm. par année. 

Au bas de sentier se trouvait Lögberg, qui signifie en français Rocher de la Loi. C'est au pied de ce rocher, à l'intérieur de la faille, qu'est né l’Alping, le premier parlement au monde en l’ans 930. L’endroit était difficile a imaginer car le lieu était enneigé.
Nous avons continué notre marche vers les chutes Öxarárfoss. Le sentier se faisait en légère montée et il était très difficile étant glacé causant plusieurs glissades. Les chutes comme telle n’avait rien d’extraordinaire.

Nous sommes revenus sur nos pas et avons traversé une rivière pour nous rendre à l’église de Pingvallakirkja. Ce mot signifie église des plaines du Parlement. L’église luthérienne originale aurait été construite vers l’ans 1000 et celle actuellement sur le site date de 1859.

église des plaines du Parlement

Près de celle-ci, il y a un cimetière et des petites résidences qui auraient servi a une certaine époque au premier ministre comme maisons d’été. Manon et Zachary se sont approchés le nez proche des vitres de l’église pour fouiner à l’intérieur.
 
Nous étions rendus de l’autre côté de la rivière, nous avons pris un petit sentier et traverser un pont pédestre pour rejoindre la piste de la plaque tectonique menant vers le centre d’accueil. Rendus à celui-ci, nous avons été à l’intérieur pour nous réchauffer.

Voyant que le musée était gratuit pour les enfants, nous avons laissé Zachary aller le voir pendent que nous relaxions. Après une quinzaine de minutes à l’attendre, le narrateur s’est décidé de payer les 100 Couronnes islandais (10$C) pour aller voir ce qu’il faisait et le ramener. Il était debout devant un appareil qui représentait la plaque tectonique qui sépare l’Amérique du Nord et l’Europe. Par la suite, notre planétologue en herbe s’est beaucoup diverti à faire des recherches archéologiques. 


Le narrateur a aimé le présentoir qui montrait un rassemblement des premiers parlements des Islandais des années 930 à Lögberg. Tous les Vikings étaient assis dans un grand cercle et c’était impressionnant de voir leurs habillement et boucliers. 

De retour à bord de Marco nous avons continué notre route du Cercle d’or.  Nous avons pris la 365 vers l’est, la 37 toujours vers l’est et finalement la 35. Après 60 km. et 60 minutes, nous étions rendus pour voir les Geysirs.

***       Geysir est le geysir islandais qui a donné son nom à tous les autres, et dont le terme vient du verbe islandais gjósa signifiant « jaillir ». Il est situé dans le champ géothermique de Geysir, un ensemble de sources chaudes comprenant un autre geyser, Strokkur. Une barrière symbolique (un léger cordage tendu à quelques dizaines de centimètres du sol) forme un périmètre de sécurité peu imposant que peu de gens osent franchir.*** (Wikipédia) 

En se stationnant au Geysir Center, nous pouvions déjà voir de l’autre côté de la rue les vapeurs poussés par le vent émis par les Geysirs. Le Geysir original est très peu actif depuis 1916 à l’exception de trois jours lors d’un séisme en juillet 2020 ou il projetait de l’eau a plus de 122 m. de haut. Il dégage quand même de la vapeur.
Nous avons marché 300 m plus loin où il y avait un attroupement de gens muni de caméra et cellulaire qui attendaient. Ils 
patientaient pour la prochaine éruption du geysir Strokkur, le plus actif de l’Islande. Zachary s’est joint à eux armé de sa caméra.

***     Strokkur est très actif et produit une éruption toutes les 5 à 10 minutes. Il projette de l'eau chaude dans les airs à une hauteur de 20 mètres, parfois exceptionnellement jusqu'à 40 mètres. .***         (Wikipédia) 

Le voir exploser est très impressionnant. Avant d’éclater, l’eau gonfle et pour une fraction de seconde forme une demi-lune vitré, puis éclate projetant l’eau plusieurs mètre en hauteur et avec le froid, l’eau se transforme en vapeur et disparaît poussé par les vents. Zachary a démontré beaucoup de patience à l’attendre pour le prendre en photo.

Nous avons continué a monté vers les diverses autres sources d’eau chaude d’où nous pouvions admirer les projections d’eau de Strokkur de loin. Magnifique.

Strokkur en action

Vidéo de Strokkur en action capté par Zachary

De retour au stationnement du Geysir Center, nous avons profité des salles de bains et nous nous sommes mis en route pour notre troisième destination de la journée. Dix minutes plus tard, nous étions au site des chutes de Gullfoss.

Comme a l’habitude, une fois Marco stationné, le narrateur et Zachary sous l’excitation sont rapidement sortis voir les chutes alors Manon est resté à bord pour se préparer. 
Les chutes de Gullfoss (chutes d’or) sont supposément les plus spectaculaires du pays avec ses doubles cascades de plus de 32 m. de haut. Une partie des chutes était caché sous la glace.
Sur un panneau, nous avons lu l’histoire de Sigriõur Tómasdóttir. Les terres autour du site appartenaient à sa famille et une compagnie étrangère a voulu s’en accaparer pour transformer ces spectaculaires chutes en barrage hydroélectrique. Pour protester contre ce projet, elle a marché nue pied jusqu'à la capitale Reykjavik et elle a pu freiner leurs plans et sauver ses chutes. 


Alors que nous finissions la lecture de son histoire, Manon est venue nous rejoindre pour nous annoncer qu’elle avait égarée les clés de Marco dans le véhicule et qu’elles ne les trouvaient plus, ce qui a eu comme effet d’écourter notre visite.

Une fois les clés trouvées sous le siège arrière, la fatigue commençait à se faire sentir et nous avions encore de la route à faire. Notre prochaine destination était un lieu de relaxation.

Nous avons pris la route 35 vers le sud et 12 km. plus tard, nous nous sommes arrêtés pour aller admirer les chute de Faxi sur la rivière Tungufljót. 
Les chutes de Faxi

La journée commençait a se faire tard et le soleil était en voie de disparaître quand nous sommes arrivé au Secret Lagoon Hot Spring à Hverahólmi après avoir payé 3000 ISK pour nous et O ISK pour notre fils. Zachary était stressé car nous devions prendre une douche sans maillot avant d’aller dans le bain thermal. Heureusement pour lui, il y avait quelque douche individuelle a l’abris des regards.

Cette  piscine est la plus vielle d’Islande (1891) et sa température se maintien entre 38°et 40° C.. Évidemment, le narrateur et Zachary ont été les premiers a sortir des salles de changement et entrer dans l’eau. Toute une sensation après une longue journée. 
Manon est venue nous rejoindre et nous avons rencontrés un couple de St-Hilaire avec leurs filles et les grand-parents qui venaient de la même ville que nous, St-Jean-sur-Richelieu. C’était plaisant de se baigner dans de l’eau chaude quand il fait froid à l’extérieur et qu’il y a de la neige.

Une baignade bien merité 

Camping de Selfoss


Nous sommes sortis avant la fermeture et après une bonne douche, nous avons fait 45 minutes de route et sommes arrivés au camping de Selfoss. Le bureau était fermé et nous nous sommes garés a côté de d’autres campeurs pour la nuit.





3 mars

Nous avons déjeuner dans la cuisine du camping avec d’autres campeurs hivernaux. Après nous sommes aller faire quelques emplettes à l’épicerie pour remplir le frigo de Marco et après nous étions prêt pour une autre journée d’expériences et aventures.
Première destination, Seljalandsfoss, site de UNESCO. Après une heure sur la route 1, nous étions rendus dans le stationnement. C’est hallucinant de constater que nous sommes supposément dans la baisse saison touristique et malgré le fait que nous étions tôt le matin, le stationnement était déjà rempli à pleine capacité.
chute Seljalandsfoss
Avec plusieurs autres visiteurs, nous avons pris le sentier vers le pied de la chute qui fais plus de 65 m. de haut. Rendu près de celle-ci, Zachary a pris plusieurs photos. En été, il est possible d’aller derrière celle-ci, mais malheureusement, pas en hiver. 
Muni de la tablette Lenovo avec le wiki G4 qui venait avec la location de Marco, nous en avons profité pour communiquer avec les parents de Manon et leurs montrer les chutes. Ceux-ci semblaient plus découragé de voir de la neige que d’admirer Seljalandsfoss.



Nous avons continué sur le sentier ou il y avait une autre chute provenant de la falaise. Nous avons traversé un petit ruisseau ou il fallait mettre nos pieds sur des roches. Zachary a filmé sa maman quand celle-ci l’a traversé et espérant la capter se mouillant les pieds. Manon a bien réussi sa traversée au grand mécontentement de notre jeune cinéaste.
chute Gljúfrabúi

Nous avons continué et au loin au sommet de la falaise, nous voyons des chutes qui semblait tombé dans les rochers. Au bout de la piste, il y avait un étroit passage qui pénétrait dans un canyon. 
Il y avait une petite ligne de gens qui attendaient pour entrer dans le canyon, il faillait sauter d’une roche a l’autre dans l’eau pour y pénétrer. Après une petite attente, nous avons pu manœuvrer sur les roches dans le petit ruisseau et rendu au bout, la très jolie chute Gljúfrabúi nous attendait pour nous mouiller. Zachary a bien aimé le parcours pour s’y rendre. Manon et Zachary sont montés sur un gros 
rocher près du débit d’eau pour que le narrateur les prenne en photos.

De retour à bord de Marco, nous avons continué vers l’est sur la fameuse route 1. Nous avons pu voir quelques troupeaux de chevaux typiquement Islandais, connu sous le nom de cheval Islandais ou Hestur. Nous nous sommes arrêtés en bordure pour que Zachary puisse s’approcher d’eux.


***
Emblème de l’Islande comme peuvent l’être les volcans et les glaciers, ce cheval islandais est une race unique, car isolé depuis plus d’un millénaire des autres races équines. Petit par la taille, mais puissant et résistant au dur climat, il a accompagné les Islandais tout au long de leur histoire. Aujourd’hui encore, cette race de cheval peuple les prairies du pays, accompagne les éleveurs de moutons.
 
*** (www.islande-explora.com)




chute Skógafoss

Une demi-heure plus tard nous étions rendus aux chutes de Skógafoss. Cette chute provenant de la rivière Skógá est 62 mètres. de haut et d’une largeur de 25 mètres. 

Nous avons pu nous approcher très proche de la base. Zachary a bien aimé voir les petites gouttelettes d’eau provenant des parois glacées près des chutes. 
A la droite des chutes, il y a une longue montée qui mène vers le haut de la falaise vers la rivière Skógá. Notre accession a été difficile car plusieurs des marches étaient complètement enneigés et aussi glacé. Zachary a perdu ses crampons a quelques reprises.

Rendu au sommet, nous avons pu admirer Skógafoss d’un autre angle ainsi que les cascades de la rivière Skógá. Au loin, nous pouvions voir les belles prairies et la mer malgré le temps gris. La descente ne fut pas plus évidente que la monté.

monté vers la rivière Skógá



début d'une marche de 4 km
Nous avons continué vers l’est et après une quinzaine de minutes de route, nous étions rendus à Sólheimasandur pour aller voir l’épave d’un avion qui s’est écrasé en 1973. Dans le stationnement, nous aurions pu prendre un autobus pour 75$ pour nous rendre au site, mais nous avons opté pour marcher les 4 km. Zachary et Manon se sont munis de lunettes de skis et ils étaient prêts pour le défi.





La marche était plaisante sur cette plaine enneigée menant vers la mer sous un soleil timide qui travaillait fort pour faire passer ses rayons a travers les nuages. Plus qu’on s’approchait, plus la neige blanche disparaissait au profit du sable noir volcanique créant un beau visuel.


Finalement après 45 minutes de marche, nous pouvions voir ce vieux Douglas DC-3 démembré de l’armée Américaine couché dans le sable. Zachary est monté sur les restants d’ailes et est entré dans l’habitacle. Manon en a profité pour s’éloigner de l’épave pour aller admirer les beaux paysages de la mer. 
L’histoire dit que l’appareil venait d’acheminer du matériel à l’aéroport de Hornafjõur pour la station radar de Stokknes. Il est confronté au retour à un important dépôt de glace sur la carlingue qui l'alourdit et l'oblige à atterrir, ne pouvant plus maintenir son altitude de croisière. 


L’équipe choisit le Sólheimasandur comme site et l’avion s’immobilise sur une rivière gelée dont la glace cède sous le poids de l’appareil. Les sept militaires des USA survivent et sont rescapés par hélicoptère par leurs confrères.


Après notre randonné aller-retour de plus de 8 km. , Marco a continué est sur la 1, il a bifurqué sud/est sur la 218 vers la Réserve Naturelle de Dyrhólaey. Déjà une fois sur la 218, les paysages s’embellissait a chaque kilomètres parcouru. 

Zachary et ses parents

Nous sommes arrivés dans le stationnement en fin d’après-midi et nous avons emprunté les sentiers à la découverte de la Réserve Naturelle de Dyrhólaey. Nous avons été au point d’observation de Reynisfjara d’ou nous avons vu la péninsule de Dyrhólaey. Il s’agit du point le plus au sud de l’Islande. 

Cette péninsule est caractérisée par la présence d'une arche volcanique de laquelle elle a tiré son nom, qui signifie : l'île haute avec le passage (« trou ») de porte. Ce trou nous faisait penser à notre rocher Percé en Gaspésie. Avec le soleil qui descendait derrière celui-ci, la vue était jolie.



Par la suite, nous avons pris un sentier vers l’est ou le paysage de la plage de Reynisfjara était sublime. Au loin, il avait la plage au sable noir, avec la mousse d’eau blanche causé par les vagues, les montagnes enneigés et les ilots de Reynisdrangar. De toute beauté, un moment magique, une des plus beaux paysages vus dans la vie du narrateur. 

plage de Reynisfjara 
 

De retour à bord de Marco, nous sommes allées vers l’extrémité est de Reynisfjara Beach en prenant la route 215, mais une fois rendu, la noirceur était au rendez-vous et nous avons rebrousser chemin pour continuer sur la route 1 jusqu'à Vík, aussi connu sous le nom de Vík í Myrdal.

Vík étant la seule localité dans un rayon de 70 km et vu l’heure tardive et la route qu’il restait à faire, nous sommes arrêtés pour faire le plein d’essence et pour souper au restaurant Ice Cave, nous avions une belle vue des ilots de Reynisdrangar. Manon a pris une soupe qui a couté 20$CND et Zachary et le narrateur ont opté pour les Fish & Chips.
 
Après le souper, de retour à bord de Marco pour faire les 140 km. qu’il nous restait  pour nous rendre au camping Skaftafell situé dans le parc national du Vatnajökull. Une chance que les vents étaient au repos et que le chemin était dégagé. 
75 minutes plus tard, nous entrions au camping ou il avait déjà une quinzaine de campeurs. Nous nous sommes garés et avons branché Marco. Nous étions le seul campeur PopTent. Après nous être installé et faite notre toilette, nous avons regardé le ciel pour essayer de voir des auréoles boréals sans succès. 
Une autre belle journée bien remplie avec surement plus d’une douzaine de kilomètres de marchés. Merci Manon pour la planification.

4 mars

Marco au centre, le seul Poptent du lot

Le réveille s’est effectué à l’aide d’une alarme car nous avions un rendez-vous pour une activité organisé par notre planificatrice en chef Manon. Il faisait encore noir car
le levée du soleil se fait vers 8h30.

Après le déjeuner et avoir déneigé Marco (il a neigé durant la nuit), nous avons fermé son toit et avons quitté le camping en route pour le bureau de la compagnie Troll Expedition. Cinq minutes plus tard, nous entrions dans le stationnement qui bourdonnait d’activité.
Les responsables nous attendaient muni d’iPads et Manon leurs a remis notre réservation. Ils nous ont équipés d’harnais, casques, crampons et piolets. Ils nous ont faite prendre place à bord d’un van monté sur des gros pneus ballonne muni de 4 rangées. 

Nous avons pris la route 1 puis après un chemin enneigé et glacé nous menant vers l’un des plus gros glacier d’Europe, Vatnajökull. Il est la plus grande calotte glacière d’Islande. D’une superficie de 8,300 km carré, il couvre 8% de la superficie de l’Islande et son épaisseur maximale est d’environ 1,000 mètres.


Rendu à destination, il y avait deux autobus récemment abandonnés. Notre guide qui se nommait Natacha et elle venait de la Pologne nous a dit qu’il y avait exceptionnellement beaucoup de neige cette année et les véhicules avait été abandonné la semaine dernière suite a une forte tempête de neige.

Comme a chaque voyage, Zachary suit la guide de près

Nous avons marché vers une grosse montée et face a celle-ci, notre guide nous a montrée comment mettre nos crampons. Une fois installé, nous pouvions constater l’efficacité de ceux-ci dans la première grande montée. Zachary, fidèle a son habitude, était premier derrière Natacha. Manon et le narrateur étaient à la queue du groupe. Le soleil était au rendez-vous.

Rendu à ce premier sommet, il y avait une légère décente vers un trou dans un amont de neige. Le trou était l’entrée d’un tunnel de glace. Nous marchions sous la glace d’une couleur bleu aqua. Zachary a aimé mette ses doigts dans les trous du glacier. 

A la sortie de la caverne de glace, nous avons continué notre monté. Le soleil a rapidement été remplacé par des nuages et même la neige s’est mise de la partie. La météo change rapidement. Natacha nous expliqué qu’il y a un dicton Islandais qui dit : « Si tu n’aimes pas la température, attend 5 minutes, ça va changer ».


Alors que nous travaillions fort dans notre ascension avec la neige, deux corbeaux provenant du glacier sont venus atterrir près de notre guide et Zachary. Natacha nous a expliqué que ces deux oiseaux venaient à sa rencontre a chaque jour. Elle leurs a donné de la nourriture et même Zachary leurs en a donné.

 Nous marchions le long de quelques crevasses et au loin en hauteur nous commencions a voir les formes des glaciers. Malheureusement la neige nous empêchait de bien les voir et de prendre en photos.

Natacha s’est arrêtée et elle a demandé si nous voulions des bonbons Islandais. Elle a pris son piolet et elle a balayer la neige et une fois rendu à la glace, elle a frappé la glace à l’aide du bout pointu du piolet pour obtenir des fragments de glace = bonbon Islandais. Zachary ne s’est pas fait priver pour se faire des morceaux de bonbons.


Sur le chemin du retour dans la descente, les nuages ont tranquillement quitté. Zachary avait beaucoup de plaisir a regarder des petites boules de neiges rouler vers le bas de la montagne.

Alors que nous attendions notre van aux pneus ballonne pour le transport de retour, Zachary piochait encore la glace pour des bonbons. Ce fut une très belle expérience. Le seul bémol, la neige. Celle-ci couvrait toute la beauté de cette aventure. Au lieu de marcher sur de la glace avec des crampons près des crevasse glacé, nous avons marché dans la neige.

Nous sommes retournés au camping Skaftafell pour diner. Avec le beau temps deretour. Nous avons opté pour rester sur le site et faire les treks. La trail commençaient près de notre campement.




Nous avons marcher 1.5 km. sur un beau sentier enneigé pournous rendre à Svartifoss. Au loin, nous voyons Marco parmi quelques campeurs et la mer au plus loin. Après 45 minutes de marche, nous étions rendus aux belles chutes.



les chute Svartifoss




Ce qui fait la renommée de cette chute n'est pas sa taille ou sa puissance, mais les magnifiques formations d'orgues basaltiques que l'on peut voir autour et qui lui a donné son nom. La chute d’eau tombait dans un gendre d’entonnoir formé par la glace. 

Sur le chemin du retour, nous avons bifurqué vers un autre chemin pour rallonger notre randonner. Le beau temps était parmi nous car pouvions marcher sans gants. 
De retour au camping, Zachary et sa maman ont été rejoindre Marco et se reposer. Le narrateur a continué vers le centre d’information. Il a été frappé par la différence entre des photos de 1925 et 2010 du glacier ou nous pouvions voir la grande fonte de celui-ci. Triste.

Une autre journée bien remplie. Merci Manon pour un autre belle journée et bravo Zachary pour ton enthousiaste. 

Zachary qui prépare notre souper bien merité


5 mars



Encore un matin réveillé à l’aide d’une sonnerie car Manon nous avait réservés une autre expédition. Alors que le soleil était en train de se lever, Marco quittait Skaftafell sur une route enneigée guidée par les pilons jaunes.


Après une soixantaine de kilomètres vers l’est sur la Route 1 et passé un joli pont suspendu de l’embouchure du lac Jökulsárlón, nous étions rendus à la plage de diamants, mieux connu sous le nom de Diamond Beach. Vu que nous étions un peu en avance pour l’expédition, nous sommes allez nous garer près de la mer et nous avons marchés vers la plage. 


Le soleil se lève sur Diamond Beach


Pour s’y se rendre, il a fallu se faufiler entre des gros blocs de glace enneigée échouée puis rendu sur cette plage de sable volcanique noir, nous avons pu admirer ce chef d’œuvre de la nature. Il y avait plusieurs photographes amateurs d’installé avec leur tri pieds.


La plage était remplie de morceaux de glace éparpillés sur le sable. Avec le soleil et la mer comme fond de toile, le spectacle était impressionnant. Ces restants de glaciers provenant du lagon de Jökulsárlón sorte de l’embouchure et vienne finir leurs vies échouées sur la plage. 


Zachary était tellement concentré a photographié et filmer cette scène qu’il n’a pas remarqué que les vagues s’approchaient proche de ses pieds et failli se faire mouiller. Une chance que ses parents étaient là pour l’aviser.


Nous avons par la suite remonté à bord de Marco et avons traversé la Route 1 pour aller au lagon de Jökulsárlón. Nous avons été confirmer notre réservation auprès de la compagnie Ice Explorers. Ils nous ont donnés des casques et des crampons à petites chainettes.

Il y avait un méchant gros long camion GMC monté sur des grosses bottines. Vu que nous étions en avances, le narrateur et Zachary ont été admirer le lagon de Jökulsárlón.


 Jökulsárlón, signifiant littéralement en français « lagune du glacier », est le plus connu et le plus grand des lacs proglaciares en Islande. Suite aux changements climatiques qui ont débutés vers 1920, ce lagon est apparu entre 1934 et 1935, sa superficie est d'environ 18 km2actuellement. Sa profondeur maximale de 260 mètres lui donne la première place entre les lacs les plus profonds du pays.


lac Jökulsálón


Les blocs de glace se détachant du front du glacier Vatnajökull, plus précisément de la langue du Breiõamerkurjökull, dérivent sur le lac, puis rejoignent la mer. Ils s'échouent alors fréquemment sur la plage de sable noir. Les couleurs de ces petits icebergs vont du turquoise au bleu foncé, en passant par le jaune qui vient du sulfure volcanique, le noir qui vient de la cendre des volcans et le blanc en plusieurs nuances.


Alors que nous étions en train d’admirer ce spectacle de glace mobile, Manon nous faisait signe qu’il était temps de monter à bord du monstre aux pneus ballonne. Nous sommes partis sur la Route 1 vers l’est et nous avons pu voir des reines en bordure de route. Selon le conducteur-guide, un Islandais a fait leur élevage au dernier siècle sans grand succès et il en reste quelque peu dans le secteur en liberté. 


Au loin vers le nord, nous pouvions voir l’immensité du glacier Vatnajökull. Nous avons été surpris quand nous avons quitté la route 1 pour nous diriger sur un chemin cahoteux d’apprendre qu’ils nous restaient 8 km. à faire. Toujours selon notre conducteur-guide, il y a une vingtaine d’année, le glacier se rendait jusqu’à la route 1 et maintenant il fond rapidement.


Vingt minutes plus tard, nous avons descendu du Monster Truck et mis nos casques et crampons. L’immensité du glacier Vatnajökull était encore plus grandiose. Ils nous restaient quand même une quinzaine de minutes de marche pour se rendre au pied du glacier.

glacier Vatnajökull

Plus que nous nous approchions, plus nous pouvions constater l’ampleur de Vatnajökull. Celui-ci couvre une superficie de plus de 7,900 km/2 et il a une épaisseur maximale de 1,250 pieds. C’est des chiffres impressionnants. Sa hauteur semblait être de plusieurs étages.


Quand nous sommes arrivés, nos yeux étaient grand ouverts devant ce spectacle époustouflant de la nature. Un mur vitré d’une couleur bleu aqua turquoise à perte de vue. Un peu plus loin, nous avons passé sous une arche de glace et continué vers un trou qui menait sous Vatnajökull.



Zachary était excité et disait c’était le meilleur endroit qu’il avait vu du voyage. Il se promenait partout sous le glacier et vu que le plafond baissait au fur à mesure que nous avancions, le narrateur devenant quelque peu claustrophobe a été obligé de le laisser aller son fils seul.


Il fut soulagé de le revoir apparaitre quelques minutes plus tard. Zachary a trouvé un trou dans le plafond ou il pouvait entrer sa tête au complète lui donnant des allures de martien. Dans une autre partie, il y avait une ouverture en forme de cœur d’où nous pouvions voir le ciel. Nous aurions pu passer la journée a contemplé ces lieux.



Notre guide a patientment attendu notre groupe et il nous amenés a un autre endroit du glacier. Après cinq minutes de marche, nous pénétrons dans un immense bol en demi-lune de glace d’une hauteur de plusieurs mètres. Il y avait également une grande arche d’une dizaine de mètres de haut. Zachary voulait aller dans celui-ci mais le guide l’a empêché car celui-ci pourrait pu tomber à tout moment.



En regardent les murs de glace de près, nous pouvions voir la glace mélanger avec du sable volcanique. Selon l’endroit observé, la densité du sable variait. Ce magnifique site était déjà spectaculaire malgré la blancheur de neige couvrant plusieurs parties bleu aqua turquoise de ce monstre de glace. Imaginé cher lecteur ce site sans neige…serait été incroyable.



Nous avons défait nos pas, et sommes retourné à bord du Monster Truck d’Ice Explorers pour le chemin du retour pour le lagon de Jökulsárlón. Le conducteur-narrateur n’ayant plus d’information a nous transmette a mis de la musique. Le narrateur était très stupéfié de reconnaitre cette musique. C’était un CD du groupe KALEO qu’il avait reçu en cadeau pour Noël de sa belle-fille Catherine. A sa grande surprise, il venait de découvrir qu’il s’agissait d’un groupe Islandais. Très bon.




Vidéo de KALEO faite en Islande


Rendus sur les lieux, le stationnement était bondé. Nous avons levé le toit de Marco et Zachary s’est affairé a nous préparer un bon diner pendent que le narrateur est retourné admirer le lagon.


Après un bon pain roulé au poulet et épinards, nous avons traversé la route 1 de nouveau pour retourner à Diamond Beach revoir les diamants glacés sur la plage. Vu la différente position du soleil, ceux-ci avaient une couleur plus bleuâtre. Nous avons passé de long moment a regarder les vagues frapper les blocs de glaces causant ceux-ci a se déplacer et changer de couleurs.


Diamond Beach


Vu que l’heure avançait, nous avons reprit la 1 vers l’est. En route, nous sommes encore arrêtés en bordure pour faire la connaissance de d’autres cheveux Islandais. Ce troupeau était plus nombreux que la fois précédente.


Nous avons continué sur la route 1 et nous avons passé le village d’Höfn pour nous rendre près de Stokksnes. Il s’agit d’une reproduction d’un village Viking construit en 2010 au pied du mont Kastarárfjall pour en faire un plateau de tournage pour une télé série qui n’a jamais eu lieu.


mont Kastarárfjall


Un fois Marco garé, nous voyions au loin le village qui semblait minuscule au pied de cette grosse montagne. Zachary a pris les devants et nous avons marchés +- 1 kilomètre dans la neige pour s’y rendre. Le paysage était sublime.



Le lieu est a l’abandonne et les bâtisses sont des coquille vide. C’était quand même impressionnant et cela nous donnaient une idée a quoi ça ressemblait a l’époque des Vikings. Cela nous rappelaient notre visite du village Viking à L’Anse-aux-Meadows à Terre-Neuve lors de nos vacances d’été 2018.


village Viking de Stokksnes


De retour à bord de Marco, nous avons continué sur un petit chemin en gravel qui menait vers un phare et un radar de défense arienne Islandais. Il y avait quelques véhicules de stationné sur ce chemin et il y avait plusieurs photographes munis de caméra montée sur des trépieds qui pointaient leurs objectifs vers le mont Kastarárfjall. Ils semblaient attendre le moment d’éclairage optimal. 

Apparemment, c’est l’un des endroits les plus prisé d’Islande pour prendre des photos. Vu la beauté de la montagne en bordure de la mer, nous ne pouvons pas les contredire, vraiment joli.


port de Höfn

Étant en fin d’après-midi, nous nous sommes dirigés vers le village de Höfn (port en Islandais). C’est un port de pêche situé sur une péninsule dans le sud-est de l'Islande et est entouré par la mer dans trois directions, ce qui les donne un beau cachet visuel.


Après une petite épicerie, nous avons fait le contour du village en admirant ces beaux panoramas avec comme fond de touille le soleil qui disparaissait tranquillement. Nous avons soupé dans un petit restaurant près du port se nommant Hafnarbúdin. Nous avons tous opté pour un gendre de sandwich aux fruits de mer et le narrateur s’est même laissé aller dans ses dépenses en se commandant une bière Egils Pilsner sans alcool.








Suite au souper, Manon nous a suggéré d’aller prendre un bain thermal près de la sortie du village. Elle a entré les données pour les Hoffell Hot Tubs. Nous sommes sortis du village par la route 99 puis nous avons pris la route 1 vers l’ouest et avons emprunté un chemin enneigé.


Toujours d’après les entrées de Manon sur GoogleMap, nous avons un autre chemin plus enneigé et plus isolé. Il y avait seulement des pistes de tracteur dans la neige et nous étions rendus dans le centre d’une plaine au milieu de nul part. 



Selon notre iPhone, nous étions à 15 minutes de marche des Hoffell Hot Tubs. Au loin, nous voyions de la vapeur provenir près des montagnes. Le narrateur a pris la décision de garer Marco et faire le reste du chemin à pied. 


Ce fut une sage décision car quelques mètres plus loin, il avait un cour d’eau qui aurait été impossible de traverser avec Marco. Nous l’avons contourné et continué notre chemin dans la noirceur vers les nuages vaporeux. 


Le narrateur commençait a ce demandé si c’était sage de marcher dans la noirceur avec un enfant de 11 ans vers un endroit inconnu au milieu de nul part. Il pensait aussi au fait qu’il faillait se changer à l’extérieur pour mette les maillots de bain et il avait la chienne de se geler les couilles.


en route pour Hoffell Hot Tubs


Soudainement, le vent s’est mis de la partie ce qui a faite monter le niveau de stress du narrateur d’une coche. Quand Zachary a commencé a dire qu’il voulait tourner de bord a cause du vent, le narrateur a pris la décision d’abandonner l’idée d’aller aux bains thermale et de retourner à bord de chaleur et la sécurité de Marco. 


Aussi tôt que nous avons virer de bord, le vent a disparu. Manon voulait continuer, mais elle n’a pas réussi a faire changer d’idée a ses hommes. Alors que nous quittions les lieux, nous avons croisé des touristes Allemandes qui cherchaient les Hoffell Hot Tubs. Nous les avons convaincus de rebrousser chemin.


petite lecture avant le dodo bien merité

Ne voulant pas faire trop de route le lendemain, nous avons décidé de quitter Höfn pour retourner coucher au camping de Skaftafell. Nous avons fait deux heures de route dans la noirceur Islandaise vers l’ouest sur route 1 en ensuivant les piquets jaunes. Rendu en terrain connu, le sommeil fut facile et bien mérité.

Une autre longue et belle journée bien remplie. Merci la Vie ! ! !





6 mars


Dernière grosse journée complète à passer en Islande, nous avions plus de 5h de route affaires pour retourner vers l'ouest et se rapprocher de l'aéroport pour notre départ demain. 


Notre première destination prévue était d'aller voir la caverne d’Hjörleifshöfði. En quittant la route 1, nous avons emprunté un sentier enneigé qui nous menant vers la mer. À mi-chemin, il y avait plusieurs véhicules de stationner dans le milieu de la plaine. Les gens ne voulaient pas risquer de se prendre dans la neige et ils continuaient à faire le reste à pied. Étant en fin de voyage et un peu fatigué de marcher, le narrateur et ses soldats, hésitaient de vouloir marcher et ils étaient tentés de continuer à bord de Marco . Après quelques minutes sans savoir ce que faire, nous avons décidé de laisser faire et continué notre route vers l’ouest.


Rendu à Vík, nous avons fait le plein d’essence et puis nous monté à vers l’église. Celle-ci est juché au haut d’une colline et elle semble protéger les 2000 Ames de Vík. Le point de vue est superbe et nous pouvions voir les ilots de Reynisdrangar (stacks) ainsi que la ville.


*** Un stack, appelé aussi éperon d'érosion marine, est un pilier, une aiguille ou un pinacle de pierre détaché du littoral par l'érosion et pouvant ou non former une île.*** (wikipédia)


l'église de Vík et les stacks à gauche de celle-ci


En quittant la ville de Vík, nous avons pris la 215 pour retourner vers Reynisfjara Beach car il faisait noirceur quand nous nous y étions rendus le 3 mars.


Le détour en valait la peine et un beau ciel sans nuage était au rendez-vous mettant en évidence la plage de sable volcanique noir. Loin à l’ouest, nous pouvions voir Dyrhólaey et ses trous dans sa péninsule. 



À l’est, près de nous, il y avait une falaise et un bout de celle-ci près de la mer, elle avait énormément d’orgues basaltiques. Ceux-ci se crée suite à l’éruption des volcans quand la lave se refroidie et des colonnes de pierres en forme hexagonale sont formé. 






C’est vraiment spécial. Zachary s’est amusé à les grimper et le narrateur l’a photographié sautant ceux-ci. A côté, il y avait un gendre de caverne ou les pierres des murs et plafonds étaient particulière. Notre fils a passé de longs moments au fond de la caverne assis à jouer dans le sable et prendre des photos surement au grand mécontentement de quelques touristes qui auraient aimé prendre des images de la caverne sans le petit canadien. Nous avons partagé ces moments magiques avec notre amis Denis via FaceTime ainsi qu’avec la grand-maman paternelle de Zachary.


Pendent que le narrateur contemplait ce lieu incroyablement joli et absorbant des rayons de soleil, Manon et Zachary étaient en train de préparer des bons wraps pour diner.


Il nous restait encore amplement de route à faire en cette dernière journée complète en Islande. Manon commençait à ressentir les symptômes de la semaine avant, donc méga migraine et elle avait beaucoup de difficultés à s’endurer. Elle se cachait les yeux pour avoir moins mal.


Manon et Zachary 

Nous avons continué notre chemin de retour et deux heures plus tard nous étions rendus au volcan Keriõ. Manon ne se sentant pas mieux est restée à bord de Marco. 


Le narrateur et Zachary ont fais le tour du cratère de 55 mètres de profondeur, 170 mètres de largeur et 270 mètres de longueur. Le lac au fond de celui-ci était gelé. Selon différentes références, ce volcan a faite éruption entre 3000 et 5600 ans. La marche fut intéressante de 20 minutes malgré les forts vents. Nous avions une belle vue des vallées avoisinantes.


volcan Keriõ


Nous avons tenté de retourner vers Krysuvík (zone géothermique avec sources chaudes) et le Lac Kleifarvatn situé sur la route 42 que nous avons manqués a notre première journée en Islande, mais les route que nous emprunter nous ont encore conduit vers une route fermé. La 417 menait seulement au centre de ski Blafjöll, la junction qui allait vers la 42 pour Krysuvík (zone géothermique avec sources chaudes) et le Lac Kleifarvatn était barré. 


Nous sommes retournés vers la route 1 vers Reykjavik. Rendu à la capitale, nous avons une autre option pour la route 42, mais vu l’heure et la fatigue de la semaine dans le corps, nous avons opté de laisser faire et continuer notre route vers notre dernier camping de Zachary en Voyage -Relâche 2020.


camping Tjaldvaedi à Grindavik
Au peu avant l’heure du souper, nous sommes arrivés au camping Tjaldsvaedi à Grindavik. C’était le plus beau camping à date. La cuisine commune était flambant neuve et des grandes salles de bain propre. 



Le vent était violent et nous avons garé Marco de reculons à la bâtisse pour le protéger un peu de vent. Nous avons fait notre souper dans la cuisine commune avec d’autres campeurs et avons joués aux cartes en soirée. Malgré les forts vents, nous avons bien dormis.


Une grosse journée de route. Demain, mâtiné de relaxation et début du retour vers la maison en après-midi.



7 mars


Dernière journée dans ce magnifique pays. Nous avons pris notre déjeuné dans la belle cuisine du camping Tjaldsvaedi à Grindavik. Les vents violent étaient toujours au rendez-vous. Nous pouvions voir de les belle grande vitrines de la salle à manger le port de Grindavik et les bourrasques de neige poudreuse poussé par les grands vents.


Nous nous sommes mis en route pour le Blue Lagoon pour notre dernière journée passé en Islande pour se faire gâter et relaxer. Après 10 minutes en route nous étions arrivés.


Après s’être stationné, nous avons marché le long d’un long chemin entre des grosse pierres volcaniques jusqu'à l’entrée. Il est situé près de la centrale électrique géothermale de Svartsengi au milieu d’un champs de lave. Le site utilise l’eau thermal provenant de ce site suite à un forage de plus de 2000 mètres. L’eau riche en silice du Lagon Bleu est de 30 à 39 degrés celcius.



Une fois à l’intérieur, nous avons constaté un endroit hyper moderne. Manon avait fait une réservation depuis le Canada le mois précédent. Zachary était quelque peu stressé car il savait qu’il devait prendre une douche nue avant de pouvoir aller dans les bains thermaux.


Une fois nos douches prises, nous avons attendus Manon près de la sortie du bassin d’eau. Elle se faisait encore attendre. Une fois notre amour arrivé, nous avons descendu des marches menant vers un corridor qui contenait de l’eau jusqu'à à la hauteur des hanches. 


Au bout de ce corridor, il y avait une porte dans l’eau, une fois passé celle-ci, après avoir passé sous un pont, nous étions confrontés devant l’immensité de ce grandiose spa à aire ouverte de plus de 8700 mètres carrés. Le lieu est vraiment impressionnant. L’endroit est tellement grand que malgré qu’il y avait beaucoup de gens sur le sur les lieux, nous n’avions pas l’impression d’être trop.

Blue Lagoon, belle façon de terminer un merveilleux voyage


La température de l’eau varie en 30° et 39° C. selon secteur. Nous avons exploré l’endroit et nous nous sommes rendus au comptoir du « mask bar ». Là, ils nous ont donné de la silice qui est un produit crémeux blanchâtre provenant de la terre et tu l’étant sur ton visage. Ce produit est supposément magique pour la peau. C’était drôle de voir plein de gens avec des masques blanc.


du silice provenant de la terre

Après une heure à se promener dans le bassin et un bon smoothie offert gratuitement, nous avons été nous détendre dans pièce surélevé avec une belle vue sur le bassin. Zachary en a profiter pour relaxer et finaliser la lecture de son premier grand bouquin.


Manon et le narrateur sont retourné dans l’eau et au « mask bar » profiter du silice pour leurs veille peau.  


Quelle façon incroyable de terminer ce merveilleux voyage!


Une fois nos douches prises et s’être rhabillée, nous étions de retour à bord de « Marco » avec nos visages éblouissants. Nous sommes arrêtés dans un « Dominos Pizza » et nous avons été la manger dans le port de Keflavik près de l’aéroport. Nous avons vidé campeur et faites nos bagages pour préparer notre retour à la maison via Boston.


Quel pays magnifique. La nature est maitre et les Islandais respirent le bien-être. Zachary semble avoir adoré sont aventure et il a été encore une fois un bon voyageur, bravo fiston.



A+




vidéo de Zachary en Voyage-Relâche 2020-Islande 🇮🇸



 Mot de la fin du narrateur



 Kæru íslenskir ​​vinir, landið ykkar er 

einstaklega hreint og fegurð. 

Við elskuðum að eyða viku á fallegu eyjunni þinni í miðju Atlantshafi. 

Ég er að fara frá Íslandi með það fyrir augum 

að snúa aftur þangað einn daginn til að halda 

áfram að skoða þessa paradís. 


- Press 😋


A+